Je n'ai pas été tendre avec
Pierre-Alexandre Bonin (mon réviseur, pour que tout soit dit) dans mon billet sur son premier roman, que j'avais apprécié, mais dans lequel j'avais relevé quelques faiblesses. J'avais donc des craintes à l'idée de commencer ce deuxième tome (ce qui explique le décalage entre la sortie du livre et ce billet). Toutefois, j'ai été agréablement surprise.
D'abord, l'auteur va pêcher allègrement dans les personnages les plus terrifiants du folklore québécois pour concocter une intrigue riche en rebondissements, avec une série d'enlèvements d'enfants, des évènements troublants au Musée de la civilisation en lien avec la cage de la Corriveau et l'apparition du Windigo. Mention spéciale au Bonhomme Sept Heures, génial dans sa description avec toutes ces montres.
Ensuite, l'écriture est plus fluide, plus maitrisée. On sent moins l'hésitation et davantage le plaisir, ce qui est toujours bon signe (même si parfois certaines résolutions restent faciles : je voudrais un Diable plus mordant !). Il y a beaucoup d'éléments entremêlés et certains auraient pu être approfondis (on en revient aux émotions de l'héroïne qui, s'ils ne nourrissent pas directement l'intrigue, sont mises de côté), mais ce tome met la table pour une finale haute en couleur. À suivre!
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