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4,39

sur 4633 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
C'est un récit très captivant sur une famille et la découverte de certains secrets cachées.
Tout est basé sur la Seconde Guerre mondiale, la déportation et les monstruosités produites pendant ces événements.
J'ai appris beaucoup de choses sur la religion juive, les déportations, etc.
Mais j'ai eu l'impression de rentrer dans l'intimité d'une famille, de souiller leur histoire… Comme si je ne devais pas me trouver là, comme si je pénétrais dans un lieu caché et que je me permettais de fouiller des endroits préservés. (mais ce n'est que mon ressenti, je n'aime pas rentrer dans l'intimité des gens, ça me met mal à l'aise).

La fin m'a fait verser une larme…

Bonne lecture !
Lien : https://angelscath.blogspot...
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Je pense qu'il n'y aura jamais assez de témoignages sur le plus grand génocide européen que fût la Shoah.

La langue écrite, aussi imparfaite soit-elle pour rendre palpables ces drames humains, reste quand même l'arme (larme)  par excellence.

Certains diront que cela suffit...que personne ne peut remplacer Primo Levi, qu'il faut passer à autre chose, que tout a déjà été écrit...
J'ai entendu ce type de propos affligeants jusque dans ma propre famille, lorsque j'étais enfant. Dans la bouche de parents, pourtant des gens
" bien ".

Ainsi donc, ce que décrit Anne Berest, les réactions de quelques français moyens face au vécu des juifs après les déportations, sur leur place aujourd'hui dans notre société, ces propos rapportés dans la seconde partie de LA CARTE POSTALE ... je les ai  reconnus, ces commentaires issus du " syndrome de la victime coupable ".

Alors oui, la carte postale est un livre de plus sur l'extermination des juifs européens, réfugiés en France, se pensant protégés par les valeurs de la République française issues de la Révolution.

Oui, on a déjà maintes fois entendu le déroulé des événements dramatiques qui anéantiront, dans la pire des violences, des êtres humains sans défense et des familles entières, laissant les survivants hagards et révoltés.

Oui, le roman biographique d'Anne Berest n'est pas de la meilleure plume qui soit, certaines répétitions sont insupportables (l'addiction tabagique de la mère) et autres passages franchement lourds (le choix du prénom d'un bébé en hommage aux disparus), etc...

MAIS si je prends le temps de rédiger un avis, malgré les 599  précédemment publiés, alors que je suis sur l'île de Skye réfugiée climatique en roue libre pour quelques semaines, c'est qu'il me semble que son texte le vaut vraiment. Pour le fond, plus que la forme.

D'abord, il m'a scotchée, et ce ressenti fait toujours un bien fou à la lectrice addictive que je suis. Ne plus pouvoir lâcher sa liseuse (voyage oblige) avec la volonté (puérile) farouche de trouver avant l'auteure (!) le mystérieux expéditeur de la carte postale... C'est incroyable.

Deuxièmement, j'ai été profondément émue, parce que je leur ai tous donnés la main, aux disparus, aux descendants de la survivante, aux
" palestiniens d'origine russe sans nationalité " (ainsi nommés par l'état français en 39), aux juifs actuels de France et d'ailleurs qui voient les actes innommables revenir, aux juifs croyants et non-croyants, aux juifs pratiquants, laïcs, communistes ... à tous, ces descendants d'Abraham pourchassés depuis plus de 2000 ans.

- Que signifie être juif aujourd'hui ? se demande l'auteure à chaque page.
Le style d'Anne Berest est alors suffisamment fluide, franc, efficace pour atteindre son but, sans nous noyer sous des simagrées stylistiques qui n'auraient pas eu leur place dans de telles circonstances.

Parce qu'elle se fait aussi souvent plus biographe qu'écrivaine, ce livre m'a emportée vers un ailleurs, pourtant bien réel et terrifiant. Moins loin de nous qu'il n'y paraît. Il a été récompensé par des prix littéraires, et c'est mérité.

