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3,81

sur 418 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Ce livre est posé sur une étagère depuis longtemps. Je ne sais pourquoi je ne l'ai pas lu plus tôt.
Et bien, c'est en cette période de confinement que je m'y attaque. C'est presque d'actualité. Presque !!!
Mais ici, c'est apocalyptique. Un monde totalement détruit, une humanité à la limite de la disparition. Tout est gris, tout est enseveli sous la lave et les cendres. Les humains ne sont plus qu'une poignée éparpillée sur la Terre. C'est un monde mort qui s'offre aux quelques survivants. L'humain est poussé dans ses retranchements. Il doit survivre, ou tenter de survivre.
Je me suis laissée happée par l'histoire... J'ai beaucoup aimé. Une belle surprise !
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Je déteste les scénarios catastrophes, ou le monde péri sous les coups d'une éruption volcanique ou d'un séisme de magnitude 24 sur l'échelle de Richter .
Quand mon mari regarde ce genre de film c'est le meilleurs moyen pour me faire fuir le salon.
Alors quand j'ai attaqué les premiers chapitres de ce roman dans ma tête ça a fait : " Argh !! pourquoi tu n'as pas lu la quatrième de couverture ! Tu as choisi le seul Bordage que tu vas détester !"

Et bien non ! parce que Bordage est un formidable conteur et qu'il aborde le sujet complètement différemment. Ce n'est pas tant la catastrophe qui intéresse l'auteur mais tout simplement le comportement humain. L'homme devient un loup pour l'homme (ce qu'il est déjà au demeurant) pour sauver sa peau, il devient tortionnaire pour appuyer sa domination, ou utilise ses atouts pour arriver a ses fins.
Alors oui ce roman c'est du Bordage tout craché, mais un Bordage différent. Dans ce roman il n'est absolument pas question d'une critique du système mais d'une mise en évidence de ce que l'homme peut faire lorsqu'il est confronté à une situation extrême, mais également aux mutations que le corps, l'esprit ou la nature peuvent subir pour s'adapetr au mieux a un écosystème hostile.

Je n'ai pas complètement été convaincue par le personnage d'Alice. Tout simplement parce que en tant que mère je crois que je pourrais me transformer en lionne (voir pire) si on touchait a un seul cheveux de mes enfants.
Mais d'un autre côté, avec sa vision des choses, Bordage démontre que nous sommes tous différents et que la sécurité de nos enfants ne passe pas toujours pas des actes inconsidérés... mais parfois par des actes "plus posés".

Au final, j'ai fortement apprécié ce roman .. et ce n'est pas encore celui ci qui fera baisser mon appréciation de ce grand auteur Français.
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Dans la lignée de ces précédents romans post apocalyptiques (dont l'extraordinaire trilogie "l'évangile du serpent" - "l'ange de l'abîme" - "les chemins de Damas"), Bordage nous plonge dans une terre détruite et un road-trip tendu.
L'auteur propose les thèmes qui lui sont chers : la "capacité" de l'être humain à se transformer en animal lorsque son environnement est bouleversé, mais aussi (et surtout) l'espoir qu'une petite partie des hommes saura tirer l'humanité vers le haut malgré les difficultés.
Mélangeant action, réflexion et une pointe de fantastique, travaillant particulièrement ses personnages du point de vue psychologique, Bordage utilise les ingrédients qu'il affectionne : paranoïa, écriture rythmée, scènes sordides et une lueur d'espoir pour éclairer l'horreur ambiante.
Bordage est un conteur hors pair et son personnage de petite fille est tout simplement fantastique.
Bon, il faut l'admettre, l'histoire n'est pas toujours d'une folle originalité, ça sent un peu le déjà-vu, mais l'auteur la transcende grâce à son grand talent.
Lien : http://gruznamur.wordpress.com
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Franx (François-Xavier) a beaucoup lu sur l'écologie, les menaces qui guettent notre planète, il sent la grande catastrophe proche et a décidé il y a quelques années, avec des amis, de construire dans le Périgord noir un gigantesque bunker, inviolable. Il a tout étudié en détail, l'épaisseur des murs, le renforcement, du toit des clôtures, la nourriture en quantité suffisante et la ventilation pour que les denrées alimentaires ne s'abîment pas. Il l'a appelé « le feu de Dieu » Les amis l'ont aidé, mais agacés par sa « paranoïa » et sa gestion stricte du domaine, peu à peu ils quittent le navire.
Sa femme Alice a des doutes et se détache de lui. Au début du roman, Franx doit s'absenter pour aller régler l'héritage de sa tante qui vient de décéder. Il se promène dans Paris, attendant le rendez-vous avec le notaire. Pendant ce temps, le dernier couple qui restait au « feu de Dieu » en profite pour quitter les lieux. Il ne reste que Jim venu au domaine avec un couple et qui reste car il veut rajouter Alice à son tableau de chasse.
C'est à ce moment-là que la catastrophe arrive. D'abord, les séismes qui se répètent, la Seine qui disparait de façon spectaculaire dans les profondeurs de son lit qui se retrouve à sec. Les volcans entrent en éruption tout ne devient que misère et désolation.
Franx avait tout prévu sauf qu'il serait à cinq cent km du « feu de dieu » quand les évènements se produiraient, laissant sa femme Alice et ses enfants Zoé et Théo seuls avec un fou, un pervers narcissique et lubrique.
On assiste au voyage, odyssée serait un terme plus adéquat, d'un homme qui tente de survivre pour rentrer chez lui alors que sa famille tente de survivre à l'abri certes mais dans des conditions désastreuses !!!

