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EAN : 9782915830675
448 pages
L'Echappée (24/11/2012)
3.31/5   13 notes
Résumé :
Cartable électronique, cloud, e-book, Twitter, tablette tactile, Facebook, smartphone, big data… Le déferlement technologique bouleverse notre rapport au monde, aux autres et à nous-mêmes. Les nouvelles technologies donnent l’illusion de la toute-puissance : transparence, accès immédiat à une infinité de connaissances et de produits culturels, démultiplication des contacts et des échanges, accélération...

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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Peu d'ouvrages grand public abordent les problèmes introduits dans la société par la façon dont le numérique se déploie. Comme le souligne la critique de Hanton ci-dessous, ce libre est une charge, mais c'est indiqué sur la couverture "Comment les nouvelles technologies ont colonisé nos vies". En particulier dans ce livre est très bien analysé l'apport très faible (pour ne pas dire le recul) pour l'instant en matière de lecture du ebook par rapport au livre papier. Cédric Biagini démonte aussi le discours pro nouvelles technologies. Cela rééquilibre le débat public. En effet, derrière les géants d'internet, leurs gigantesques "data center", il y a des logiques politiques non soutenables (au sens américain de développement non durable). Il est impossible de maintenir des infrastructures publiques de qualité — éducation, transports, santé, recherche, culture — si le monde numérique qui se déploie s'exonère de la contribution à l'impôt, sans oublier la commercialisation et l'intrusion dans la vie intime. Une critique incomplète mais il faudrait plusieurs ouvrages de cette taille. Cependant cet ouvrage rend accessible certaines idées peu répandues tant le numérique n'est vu que comme une vague positive. Un livre vivifiant.
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L'essai de Cédric Biagini, écrivain militant, est un pavé très digeste de 445 pages jeté dans la mare consensuelle des nouvelles technologies toujours plus envahissantes. Bien structuré en trois parties : « le déferlement numérique » ; « Les illusions numériques » ; « le capitalisme numérique », scindées en onze chapitres, solidement étayé de notes bibliographiques courant sur une trentaine de pages, l'ouvrage pointe les dérives et les risques que la technologie numérique permet, amplifie et accélère. Ecrit sobrement, sans jargon et sans esbroufe, incluant sans relâche et avec fluidité dans son propos des citations pertinentes d'auteurs concernés (philosophes, bibliothécaires, sociologues…), Cédric Biagini assène des vérités qui font mal car elles découlent d'une lucidité sans fard et d'un raisonnement imparable. le lecteur pourra toujours tergiverser, maugréer, botter en touche, les vues prospectives à très court terme font froid dans le dos mais comme pour la destruction quasi programmée de la biodiversité, on laisse caracoler le désastre numérique annoncé. Pourtant, en dépit de quelques analyses prévisionnelles, l'auteur centre son essai sur les dégâts déjà bien visibles aujourd'hui tant sur le « plan politique, social, culturel que psychologique ». La technologie numérique repose sur le mysticisme d'où émanent l'illusion et l'utopie. A la fièvre communicationnelle, la cybernétique ajoute son propos délirant visant à émanciper l'homme connecté des contingences d'une matière putrescible et d'un corps débile. Tout regard critique porté sur la numérisation du monde est jugé réactionnaire. Les récalcitrants n'auront qu'à s'adapter s'ils ne veulent pas s'exclure de la marche aveugle et forcée des sociétés où la technologie règne en maîtresse despotique.
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J'ai failli abandonner la lecture de ce livre.
Bien que n'étant pas "technolâtre", je suis technophile et d'ailleurs j'exerce dans les NTIC.
Qui plus est les 1ers chapitres sur la destruction des livres par les e-books sont très très longs.
Mais après ces écueils franchis, je ne regrette pas.
Malgré la technophobie générale de cet essai, il recense nos dépendances et nos délégations aux machines.
Notre tendance à picorer les informations/divertissements plutôt que de s'investir dans les lectures posées, les réflexions, les pensées.
Notre penchant à prioriser le virtuel (nb de contacts, de likes, e-reputation...) au lieu d'apprécier le réel.
Les exemples des selfies sur les sites touristique (donc dos au site) ou de l'enregistrement par smartphone des concerts (donc à vivre plus tard) sont en effet percutants ;-)
Bref, même si je n'adhère pas à ses conclusions, cet essai m'a permis de me poser pas mal de questions.
Livresquement votre !
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Quelle déception ! Si vous êtes contre le numérique, les nouvelles technologies..., cela vous donnera plein d'arguments mais si vous voulez les points positifs et négatifs et vous faire votre opinion, passez votre chemin. Ce livre est uniquement à décharge pour le numérique où les nouvelles technologies sont considérées comme dangereuses, superflues, nocives voire inutiles... Quel intérêt de lire un livre de critiques uniquement négatives ? je n'en ai pas trouvé. Bien sûr, quelques informations intéressantes parsèment de manière très relative ce livre comme quoi la lecture numérique est plus volatile et moins concentrée et attentive que la lecture papier ce qui nous fait perdre de notre capacité à nous concentrer. J'aurais aimé avoir des informations précises sur le pour et le contre de chaque sujet pour pouvoir juger moi-même au lieu d'avoir que les éléments négatifs pour finir par rejeter en bloc toutes les nouvelles technologies sous prétexte de leur dangerosité pour l'être humain. Très grosse déception !
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Je n'ai pas terminé cet ouvrage indigeste au possible sur un sujet pourtant très intéressant. Je trouve que l'auteur est de parti pris concernant les nouvelles technologies. Outre cela, ses tournures de phrases sont très compliquées pour dire quelque chose de simple. Enfin, il se réfère à énormément d'auteurs dont je conseillerais d'ailleurs plutôt la lecture comme Serge Tisseron, beaucoup plus accessible selon moi.
Bref, je n'en recommande pas la lecture.
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