Sous les mots pudiques, qui s'en tiennent souvent aux faits, j'ai "touché" un nombre important de personnages. Des réfugiés plein d'espoir, des justes, des réfractaires au STO, des enfants de bourgeois mi bohèmes mi artistes, des instituteurs, des veuves de guerre... ceux qui participeront à l'armée de l'ombre.

Un dernier argument en faveur de ce travail de reconstitution historique parfaitement mené ; force est de reconnaitre que ce texte nous instruit encore et encore, en mêlant petite et grande histoires. Les décrets, les ordonnances, les lois... presque au jour le jour, Anne Berest éclaire ses lecteurs sur l'insupportable machine de destruction gouvernementale que fut le gouvernement de Vichy et ses fonctionnaires.
Le travail formidable de reconstitution de la mère d'A.B. trouve aussi là son apogée.

Pour Ephraïm, Emma, Noémie, Jacques et tous les autres qui ne trouveront jamais de repos et qu'on assassinera sans relâche pour le simple fait qu'il fallait punir un peuple. Pour les zones d'indifférence voire de rejet qui perdurent chez nous, ce livre se devait d'être écrit. Et je suis fière de l'avoir lu.
Lien : http://justelire.fr/la-carte..
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Emma
Ephraim
Noémie
Jacques
Quatre noms écrits sur une carte postale envoyée de manière anonyme à la mère de l'autrice en janvier 2003. Elle représente l'opéra Garnier. Qui sont ces personnes? Les grands parents, la tante et l'oncle de la mère de l'autrice Anne Berest. 4 personnes décédées pendant la seconde guerre mondiale dans un camp de concentration à Auschwith en 1942. Seule Myriam échappera à la déportation. Unique survivante, Myriam ne s'est pas confiée sur sa famille disparue. 20 ans après avoir recue cette carte, Anne Berest décide de trouver qui a pu envoyer cette carte et pourquoi. On découvre le parcours de la famille Rabinovitch qui a fui la Russie, a vécu un temps en Lettonie et en Palestine et a fini par s'installer à Paris. le papa Ephraim tentait d'obtenir la nationalité française. Il était confiant en l'état français. Puis survint cette abomination de Shoah.
Ce roman met aussi en lumière comment il était difficile pour les juifs de quitter la France. Les frontières qui se ferment. le défaut d'informations. les dénonciations. Ces parents qui ne partent pas car ils espèrent le retour de leurs enfants. Tellement tragique.
Se pose aussi la question de l'après guerre. Que deviennent les biens des personnes déportées? Leurs brevets? J'ai trouvé hallucinant que les descendants n'arrivent même pas à récupérer les photos de famille.
Se pose la question de qu'est ce qu'être juif aujourd'hui? Est on un vrai juif si on ne pratique pas?
La haine des juifs est elle vraiment passée? J'ai été glacée quand la fille de l'autrice lui dit qu'à l'école "on n'aime pas trop les juifs".
Un roman à découvrir pour ne pas oublier toutes ces personnes assassinées dans les camps ni les personnes qui ont tenté de résister.
Une lecture poignante.