Ce que j'en pense :

C'est le premier roman de Pierre Bordage que je lis et j'ai été littéralement envoûté par son écriture. On est dans le roman, on voit la désolation, les émanations de souffre, ce qu'il doit faire pour survivre. On voit la cendre et la neige qui tombent en flocons, le vent glacial (il fait jusqu'à – 50° dehors) nous envahit.
Pierre Bordage alterne dans sa narration : un chapitre pour Franx, ses questionnements, son avancée et le suivant consacré à ce qui se passe dans le « feu de Dieu), ce qui nous accroche de plus en plus car on a envie de connaître la suite, chaque chapitre se terminant par un suspens.
Au cours du chemin il rencontre une femme blessée grièvement qui lui confie son enfant en lui faisant promettre de ne pas l'abandonner. Il apprivoise cette petite fille qui ne parle pas mais sent les choses, les voit de façon prémonitoire. Une relation père-fille s'installe entre eux, ils se donnent du courage mutuellement.
On voit la façon dont évoluent les humains devant une telle catastrophe : ceux qui ne pensent qu'à voler des téléphones et autres gadgets inutiles, ce que la faim peut engendrer, la survie à tout prix n'hésitant pas à exterminer les autres pour un peu de nourriture alors qu'il faudrait plutôt s'unir pour survivre, c'est la jungle, le chacun pour soi. le pire étant la ferme abritant un couple de fermiers cannibales !!!! On voit jusqu'où l'être humain peut être cynique, lâche…
Au « feu de dieu », au contraire, on voit ce qu'un être démoniaque peut déclencher comme peurs pour maintenir sa tout puissance et son emprise sur les autres, frapper une femme ou des enfants, imposer sa loi juste pour imposer, même s'il est dans son tort. On a une très belle description du prédateur, du parasite qui ne fait rien pour améliorer le sort de ses compagnons bien au contraire critiquant la qualité de la nourriture par exemple alors qu'il devrait s'estimer heureux de pouvoir manger grâce aux prévisions de Franx.
On assiste aussi à la transformation de Zoé, la petite fille de 12 ans qui devient une femme peu à peu avec un changement dans son corps sur lequel lorgne le prédateur pour en faire une proie. Se sentant seule, incomprise abandonnée par cette mère qui ne la protège pas assez, elle note tout dans son journal qu'elle est obligée de cacher et se prenant pour Anne Franck, elle s'adresse à son futur lecteur.
Alice évolue elle-aussi, amoureuse de Grax (comme l'appelle Théo), elle se rend vite compte de qui il est réellement et voudrait bien le tuer pour protéger Zoé mais son éducation lui a appris à ne pas faire le mal et que tuer c'est mal, que peut-être l'autre peu changer. Comme toute femme sous influence, elle doute d'elle-même, pense ou espère qu'elle peut se tromper, un homme ne peut pas être aussi mauvais.
Théo est très attachant. Surnommé le microbe par sa soeur, il sent lui aussi les choses, il sait que son père est vivant, il voit des images, des scènes où Franx lutte contre les dangers avec Surya. Ils ont tous les deux ce pouvoir de télépathie qui les rend forts, car ils ne doutent pas. Il s'entraîne dans la cave avec son arc rudimentaire acérant ses flèches…
Un très beau livre pour moi, avec comme trame la catastrophe que l'homme peut engendrer en ne respectant pas la Nature et la réaction des êtres humains dans l'adversité, ceux qui deviennent des prédateurs prêts à tuer pour survivre pour eux-mêmes et ceux qui, au contraire, se bonifient , se révèlent et sortent grandis par l'épreuve.
C'est sûr, on voit venir la fin et c'est le seul bémol, mais on passe un si bon moment…

