Julie, Claire, Cécile, tome 8 : À plein coeur !

Julie, Claire et Cécile ont fini le lycée. C'est l'occasion de prendre un nouveau départ et toutes ensemble. Adieu papa et maman et bonjour la collocation. Même en fixant des règles, la cohabitation ne se fait pas en toute quiétude. La procrastination est un fidèle compagnon. Par conséquent, cela amène les filles à se crêper le chignon très régulièrement. Les garçons sont passés un peu au second plan. Les dissensus deviennent plus le coeur de cet album. Entre les tensions autour du ménage, de la cuisine, de faire les courses arrivent quelques autres rebondissements. Par exemple, le fameux propriétaire qui vient faire un contrôle à cause de la gardienne. Elle représente l'image cliché du personnage observant tout le monde en médisance, une forme de jalousie de classe. N'oublions pas que la série repose sur des stéréotypes très marqués. Bien que les filles soient plus adultes, elles restent égocentriques et superficielles. Elles critiquent les affiches publicitaires montrant des femmes trop minces. Pourtant en rentrant, elles se pèsent. le petit changement se voit avec la critique de l'attitude de certains garçons qui les évaluent comme des produits de consommation. Donc elles aussi tentent de faire pareil. Forcément, le retour est bien différent. Ils sont ravis et deviennent trop insistant par la suite. Faut-il trouver normal l'attitude de ces hommes? On a l'impression que les femmes méritent bien ce retour. Elles doivent être à leur service et faire en sorte de leur plaire. D'ailleurs, elles sont jalouses des autres qui peuvent détourner le regard des hommes d'elles. C'est navrant. Faut-il s'étonner outre mesure quand on sait que c'est un regard d'un homme qui réalise une série pour adolescentes? Quel exemple cela leur donne aussi? Soit superficielle et tais toi? Et aussi, elles ne travaillent pas, ne vont pas à la fac. Les parents leur donnent de l'argent qu'elles dépensent souvent en futilité. Est-ce qu'il faut vraiment le commenter? Non, cela reste cohérent avec le reste. Bien que cela permet de faire des blagues cela reste encore trop stigmatisant.