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C'est formidable de voir des écrivains prendre le témoin des mains des derniers survivants avant qu'ils ne disparaissent pour dire, avec des mots d'aujourd'hui pour des lecteurs d'aujourd'hui, l'horreur subie par les Juifs d'Europe pendant la dernière guerre.
C'est également très pertinent à mon sens de choisir, comme Daniel Mendelsohn dans Les disparus (cité dans le livre), d'isoler une ou quelques personnes uniques de l'ensemble indifférencié des victimes de l'holocauste pour aider à toucher du doigt une réalité impensable.
C'est encore un plaisir de retrouver Anne Berest dans son travail d'exploration de ses racines et de son identité après "Gabrïele" co-écrit avec sa soeur Claire (on recroise Gabrïele d'ailleurs, toujours aussi fascinante!)
Alors peu importe que l'intrigue de la carte postale soit un peu tirée par les cheveux, j'ai plongé avec tout l'intérêt et toute l'empathie de mon petit monde dans l'histoire de la branche juive de la famille Berest. Une histoire de filiation millénaire, une histoire de volonté farouche d'intégration de la part des aïeux Ephraim et Emma , une histoire d'enfants solaires et brillants assassinés dans leur belle jeunesse, une histoire de rédemption impossible pour la seule survivante; une histoire moderne enfin de secrets douloureux et d'héritage lourd à porter pour les descendants, avec un questionnement difficile sur ce qu'est la judéité aujourd'hui et la résurgence des menaces.
Formidable que ce roman ait touché les lycéens qui lui ont accordé le prix Renaudot: il est fait pour eux.
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Une carte postale glissée entre les enveloppes, l'air de rien, comme si elle s'était cachée pour passer inaperçue. Quatre prénoms inscrits Ephraïm, Emma, Noémie, Jacques. Ses grands-parents maternels, sa tante et son oncle tous morts à Auschwitz. Lélia va raconter à sa fille Anne la narratrice l'histoire de sa famille originaire de Russie, confrontée à la montée de l'antisémitisme et aux ravages de la guerre.
L'accession au pouvoir du parti national-socialiste d'Hitler. L'Allemagne n'est pas la France, la Pologne envahie, mais la Pologne n'est pas la France, le tocsin, la déclaration de guerre, Paris occupée, pourquoi on n'a pas réagi avant, quand on avait le temps de fuir, comment a-t-on pu être si confiant, maintenant il est trop tard. Anne va essayer de retrouver coûte que coûte l'auteur de cette carte postale anonyme et reconstituer le destin tragique de sa famille.

J'ai été très sensible à la description très réaliste de la vie dans le camp de Pithiviers, au soin apporté à faire revivre toutes ces femmes et tous ces hommes, courageux qui au périple de leur vie ont lutté contre l'envahisseur allemand. Les pages consacrées au retour des déportés sont particulièrement émouvantes. Un récit intimiste porté par une plume sensible et vivante.

Merci infiniment aux éditions Grasset pour leur confiance.
#Lacartepostale #NetGalleyFrance


