AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,38

sur 90 notes
5
3 avis
4
15 avis
3
8 avis
2
2 avis
1
0 avis
Dali, tome 1: avant Gala par Julie Birmant et Clément Oubrerie, Éditions Dargaud

Dans cette bande dessinée, nous découvrons le peintre Salvador Dali qui a 25 ans. Il va rencontrer Paul Eluard et sa femme Gala. Gala qui deviendra son épouse et sa muse. Mais à l'époque, elle est marié au poète. Picasso, lui, voit l'amour naître entre le peintre et la femme du poète....

Moi qui adore les oeuvres de Dali, je m'étais fait une joie par avance de lire cet album. Je ne me souviens pas avoir déjà lu une bande dessinée de ce duo d'auteurs, je partais donc sans aucun à priori.

Le scénario est un peu loufoque à l'image de Salvador Dali mais j'avoue avoir eu du mal à rentrer dedans . J'ai trouvé que cela partait un peu dans tous les sens et j''ai eu du mal à suivre. Mais ce fut quand-même un plaisir de me retrouver aux côtés de Dali, Gala, Eluard, ... j'ai appris certaines choses.

Côté graphisme, rien à dire. Je l'ai trouvé attirant et m'a permis de ne pas décrocher de l'histoire.

Je sors donc mitigée de cette lecture, un peu comme un rendez-vous manqué. Lirai- je la suite ou pas ? Telle est la question à laquelle je ne saurai pas répondre à l'heure actuelle.


Merci aux éditions Dargaud et à #NetGalleyFrance pour la découverte de cette bande dessinée.

Et vous l'avez-vous lu ? Des romans ou BD sur Dali à me recommander ?
Commenter  J’apprécie          100
Paris, novembre 1929; Eluard annonce à Picasso que sa femme Gala a un rendez-vous galant avec Dali; Picasso, qui n'aime ps du tout son compatriote, le dessine en chat Mephisto, à l'oeil cruel et à la célèbre moustache; il s'anime soudain et nous emmène dans sa jeunesse, avant sa rencontre avec Gala.
Né à Figueras, en Catalogne, d'un père notaire, c'est un adolescent fantasque, complexé, qui entre à l'académie des Beaux-Arts de Madrid; il s'en fera exclure pour avoir peint la Vierge sous forme d'une balance; il y rencontrera aussi Federico Garcia Lorca et Luis Bunuel entre autres qui deviendront des amis proches.
J'ai été attirée par cette BD car Dali est un peintre surréaliste dont j'apprécie l'oeuvre, en particulier picturale. Ce qui m'intéressait, c'est d'en savoir un peu plus sur lui avant qu'il ne devienne l'icône qu'il a été.
On découvre un homme névrosé, ayant peur de la sexualité (il est attiré par Garcia Lorca mais rejette violemment ce penchant), ayant des difficultés relationnelles avec les femmes. Mais il a une imagination débordante, des fulgurances qui en feront l'immense peintre que l'on connaît.
On retrouve un des thèmes récurrents de l'art, qui a toujours agité la peinture : les anciens contre les modernes, les classiques contre les "révolutionnaires". La plupart des mouvements picturaux se sont affirmés en réaction contre ceux qui les ont précédés.
Cette BD est pleine de références artistiques dont certaines m'étaient connues comme le tableau des Ménines de Diego Velasquez, ou le fameux "ceci n'est pas une pipe" de Magritte ou encore "Un chien andalou" mais j'avoue ne pas avoir compris certains passages en particulier à Paris, dans le milieu du cinéma. L'érudition de Julie Birmant est encyclopédique mais parfois absconse pour l'amatrice d'art que je suis. Dommage!
Cette BD foisonnante, pleine d'énergie, avec des petits clins d'oeil humoristiques ("sous les croûtes, la plage", anachronisme et pastiche du célèbre "sous les pavés, la plage"), nous offre de belles planches de dessin où on retrouve un peu l'atmosphère de Dali (le chat qui s'anime, la toile qui se soulève et des escaliers qui apparaissent qui conduisent à Figueras... Certaines sont comme des toiles du peintre.
Cette BD est la première d'une série annoncée de trois sur Dali; à suivre, donc....
#Dali #NetGalleyFrance
Commenter  J’apprécie          83
Novembre 1929, quand Picasso, dans son atelier parisien, choisit de dessiner un chat noir appelé Mephisto pour représenter Salvador Dali, c'est pour mieux faire comprendre à Paul Eluard que laisser sa femme Gala dans les mains de ce maléfique animal n'est probablement pas une bonne idée...