Note : 8/10

Lien : http://eveyeshe.canalblog.co..
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Pierre Bordage | 492 pages | 2009 | AU DIABLE VAUVERT | le Feu de Dieu
Zoé, fille oppressée et révoltée, aime plus que tout son paternel, quoi que l'on dise sur lui! Celui-ci s'appelle François Xavier, Franx. Et il se retrouve à s'occuper d'un bébé après l'avoir promis à une mourante. Zoé a aussi un frère, Théo, et une mère aimante, Alice. La petite se sent seule... Son amie Julie est partie... Jim, le Grax, lui, est resté, hélas... Alice et Franx s'étaient éloignés sans heurts, et à présent, ils le regrettent bien...
Au dehors c'est la catastrophe, on vit donc en huis clos...
Beaucoup de citations, alors pas mal de contenu pertinent.
Des rats partout comme dans "A Plague Tales" le jeu vidéo sur XBOX !...
Le Grax Jim est invivable à tel point que les petits souhaitent sa mort, notamment la petite Zoé, qui est très vénère.
« Tu crois que c'est si facile de tuer un homme ? Si on le rate lui ne nous ratera pas. Il faut guetter le bon moment, ne lui laisser aucune chance. »
Malgré un talent de narrateur, le récit avance mollement.
Le pitch c'est une famille coincée avec un taré et le père fait ce qu'il peut pour les rejoindre de là où il est… ça traine. Heureusement, c'est fort bien écrit! :-o...
Et FX se tape Charline (huhu !! C'est un de mes surnoms xd) le romantisme est définitivement mort !! ...
(FX C'est François Xavier, le daron)
C'est moins sympa pour Alice qui doit faire la femme objet pour Jim...
Papa essaye de revenir au Feu de Dieu... Espoir...
Lien : https://vella.blog/
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De temps en temps, un bon page turner, pardon, accrolivre, ça ne fait pas de mal, surtout quand il est de qualité.

Le réchauffement climatique peut aller se rhabiller : ici, c'est rien moins que l'inversion des pôles qui advient, déchaînant son cortège de cataclysmes et de désolation sur la planète : tremblements de terre, cendres dans l'atmosphère plongeant la Terre dans une nuit sans fin, pendant qu'un froid polaire s'installe. Plus de refuge, plus de repères, plus de ressources, et il faut pas mal de talent à l'auteur pour parvenir à maintenir néanmoins tout au long de l'histoire une lueur d'espoir.

L'intrigue compte bien sûr son lot de scènes climax un peu too much et de rebondissements parfois capillotractés, mais cela ne dessert pas le roman, dont l'intérêt réside ailleurs : dans l'épaisseur des personnages, crédibles et attachants, et dans la mise en abyme du danger qui n'est jamais aussi puissant que quand il vient se nicher dans leurs faiblesses. On est moins dans "l'enfer, c'est les autres" avec lutte des héros contre des survivants ennemis (bien qu'il y en ait de gratinés) que dans "l'enfer, c'est mes peurs".

C'est que nos héros sont de sacrés loosers : Franx, le père, survivaliste acharné et bâtisseur du bunker le Feu de Dieu, qui ne trouve rien de mieux que de se retrouver à 500 km de chez lui quand l'effondrement advient; Alice, sa femme, qui s'apprêtait à le quitter et venait de se jeter dans les bras du maléfique Jim, erreur qu'elle et ses enfants, coincés au Feu de Dieu et livrés à la bestialité crasse de ce dernier, vont amèrement regretter.

A Paris, Franx n'a qu'une obsession : rejoindre sa famille à Brive.Périple ahurissant, inconcevable, douloureux, baigné de fantastique à travers les yeux de la petite Surya recueillie en chemin, chemin initiatique sur lequel chacun revisite les fondements de son humanité.

Voilà une fable âpre et bien intéressante que nous propose Bordage, en ce temps où l'on se questionne beaucoup sur le monde d'après.
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J'aime beaucoup lire Pierre Bordage. Il comble mon goût pour les livres de survie et les dystopies. Dans « le Feu de Dieu », il met en scène ses protagonistes en France ce qui, de ce fait, semble plus vraisemblable. Ecrit en 2009, il reste très actuel

Tout d'abord, il y a le cataclysme, un bouleversement géologique mondial qui entraîne une nuit éternelle et des températures glaciales, des descriptions qui semblent proches de ce que l'on pourrait imaginer dans ce type de catastrophe.

Le découpage de l'histoire alterne d'un chapitre à l'autre, deux séries de personnages, dans un road-trip d'un coté et un huis clos de l'autre...