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A partir d'une carte postale anonyme dont le message se limite à quatre prénoms : Ephraïm, Emma, Noémie et Jacques, Anne Berest revient sur l'histoire de sa famille.
Partis de Russie en 1919 pour fuir les persécutions, les Rabinovich se réfugient en Lettonie puis en Palestine, avant d'arriver en France où ils seront arrêtés et déportés à Auschwitz.
La seule survivante sera Myriam, la grand-mère de l'auteure.
Anne Berest retrace la vie de sa famille, avant qu'elle ne disparaisse en s'appuyant sur de nombreuses archives familiales, sur des photos, des extraits de lettres ou de journaux intimes, nous suivons la vie d'Ephraïm, d'Emma, de Noémie et de Jacques, ainsi que celle de Myriam.
Dès les premières pages, j'ai été happée par cette famille au destin malheureusement commun à tant de Juifs lors de la dernière guerre mondiale.
Et puis, il y a ce suspense, fil conducteur du récit : qui a bien pu envoyer cette carte postale ?
Anne Berest mène l'enquête, entraînant sa mère Lelia dans l'aventure : détective, graphologue, retour au village, secrets familiaux… la mère et la fille font revivre un passé douloureux qui a été soigneusement enfoui, mais qui ressurgit parfois à travers des coïncidences, des prénoms, des ressemblances…
Un roman passionnant.
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J'éprouve envers ce bon roman des sentiments ambivalents… Je l'ai lu avidement, mais je l'ai inégalement apprécié. le livre s'affiche comme un roman, et cela se justifie amplement, mais il s'agit aussi de l'histoire de la famille d'Anne Berest et, partant, de sa propre histoire. le résumé que propose l'autrice sur la quatrième de couverture se suffit à lui-même puisque Anne Berest y explicite les deux quêtes qui donnent corps à ce roman : la recherche de l'expéditeur anonyme de la carte postale reçue par sa mère début 2003, et la « quête initiatique » tentant de définir ce qu'être Juif signifie pour quelqu'un qui a été élevé dans un environnement laïque et qui ne pratique pas cette religion.
***
Anne Berest nous emmène ainsi sur les pas de ses ancêtres maternels, les Rabinovitch, qui fuiront la Russie avant de résider momentanément en Lettonie, puis d'immigrer en Palestine où s'installent Nachman et son épouse (les trisaïeuls d'Anne) avec leurs trois enfants : Ephraim, Boris et Emmanuel. Leur père insiste pour qu'ils immigrent aux États-Unis, mais Boris décide de s'installer en Pologne alors qu'Emmanuel et Ephraïm (le bisaïeul d'Anne) choisissent la France. Ephraïm épouse Emma ; ils auront trois enfants : Myriam (la grand-mère d'Anne, seule survivante de la Shoah), Noémie et Jacques. Myriam aura une fille, Leila, la mère d'Anne Berest, elle-même maman d'une petite Clara.
***
Mes réserves concernent essentiellement les parties complètement romancées, particulièrement celles où l'on voit évoluer Nachman, et plus encore celles qui concerne l'amour déçu d'Ephraïm pour sa cousine, où en dépit de certaines circonstances tragiques, on retrouve l'écriture et les clichés d'un roman sentimental. de nombreux aspects de ce roman sont cependant passionnants. J'aurais aimé en savoir plus sur la jeunesse mouvementée de Myriam, sur les fantasques Picabia père, mère et fils, etc. Les recherches des documents ayant trait à l'histoire de la famille et les difficultés rencontrées se révèlent souvent frustrantes, parfois éclairantes. J'ignorais totalement qu'il avait fallu attendre 1996 pour que l'État français reconnaisse la « mort en déportation » sur les actes de décès de ceux qui ne sont pas rentrés… Les actes de décès portent successivement les mentions de « non rentrés », « disparus », puis « morts sur le sol français ». Anne Berest donne les explications de ces hypocrites incohérences en grande partie pages 263-264. Mais à mes yeux, l'intérêt de ce livre réside avant tout dans la « quête initiatique » qu'Anne Berest annonce sur la quatrième de couverture, et sur les motifs qui l'initient. Elle s'en explique à plusieurs reprises, et cette quête oriente et emplit une nouvelle rencontre amoureuse. Intitulé « Les Prénoms » et constitué par les deux lettres qu'échangent Anne et Claire, sa soeur, le très bref Livre III explore le fait que certains traumatismes se transmettent de génération en génération, surtout quand ils ont été en partie occultés par les non-dits. La tempête que déclenche la remarque infligée à la petite Clara dans la cour de récréation m'a mis les larmes aux yeux. On le sait, pourtant, que la bête est revenue, et il s'avère absolument nécessaire de rappeler aujourd'hui les horreurs d'hier.
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J'ai lu ce livre avec pas mal d'appréhension, pas à cause de son sujet, mais surtout à cause des critiques négatives que j'avais lu. J'aurais du attendre plus longtemps pour le lire, histoire d'oublier ces critiques, parce que maintenant je ne peux plus savoir qu'elle aurait été mon ressenti spontané. Ce livre m'avait attiré par sa couverture et son sujet, si proche de deux livres que j'avais particulièrement appréciés : Les disparus, et surtout, Histoire des grands-parents que je n'ai jamais eu. J'admire le travail d'enquête sur lequel repose ce genre d'ouvrage, la difficulté à trouver aussi bien des personnes que des documents témoins de l'époque. Les descendants survivants de la shoah qui arrivent à trouver quelque réponse aux questions qu'ils se posent sur leur passé ne sont pas les plus nombreux. Mais c'est vrai que j'ai eu souvent l'impression qu'il manquait ici un petit quelque chose, un je-ne-sais-quoi. Tout le long du livre je me suis demandée ce qui me gênait, ce n'est pas le style en lui-même en tout cas. Peut-être l'impression qu'Anne Berest faisait tout pour ne pas tomber dans l'émotion, au risque de rendre son récit par moment trop froid, trop factuel. Certains lecteurs lui reprochent d'imaginer les ressentis de Jacques, de Noémie, ou même de Myriam. le problème ce n'est pas de l'imaginer, c'est naturel d'essayer d'imaginer, d'émettre des hypothèses. le problème, c'est de rendre ces ressentis de la même manière que le factuel (contrairement aux deux autres ouvrages que je viens de citer), et finalement de placer ce qui relève des faits et ce qui relève de l'émotion sur le même plan, tout en gommant le plus possible les émotions de l'auteur. C'est dommage, cela met le lecteur à distance, mais heureusement, ce n'est pas perceptible en permanence. La première partie (le périple de la famille, de la Russie à Riga puis en Palestine avant de s'installer en France) m'a particulièrement plu. Ensuite j'ai apprécié de découvrir des détails rarement évoqués : le retour des déportés et leur passage au Lutecia vu du point de vue d'un survivant non déporté par exemple, ou l'éviction de « Nuit et brouillard » de la sélection officielle à Cannes, l'ensemble des démarches concernant les déportés, y compris jusque dans les années 90, .... Contrairement aux deux livres que j'ai cité, de Daniel Adam Mendelsohn et d'Ivan Jablonka, celui-ci relève plus de l'autofiction, mais c'est un livre plutôt intéressant sur la transmission (le premier que je lis sur la transmission en lignée féminine, si importante en plus du point de vue juif), sur la difficulté à renouer les fils rompus par l'histoire, sur ce qui fonde l'identité. Par contre le côté psychogénéalogie de pacotille m'a parfois gênée, mélangeant des coïncidences intéressantes, à d'autres qui sont banales, ou pas vraiment mystérieuses (les prénoms). Au final je pense que ce n'est pas le livre à lire en priorité sur ce thème, mais cela reste un très bon livre tout de même.
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Comme le disait Joseph Joubert, moraliste du 18 éme siècle : " Il faut compenser l'absence par le souvenir. La mémoire est le miroir où nous regardons les absents".

