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Court roman aux destins croisés, Accès direct à la plage se joue des stéréotypes et de ses personnages attendus. Ici, les nouvelles se succèdent et les destins se croisent en un ballet incessant. Un accès direct aux âmes qui composent les pages de ce court roman qui aurait peut-être mérité un développement plus important. Une oeuvre très courte qui laisse le lecteur un peu frustré de ne pas en apprendre davantage sur ces êtres aux multiples visages qu'il accompagne pas à pas. Un puzzle humain, délicat, pour une oeuvre cependant bien courte sur le temps qui passe, et ne nous laisse pas de souvenir impérissable.
Lien : http://leblogdeyuko.wordpres..
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Tous les sentiments, pensées, doutes sont exprimés par les personnages de ce court roman-chorale, personnages qui se croisent se retrouvent quelquefois sans se connaitre, au gré de 4 décennies lors des vacances d'été.
Une vraie réussite.
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Je m'attendais à lire un "petit livre d'été", avec sujets légers, un livre de plage, quoi!...

J'ai été TRES agréablement surprise par la qualité narrative de ce petit livre!

C'est un livre dense car il nécessite de la part de son lecteur une grande attention quant aux propos tenus par les protagonistes. L'auteur y met à disposition quantités de petits détails permettant au lecteur de lier les différentes histoires racontées par chaque personnage en des lieux différents et à des époques différentes.

Un très bon moment de lecture quelque soit la saison....
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Je ne sais pas pourquoi, mais je n'ai pas accroché.
N'était-ce pas le moment idéal pour lire ce court roman roman? C'est possible.
Quatre époques, de 1972 à 2002, quatre lieux de villégiatures, un panel de personnages. Leur récit n'est jamais très joyeux, et chacun conte à la première personnage du singulier un récit plus ou moins douloureux.
Forcément, à la fin, toutes les histoires se croisent, et cela reste quand même assez subtil et bien écrit.
Mais voilà, je n'ai pas réussi à entrer dans leurs histoires. Tant pis.
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Il ne paie pas de mine ce court roman, 120 pages tout juste dans sa version Pocket, dont la couverture illustrée au crayon pastel par Redge nous annonce à l'aide d'une police fantaisie "Un accès direct à la plage".

Sous la plume de Jean-Philippe Blondel, qui signait avec ce titre son premier roman, apparaissent différents personnages, multiples narrateurs de cette histoire aux quatre coins des côtes françaises : des plages landaises de Capbreton à celles d'Arromanches en Normandie, en passant par le sable chaud de la Côte d'Azur à Hyères et les étendues sableuses de Perros-Guirec en Bretagne. Ce récit étalé sur 30 ans de 1972 à 2002 fait part des anecdotes de vacances, petits fragments de vie de personnages simples que rien ne semble reliés, de leurs tourments, des leurs envies, de leurs souvenirs. Et pourtant tout au long du livre, nous allons retrouver ces protagonistes attachants à divers stades de leur vie, à travers les "pensées" des autres narrateurs et ainsi, nous rendent compte que ces multiples histoires n'en font qu'une. Talentueux, ce Jean-Philippe Blondel qui, depuis ce roman, en a écrit beaucoup d'autres, un univers que l'on a envie de découvrir après la lecture de cet "Accès direct à la plage" à l'écriture simple mais efficace, sans fioritures. Même s'il faut cependant, de temps à autre, feuilleter les pages dans le sens inverse de lecture, pour revenir en arrière et se remémorer tel ou tel personnage, qu'un autre narrateur évoque dans ses "pensées", rapprochements nécessaires pour être certain de tout comprendre de cette histoire débutant avec les impressions enfantines de Philippe Avril, jeune garçon de moins de 10 ans et qui finit, pour boucler la boucle, avec ce même narrateur, âgé de 39 ans.

