La divination dans l'Antiquité

La divination est omniprésente dans l'antiquité, impliquant une certaine idée du destin et des dieux, auxquels on présente des offrandes et des sacrifices et dont on tente de déchiffrer la volonté qui se manifeste à travers différents signes. Ce "Que sais-je?" en explore certains aspects en Grèce, en Étrurie et à Rome. En Grèce d'abord, les oracles sont populaires : au sanctuaire de Delphes consacré à Apollon la pythie reçoit et transmet les messages du Dieu. En Étrurie les haruspices observent les entrailles des animaux sacrifiés. Leur prestige se maintiendra longtemps à Rome. Les mauvais présages sont le plus souvent liés à une souillure et à la colère des dieux. Une autre technique divinatoire importante, les auspices ou les augures, concernait le vol et le comportement des oiseaux. Quant aux prodiges, foudres, séismes, tempêtes, comètes, hermaphrodites, phénomènes anormaux de la nature, etc., ils sont signes de périls. Raymond Bloch, l'auteur de ce "Que sais-je?" les évoque en citant des auteurs latins, des historiens ou des poètes, tels que Tacite, Suétone, Virgile, etc. Les "Que sais-je" , confiés à des spécialistes, sont toujours passionnants à lire.