Un chat noir qui devient fil rouge pour nous raconter la vie de Fali. Depuis son enfance à Figueras, sa scolarité difficile, les doutes sur une éventuelle déficience, jusqu'à son départ pour Paris en passant par sa rencontre avec Luis Bunuel et Frederico Garcia Lorca.

Le duo Birmant-Oubrerie se reforme pour raconter le parcours d'un homme curieux et original chez lequel on discerne déjà des teintes surréalistes dans son comportement, ses pensées, ses interprétations du monde qui l'entoure, des femmes notamment.

Après "Pablo" à retrouver dans une belle intégrale, on retrouve le trait de Clément Oubrerie avec plaisir, noir, assez épais, des compositions vivantes, artistiques, inspirées de la vitalité d'une époque en pleine ébullition. La vie d'un artiste singulier que je vais suivre avec plaisir !
Commenter  J’apprécie          80
Une plongée fantasmagorique tout à fait plaisante et instructive, dans la tête d'un Dali jeune homme.

Cette bande dessinée nous plonge dans les premières années de Salvador Dali, du jeune garçon de Figueras , adolescent fantasque et très décalé, au jeune homme faisant ses débuts aux Beaux-Arts, ses premières amitiés, avec de jeunes garçons qui deviendront tout aussi connus que lui tels que Luis Bunuel ou Frederico Garcia Lorca, ses débuts et ses déboires, ses premiers émois très torturés, jusqu'à son arrivée à Paris, où il découvre les surréalistes.
Nous sommes donc juste avant sa rencontre avec Gala qui deviendra sa muse et sa femme mais qui pour l'instant est l'épouse de Paul Eluard..


Dali ne m'a jamais véritablement touché avec ses tableaux emplis de ses visions, de ses rêves. Je me souviens surtout de l'artiste fou à la moustache extravagante, un personnage théâtralisé, un peu trop excentrique pour moi.
Mais comprendre un tel personnage, et comprendre mes propres réticences voilà une chose qui m'intéresse.
Avant ou après Gala, je ne connaissais guère de choses de toutes les façons.
Alors , commençons la lecture....

La petite pirouette du début vous met tout de suite dans l'ambiance. La bande dessinée commence en 1929, à Paris, Paul Eluard et Picasso discutent dans l'atelier de l'artiste. La conversation porte sur Gala. Paul devrait se méfier de Salvador Dali qui dîne en ce moment même avec sa femme. Il prend son crayon et commence à le croquer sous les traits du chat Mephisto. Celui ci se frotte à Gala, puis prenant vie, l'invite à le suivre en Espagne, à Figueras, le village de son enfance.
Cette entrée en matière est formidable et m'a vraiment incité à poursuivre la lecture. Elle donne le ton, fantasque, fantastique, à l'image des oeuvres de Dali. La suite porte plus sur l'adolescence que l'enfance et passe rapidement à la vie de jeune adulte étudiant des Beaux-Arts.


Le visuel

Pas évident de dessiner sur un maître de la peinture. Clément Oubrerie s'en sort très bien. Des traits fins, une colorisation parfaite, de belles planches dont certaines illustrent les pensées farfelues de Dali avec brio.

Le scénario

Une fois n'est pas coutume, le scénario m'a séduite et complément embarquée. Beaucoup d'événements de la vie du peintre cependant, ne figurent pas ici ou sont à peine évoqués, ce qui ne plaira pas à tout le monde. Beaucoup de petites anecdotes y sont par contre présentes, réelles ou non ?

Mon avis

Plus qu'une biographie, cette BD est surtout une tentative de percer le mystère Dali, d'entrer en quelque sorte dans sa tête. Ce personnage fantasque n'a eu de cesse de brouiller les cartes et de se murer derrière une nuage de fumée, obscurcissant tout volonté de percer sa personnalité hors norme. Les auteurs nous donnent leur vision, une approche sans doute très personnelle qui s'éloigne peut-être de ce qu'on pourrait attendre d'une biographie mais qui pour ma part m'a vraiment séduite. Certains passages sont très intéressants comme cette analyse par Dali du tableau l'infante de Velasquez.
Les petites anectodes, très nombreuses peuvent sembler un peu inutiles et font parfois passer l'artiste pour un simple d'esprit, voir un fou. Il faudrait peut-être que je relise Freud mais pour ma part, il me semble qu'elles sont de petites pièces d'un grand puzzle, celui du cerveau de Dali, une tentative donc comprendre les mécanismes qui l'ont amené à devenir Dali. Une belle entrée en matière qui m'incite fortement à lire le tome 2 .