Une bien belle découverte que ce court roman qui ne paie de mine.
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La Feuille Volante n° 1387 – Septembre 2019.
Accès direct à la plage - Jean-Philippe Blondel - Éditions Delphine Montaland.
Ce court roman qui ressemble plutôt à un recueil de nouvelles se décline à la fois dans le temps et dans l'espace, mais comme son titre l'indique, aux abords de la plage. le lecteur est ainsi entraîné de la Bretagne à la Méditerranée et aux côtes de la Manche, de 1972 à 2002 à travers de petites aventures de vacances vécues par Philippe, Vincent, Maud, Eva...
On n'échappe pas à l'ambiance estivale vue par les adolescents, le père, la mère de famille, les voisins, une galerie de portraits un peu stéréotypés où chacun des intervenants conte pendant cette période, à la première personne, comme sur le ton de la confidence, son expérience, une tranche de sa vie, avec ses malheurs, ses rencontres, ses amours éphémères, ses envies, ses fantasmes, ses espoirs, ses déceptions. On n'échappe pas non plus à l'incompréhension et à l'opposition entre les générations, au sein même de la famille qui pourtant a été un repère et qui maintenant devient un lieu insupportable qu'on aspire à quitter, à la peur des adolescents de devenir comme leurs parents... On a droit aux propos de racisme ou de l'homophobie ordinaires, aux vannes à deux balles des pères plus ou moins avinés et aux discussions de chiffons des mères, avec des vieux souvenirs qui reviennent, obsédants, des regrets du temps passé, la certitude "que c'était mieux avant", des remarques désabusées sur le monde et cet amour auquel on a cru un temps et qui s'est envolé définitivement pour laisser place à la routine, à la jalousie, au mensonge... On s'étonne parfois de ce qu'a été notre vie qu'on voyait bien autrement au départ et qui sait imposée à nous, petit à petit, insidieusement, sans presque qu'on s'en rende compte. Peu à peu on voit apparaître des liens qui existent entre les différents personnages, de toutes origines et de tous âge, banals ou originaux, ce qu'on ne soupçonnait pas au début. Il faut quand même revenir un peu en arrière pour les renouer entre eux.
En face de tout cela il y a cette envie d'écrire pour ne rien oublier, pour créer quelque chose d'original à partir de cela, pour exorciser un passé plein d'insatisfactions, ou peut-être, pour un jeune auteur qui rêve de venir écrivain, ce désir de se lancer dans un monde inconnu tout en se heurtant au paradoxe de l'écriture, celui de vouloir s'exprimer et de ne pas pouvoir le faire pleinement.
On a l'impression de connaître tous ceux qui ainsi se livrent parce que, plus ou moins, on leur a ressemblé pendant quelques temps à ce moment de l'année qui est le symbole de la fête, du farniente du soleil et où souvent tout se révèle.
C'est le premier roman de Jean-Philippe Blondel. Ce livre se lit vite, sa lecture n'est pas désagréable, son style ordinaire, mais j'avoue m'être un peu ennuyé vers la fin

©Hervé Gautier.http:// hervegautier.e-monsite.com
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1er roman de Blondel,

court,

tout en légèreté,

qui fleure bon l'estival, chassés-croisés d'une galerie de personnages (l'ado, la mère/le père de famille…) qui évoluent au fil de quatre plages, de Capbreton en 1972, à Arromanches en 2002…

Chaque partie (4) construite autour de cinq narrateurs, qui évoquent un épisode, une tranche de vie, comme un souvenir intime,

c’est comme découvrir l’histoire par un petit bout de la lorgnette, et_________

agencer les pièces d’un puzzle avec Philippe Avril qui ouvre et clôt le roman, entre-temps, trente années se sont écoulées,

le petit garçon a grandi.

Le temps passe mais les velléités et traces laissées par les vacanciers se ressemblent, un genre d’universalisme, le doux ballet des épisodes de vacances: les familles et le traditionnel « club Mickey », les célibataires et les conquêtes prometteuses, les couples…Ce court roman se lit comme une petite vague déferlante qui suit le flux et reflux de la marée…
Lien : https://lecturesindelebiles...
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Une vingtaine de personnages se croisent (et s'entrecroisent) en vacances sur 30 ans et sur 4 plages différentes. Ambiance de vacances mais problèmes graves. Des petites histoires qui semblent sans lien mais se révèlent toutes liées les unes aux autres. Ces liens apparaissent progressivement, par petites touches. Ce roman fait penser à un film de Claude Sautet
Style original : c'est un peu comme un puzzle car chaque chapitre fait intervenir un personnage différent qui parle à la 1ère personne (c'est déroutant au début et j'ai dû faire des retours en arrière pour m'y retrouver).
Roman atypique et dense qui mérite une seconde lecture pour l'apprécier complètement.
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Si beaucoup d'entre vous ont découvert l'auteur avec « 6h41 », c'est avec ce titre de saison et offert par Pocket que j'accède à son univers. Un roman court où s'entremêle de nombreuses vies, celle de personnages n'ayant pas grand-chose en commun et qui ne se seraient sans doute jamais rencontrés sans les locations saisonnières à la plage.