Une carte postale, qui représente l'opéra Garnier, reçue de façon anonyme avec seulement 4 prénoms : Ephraïm, Emma, Noémie et Jacques.

Ce roman est une quête intimiste qui cherche à reconstituer l'histoire d'ancêtres juifs morts en déportation. Ce récit est également construit comme une enquête policière pour découvrir l'identité de l'expéditeur de cette carte postale.

Ce roman est basé sur des faits réels et richement documenté.

Histoire bouleversante et captivante notamment sur la douleur de ceux qui ont survécu. Néanmoins, la fin est un peu convenue à moins avis.

Coup de coeur pour ce livre !!!
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La mère d'Anne Berest reçoit un jour une carte postale.
Simplement quatre mots : Ephraïm Emma Noémie Jacques.
Pas de signature.
Vingt ans plus tard, elle ressent le besoin de savoir qui a écrit cette carte avec les noms de ses arrière grand-parents et de sa grande-tante et de son grand oncle.
Avec l'aide de sa mère qui a conservé un nombre incalculable de documents, elle retrace la vie de ses ancêtres.
Jusque là, elle n'en connaissait rien.
Je n'avais pas spécialement envie de lire ce livre.
Les auteurs qui s'emparent de leur propre vie familiale pour écrire des romans, en général, je n'aime pas tellement ça.
La bibliothécaire me l'ayant carrément mis dans les mains, je me suis dit, après tout, pourquoi pas, si ça me gonfle, j'arrêterai, d'autant qu'il fait 500 pages.
Et bien je suis allée jusqu'au bout sans aucune lassitude.
Bien sur on a déjà lu des tas et des tas de livres sur les juifs et sur la Shoah.
Ici, dans la première partie, on suit les déboires de la famille Rabinovitch grâce aux archives de la mère d'Anne Berest.
La second partie semble plus imaginée par l'auteur.
Mais le tout forme un très beau roman au style impeccable.
Franchement, je ne regrette absolument pas ma lecture.
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