Commenter  J’apprécie          70
Dali n'a jamais été un être banal. Artiste dans l'âme, il est complètement dans son monde et seule sa mère le comprend. Sur son lit de mort, elle demande au père de Dali lui permettre de faire des études d'art. Dali va alors aller à la découverte du monde.
Ce roman graphique me laisse sur une drôle d'impression que je ne saurai définir .
Je m'y connais très peu en peinture mais étant très connu, je souhaitai en découvrir plus sur ce personnage.
Dali est complètement loufoque. Il a une vision du monde surréaliste, il a une obsession pour les insectes. Dès l'école, ses camarades profitaient de son esprit hors du commun pour lui faire faire des choses pour se moquer de lui. Quand il arrive à l'école d'art, même ses professeurs n'arrivaient pas à le comprendre. Dans sa naïveté Dali, fédère les autres sans vraiment le vouloir.
Puis Dali, va s'intéresser aux femmes et aux hommes et lutter contre ses émotions. Puis adulte, il va prendre pour maîtresse la femme de Paul Éluard. On le voit lutter pour se conformer à la société mais sans jamais y parvenir.
Il m'a été parfois compliqué de comprendre le cheminement de pensée de Dali.
J'ai aimé les dessins qui sont comme coloriés au crayon de couleur.
Il y aura sûrement une suite à ce tome car celui-ci se termine que une fin ouverte.
Ce roman graphique est une jolie découverte.
Commenter  J’apprécie          60
Visages oblongs et yeux en amande à la Brancusi, sourcis et cils esquissés, pupilles rondes, nos personnages évoluent dans un environnement souvent riche et précis, à la perspective savamment imparfaite. Les traits fins confèrent à l'ensemble un supplément de fragilité, un caractère enfantin. le réalisme des scènes se fracasse sur la réalité des imperfections recherchées dans le dessin.

Difficile de commenter ces sublimes cases d'Oubrerie sans mettre en avant le remarquable travail de coloriste de Sandra Desmazières. La palette chromatique utilisée est large. Des couleurs sombres et profondes au plus subtile des tons crème, le réalisme dans les couleurs y est troublant tout en s'attachant à créer une homogénéité dans les planches successives.

Gala sert d'étalon dans cette biographie. En effet, ce 1er tome relate la jeunesse de Dali avant sa rencontre avec Gala.

Une succession de clins-d 'oeil d'expert sur la vie de Dali contribue à attribuer un caractère exhaustif et savant à cette biographie. le caractère loufoque et excentrique du peintre, y est décortiqué dans un contexte historique appuyé.

Un plaisir de lecture.
Commenter  J’apprécie          60
Découvrez l'histoire de Salvador Dali en bande dessinée !
👉 Si comme moi, vous adorez la peinture alors foncez découvrir ce fameux duo de la BD : Julie Birmant et Clément Oubrerie. J'ai toujours été séduite par leur collaboration : d'abord avec Renée Stone, puis en achetant cet été : Pablo. Dès que j'ai vu qu'une histoire allait paraître sur la vie de Dali, je n'ai pas su résister ; tant pour l'amour que je porte à son art, mais aussi parce que finalement on sait très peu de choses sur sa vie !

La nouvelle bande dessinée de Julie Birmant et Clément Oubrerie aux éditions Dargaud sur Salvador Dali
La nouvelle bande dessinée de Julie Birmant et Clément Oubrerie aux éditions Dargaud sur Salvador Dali
🔎 Ma critique express : j'ai aimé ❤️
– le style graphique qui rappelle au passé
– Retrouver le chat célèbre, de Dali
– Les rencontres avec les autres artistes
– La découverte de sa « jeunesse »
– Une adaptation grand public !

La nouvelle bande dessinée de Julie Birmant et Clément Oubrerie aux éditions Dargaud sur Salvador Dali
La nouvelle bande dessinée de Julie Birmant et Clément Oubrerie aux éditions Dargaud sur Salvador Dali
🔎 Pour ceux qui veulent en savoir plus :
👉 Si je connais très bien les oeuvres surréalistes, quand j'étais en école d'art, je n'ai jamais étudié la vie de ces artistes en profondeur. Souvent, on nous expliquait plutôt leurs intentions, leurs époques, mais on ne prenait pas le temps de comprendre « comment ». Parce que leur passé et leurs histoires influencent forcément leur art.

A travers ces premières pages, on comprend que Dali était déjà un surréaliste dans l'âme. Complètement à contre courant de sa famille, très terre à terre, il ira en école d'art grâce au souhait de sa mère.

❤️ Soyez tranquilles, ce scénario est accessible à tous et c'est ça le grand plus de cette bande dessinée prévue en 3 tomes.

