Je suis ton frère lombard, l’avorton du diable. Rappelle-toi ce qu’on oublie : j’étais à tes côtés dans le sein maternel. Tu as sucé mon sang, tu as tété ma vie, recrachant dans mes veines ton pus et tes sanies. Et je t’aimais, pourtant, comme un frère ignoré. Je suis ton double d’ombre, ton frère des lombes, moisissure poussée au ventre nourricier. Je te regarde et tu es beau, mon frère, tu es beau d’être né en me recrachant comme un noyau de l... >Voir plus