Bifrost, N°10

Côté nouvelles, on trouve dans ce numéro le 4ème épisode des "Corsaires de l'espace" de Francis Valéry, qui forme un court roman en 6 volets, une courte nouvelle de Roger Zelazny et une aventure riche en action de Laurent Genefort qui prend place dans l'univers de la Panstructure.
S'ajoutent à cette partie consacrée à la fiction, un ensemble d'articles variés, que ce soit des critiques de livres, romans ou BD, un papier sur Hellboy, dont la série et l'univers se sont bien étoffés depuis, un très sympathique retour d'expérience de Gilles Dumay qui est allé traîner ses guêtres à la 56ème convention mondiale de SF, un article de Francis Valéry sur un roman de Dick peu connu, "Le Profanateur" et quelques petites informations sur tout ce qui de près ou de loin se rattache à la SF (en 1998, la revue sortait des cadres de la littérature).
Pour le sommaire complet, et retrouver l'ensemble des livres critiqués, voici le lien:
http://www.belial.fr/revue/bifrost-10

Dans Glissement de temps (Corsaire des étoiles 4) de Francis Valéry, Salomon et Yoshima avec leur équipage débarquent à la Nouvelle Bordeaux sur les traces de la famille du corsaire et rencontrent le Nomade, la première intelligence artificielle auto-générée, qui lui fait des révélations sur la guerre contre les Keurls, la Porte Dimensionnelle et le temps, les Messagers et le Plan derrière leur activation.
Dans Les trois régressions de Jeremy Baker de Roger Zelazny, Jeremy dans son vaisseau apparait aux abords d'un trou noir et peut compter sur l'aide des Flips, êtres de pure énergie, pour se libérer de l'influence de l'astre occlus, ce qui n'est pas une mince affaire.
Dans La fin de l'hiver de Laurent Genefort (trouvable dans Colonies), sur une planète gelée, Gustav le vieux briscard, Gamal le chef pirate et Calvero le scientifique se sont associés en volant un dirigeable et un laser pour accéder au Kern, structure censée receler des vestiges qui datent des temps cléments et de la prospérité.
Le périple de Gilles Dumay à la Worldcon de Baltimore en 98 est très amusant, fait de rencontres un peu surréalistes.
L'article de Francis Valéry sur le profanateur de Philip K. Dick est instructif.