Considérant que sa vie n'est pas assez captivante pour être racontée, c'est sur les traces d'Ismaël, son ami vagabond et poète mystérieusement disparu quelques mois auparavant, que Paul, un écrivain raté, va se lancer. Sous couvert de l'écriture de son roman, “L'inquiétude”, c'est en réalité un voyage introspectif que Paul va mener, parcourant les souvenirs d'une jeunesse perdue qui ne se laisse pourtant pas oublier. de Paris à Berlin, de Naples à Tanger, de Moscou à Buenos Aires, se dessine le paysage mélancolique de vies éparpillées qui autrefois ne faisaient qu'une.
Les Étrangers est le roman de la nostalgie, d'un passé immuable qu'on aimerait oublier, mais qui nous a forgé. C'est le roman des vies qu'on a croisées, aimées, adorées, mais qui ne reviendront jamais. C'est le roman qui remet en cause la quête de l'idéal, qui nous fait perdre nos repères, entre témoignage, image, langage et fiction. Puis fini par se perdre lui-même, confondant la réalité avec la mer peinte sur une toile de Courbet.
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Lire Les Etrangers, de Clément Bondu. Le relire. Avoir envie d’y revenir. Que se passe-t-il donc avec ce premier roman pour que l’on peine à le quitter ? Rien et tout : une jeunesse qui s’en va, un désir d’écrire qui naît.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Clément Bondu revient sur son premier roman « Les Étrangers », paru le 2 septembre, dans lequel s'entremêlent les destins de Paul, Ismaël et Marianne. Livrés à la contemplation de leurs propres souvenirs, ils plongent le lecteur dans une traversée onirique qui les mènera de Paris à Tanger, de Sète au détroit de Gibraltar.
Musique - Jean Baptiste Cognet, tohaj.beats