J'ai trouvé cet entrelacs agréable, surtout au début où les personnages étaient encore clairement identifiables. On fait directement connaissance avec les personnages en entrant dans leurs pensées, c'est vivant, enlevé ; Certains passages vous parleront sûrement en faisant appel à des sensations ou observations expérimentées durant des vacances à la plage. En lisant les propos, sentiments et impressions de chaque personnage, on reconstitue leurs rencontres et les liens qui se tissent, volontairement ou non, entre eux au fil des ans, de 1972 à 2002.


« Je suis en vie.
Je pourrais passer des heures comme ça, accoudée au parapet, à regarder l'océan qui recule et qui avance. L'océan calme. Vous le regardez, il est immuable.
Et vous sentez l'immensité du monde, vous sentez que vous n'êtes qu'une poussière dans l'univers, et que, en fin de compte, tout ça n'a pas beaucoup d'importance.
Alors vous rejetez la tête en arrière et vous commencez à sourire. »


Mariage, divorce, reconstructions, homosexualité, viol, perte d'un enfant, tromperies, etc… le principe d'assister au panorama de ces vies, et aux incidences qu'auront des situations de vacances sur leurs vies à tous, est intéressant. Cela nous est raconté à la fois en accéléré (puisque 30 ans de vacances tiennent en 110 pages) et en même temps simplement à l'aide de ralentis sur certains événements ou pensées importants.


« Tous les matins, je passe devant le club Mickey.
Au club Mickey, ils ont des balançoires, des toboggans, des monos bronzés en tee-shirt, et surtout ils ont une piscine.
Ma mère dit que c'est ridicule, une piscine sur le bord de mer.
Moi, je ne trouve pas.
Puis, j'entends leurs voix. Ils crient, ils rient, ils s'amusent, eux.
Parfois on en voit un qui dépasse.
C'est quand ils montent tout en haut du toboggan qui se jette dans la piscine.
Quand j'aurai des enfants, ils seront tous inscrits au Club Mickey. »


Le bémol de ma lecture c'est qu'au bout d'un moment, devant le nombre de personnages et leurs liens très succintement exposés donc pas toujours évidents à appréhender, leurs relations ont parfois été un peu confuses car trop succintement décrites pour moi le temps de situer qui était la personne objet du chapitre que j'entamais.

*****

Au final, c'est un roman agréable par son thème mais dont l'enchaînement des personnages peut vous embrouiller un peu si vous n'y prenez garde. L'ensemble reste léger malgré quelques drames. J'ai eu parfois l'impression de bien connaître ces gens puisqu'on lit leurs pensées les plus profondes, et en même temps de les survoler un peu trop superficiellement tant les personnages et les années s'enchaînent en peu de pages.

Cette impression de survol et de vue d'ensemble en fait un livre à prendre sur la plage, pour être dans l'ambiance et surtout pour sa légèreté qu'il conserve jusqu'à la fin, comme si les épreuves coulaient sur les protagonistes parce qu'au final, c'est tout cela, la vie. Un roman qui roule tout seul entre deux plus consistants et dont l'idée est sympa, mais qui, je pense, ne me marquera pas longtemps par manque d'attachement aux personnages, de clarté dans le tissages des liens et de profondeur, dus en partie je pense au format court de l'oeuvre.

Lien : http://onee-chan-a-lu.public..
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Lundi de Pentecôte pluvieux, la maison est calme, je furète dans ma bibliothèque à la recherche d'un petit livre facile à lire et divertissant et je retombe sur ce court roman de Jean-Philippe Blondel, lu il y quelques années déjà.

Je ne gardais qu'un souvenir vague de ce livre et je m'y suis replongée avec un grand plaisir. Loin d'un futile roman de plage, l'auteur nous offre au contraire un roman intense, plus grave qu'il n'y parait de prime abord : la nostalgie du passé, les désillusions, les rêves de jeunesse bien vite rangés au fond d'un placard, les occasions perdues, les virages à 180 degrés ...

Un livre à relire tous les 10 ans pour faire son petit bilan introspectif.
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