Merci encore aux éditions Héloise d'Ormesson de me faire confiance pour l'envoi de ce service presse!
Janine Bonaggiunta nous offre ici le récit du procès de sa cliente,
Valérie Bacot. Vous avez peut-être entendu son nom dans les médias, elle a fait l'actualité pour avoir tué son mari, elle était victime de violences conjugales. Ce genre de récit n'est pas très réjouissant mais j'apprécie énormément m'informer sur ce sujet et lire des témoignages, des autobiographies de femmes inspirantes qui se battent pour faire évoluer la société et les mentalités.
Ici, l'avocate pointe encore une fois du doigt les failles du système judiciaire français, en soulignant le fait que lors de ce genre de procès, les avocats des parties civiles ne sont pas assez formés sur le sujet des violences conjugales et posent inlassablement les mêmes questions, “pourquoi vous ne vous êtes pas défendue?”, “pourquoi vous n'avez pas porté plainte?”, ce genre de questions inutiles face à quelqu'un dans ce cas-là, sous emprise. On évoque souvent le syndrôme de la femme battue, que peu de gens comprennent.
Je suis admirative de cette avocate qui fait tout pour se former sur le sujet, pour comprendre et aider au mieux ses clientes. Je suis admirative de sa cliente,
Valérie Bacot, qui s'est finalement défendue pour protéger ses enfants. Je lui adresse mon soutien et beaucoup de courage pour se remettre de cette vie passée à souffrir, à s'écraser, à survivre, à craindre chaque instant.
Je pourrais sincèrement en parler pendant longtemps car c'est un sujet touchant et difficile, mais aussi révoltant à bien des égards. Ce livre est très court, on ne rentre pas forcément dans les détails de la vie de la cliente, mais je peux vous conseiller l'autobiographie d'
Alexandra Lange (chronique déjà sur mon compte), une autre femme victime de violences conjugales qui a tué son mari, et dont Maître Bonaggiunta était déjà l'avocate. Elle a défendu de nombreux cas comme celui-ci, notamment celui très médiatisé de
Jacqueline Sauvage.
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