👉 D'ailleurs, je me suis tellement laissée porter par cette histoire, que je m'en vais direct lire Pablo !
Lien : http://www.drawingsandthings..
Commenter  J’apprécie          50
Merci à @netgalleyfrance  et @dargaud
pour le service presse.
#dali #bandedessinee

Une lecture très différente de ce que je lis habituellement. Mais une bande dessinée mettant un scène la vie de cet artiste, je ne pouvais pas passer à côté !
J'avoue que lire sur liseuse en noir et blanc a un peu gâché mon plaisir. Dali, c'est la profusion de couleurs, retracer sa vie en tons de gris est un peu un non sens. Je l'aurais encore plus apprécié dans sa version papier.

Ce tome retrace le tout début de sa carrière et nous permet de découvrir son caractère déjà farfelu. Nous rencontrins quelques grands noms de l'époque : Luis Bunuel, Garcia Lorca, Paul Eluard, Picasso... Toute une époque qui a vu naître tant de grands talents.

Même sans connaître l'oeuvre du peintre, il est très intéressant de le découvrir à travers ces pages.

Une lecture que j'ai vraiment appréciée et qui me donne envie de découvrir la suite, en couleurs cette fois.
Commenter  J’apprécie          50
Dali, tome 1 et intitulé avant Gala.
Je sais que Gala va être sa muse et qu'elle a été l'épouse d'Eluard et si on en croit Picasso il ne serait pas jaloux ! Nous sommes en 1930 dans l'atelier de Picasso de la rue de la Boétie et le jeune Dali va rencontrer Gala. Picasso va croquer Dali en chat Mephisto, un chat qui prend vie, se frotte aux jambes d'une Gala qui se baisse et le caresse, et le chat aussitôt de l'emmener avec lui dans son passé, sa jeunesse, et pour commencer à Figueras, ville de Catalogne.
Grâce à de belles planches, nous allons découvrir la jeunesse et l'adolescence de Dali avant sa venue à Paris. J'ai beaucoup aimé découvrir sa vie, ses premières frasques, la relative tolérance de ses parents. Son père t sa soeur l'attendaient quand il postule aux Beaux Arts, puis son désir de partir à Paris. Sa rencontre avec Buñuel et Garcia Lorca, leurs espoirs de gloire, leurs désirs de créer, d'innover, de découvrir et leur installation à Paris. j'ai apprécié ce tome et il me tarde de découvrir les suivants et découvrir encore la vie de cet énergumène qui avait fait de Perpignan le centre du monde.
#Dali #NetGalleyFrance
Commenter  J’apprécie          40
Petite déception à la lecture de ce Dali tome 1. Et pourtant, que de bonnes choses il contient. La 1ère tient au personnage lui-même, parfaitement réussi, dans le trait et la psychologie. Omniprésent, il nous tient du début à la fin. le dessin dans son ensemble est un atout de l'album. On y sent le respect pour les aînés - le jeune Dali, plutôt solitaire, fréquente les musées où ses amis ont tous plus de 100 ans si ce n'est 300, comme Velasquez - le goût du trait d'humour ou d'humeur pourvu qu'il soit d'esprit et rapide et le soin mis à poser des décors justes dans les pas ou le sac de Dali, de Madrid à Paris. le flou que je ressens à la lecture provient de la narration où le 1er épisode parisien riche de rencontres l'est aussi d'un certain désordre. Les lieux et l'anecdote l'emportent sur le fond et le sens. Est-ce voulu ? le reste, l'enfance, les études, le lien avec le père et la rencontre avec Gala est tout à fait réussi. Et donne finalement envie de retrouver et Dali et Gala dans le prochain tome.
Commenter  J’apprécie          40




Lecteurs (144) Voir plus



Quiz Voir plus

Les personnages de Tintin

Je suis un physicien tête-en-l'air et un peu dur d'oreille. J'apparais pour la première fois dans "Le Trésor de Rackham le Rouge". Mon personnage est inspiré d'Auguste Piccard (un physicien suisse concepteur du bathyscaphe) à qui je ressemble physiquement, mais j'ai fait mieux que mon modèle : je suis à l'origine d'un ambitieux programme d'exploration lunaire.

Tintin
Milou
Le Capitaine Haddock
Le Professeur Tournesol
Dupond et Dupont
Le Général Alcazar
L'émir Ben Kalish Ezab
La Castafiore
Oliveira da Figueira
Séraphin Lampion
Le docteur Müller
Nestor
Rastapopoulos
Le colonel Sponsz
Tchang

15 questions
5279 lecteurs ont répondu
Thèmes : bd franco-belge , bande dessinée , bd jeunesse , bd belge , bande dessinée aventure , aventure jeunesse , tintinophile , ligne claire , personnages , Personnages fictifsCréer un quiz sur ce livre

{* *}