Tout d'abord, Franx, ou François-Xavier, le père.
Visionnaire, il s'attendait à la catastrophe et a construit en prévision « le Feu de Dieu », un bunker fortifié autonome, capable de recueillir plusieurs familles. Ce qui a été le cas, au départ mais la promiscuité, les différences de caractère ont fait fuir toutes les familles au fil du temps.
Prit au dépourvu, il est occupé à Paris quand arrive la catastrophe, il entame un road-trip pour rejoindre sa famille, accompagné d'une petite fille qu'il a recueillie en route.

Ensuite, sa famille, installée au « Feu de Dieu » dans une région isolée du Périgord et qui doit s'organiser pour résister aux conséquences du cataclysme. Des familles qui s'étaient installées, il ne reste donc qu'Alice, la femme de Franx, ses enfants Zoé et Théo et Jim, dit le « grax » qui, en l'absence de Franx, va régner en tyran sur la maison...


Pierre Bordage peaufine la psychologie de ses personnages, les rends humains et attachants.
Il croit en l'homme, sa capacité à affronter un environnement devenu hostile mais surtout en l'espoir qu'une partie restera bienveillante et trouvera des solutions aux problèmes rencontrés.
Bordage mêle action, réflexion à un peu de fantastique, utilise son écriture rythmée pour renforcer le suspense de cette course contre la montre. On voit également le chemin parcouru par les deux enfants qui mûrissent, confrontés à des situations hors normes.
J'ai aimé même si l'histoire n'a rien d'original, que certaines séquences sont prévisibles et que la fin heureuse est un peu trop conventionnelle.
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P.Bordage a encore fait fort avec ce livre...non seulement il nous fait vivre un cataclysme brutal en "direct live" en plein Paris, mais il nous offre aussi un huis-clos tout aussi éprouvant que la catastrophe elle-même !
Tout est assez bien pensé dans ce bouquin, y compris les dons que certains personnages développent. J' avoue que lorsque j' étais plongé dans cette lecture, ce petit côté fantastique me paraissait un peu déplacé dans ce scénario, puis, avec le recul, je me dis qu'il était nécessaire. Nécessaire car imaginez-vous à la place des protagonistes ( ceux qui marchent et luttent pour leur survie, et ceux qui attendent le retour des premiers et luttent aussi pour leur survie ) séparés et sans nouvelles les uns des autres... comment trouveriez-vous l'envie et la motivation de survivre face à une situation aussi dramatique ? Surtout que l'auteur ne ménage vraiment pas ses personnages, quel que soit leur âge. Donc finalement, c'est une bonne idée d'avoir intégré à cette histoire une touche de fantastique, car paradoxalement, cela rend ce texte encore plus crédible; alors évidement, cela arrange Bordage, mais cela arrange surtout nos survivants et leur donne une infime raison de continuer à se battre pour vivre.
Pour le reste, c'est vraiment réussi et haletant ! La manière dont est construit ce livre y est surement pour beaucoup : Un chapitre est consacré à la longue marche de Franx et de la petite fille muette, le suivant nous place dans la ferme où sont réfugiés la femme et les enfants de Franx ( sans oublier Jim...) et ainsi de suite. Grâce à ce procédé, nous avons droit à deux histoires qui se déroulent simultanément mais qui sont très différentes. Naturellement, ce principe vient grandement accentuer le suspense déjà palpable de ce scénario catastrophe.
Ce livre n' a qu' un défaut : le dénouement est trop prévisible... Mais ne vous arrêtez surtout pas à cela car vous passerez à côté d'un excellent roman qui, malgré sont évident pessimisme, distille mais contient un message optimiste.


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Le Feu de Dieu est le premier Bordage que je lis qui ne fait pas partie d'une série.
Un seul livre donc, qui se lit très facilement car le rythme de l'histoire vous tient en haleine.
Un roman post-apocalyptique, qui raconte l'histoire de Franx, qui se retrouve à Paris au moment de la catastrophe, alors qu'il avait tout prévu pour survivre dans le Périgord noir dans une ferme isolée appelée le Feu de Dieu.
Alors que Franx va devoir mettre en oeuvre toutes ses ressources pour réussir à retourner chez lui, sa famille, quand à elle est certes restée à l'abri dans leur fortin, mais se trouve confrontée à d'autres difficultés .
J'ai lu ce roman avec beaucoup d'intérêt, les personnages sont attachants, principalement la petite Surya.
Pendant la lecture de ce livre, je n'ai cependant pas pu m'empêcher de faire le lien avec deux autres livres, certes différents, mais auxquels je n'ai pu empecher de penser. La route de Cormac Maccarthy qui évoque aussi un monde complétement ravagé et post-apocalisptique, et Malevil de Robert Merle , qui relate les aventures d'un groupe de survivants à une guerre nucléaire dans un château ( je ne sais plus trop dans quelle région, mais ça n'était pas très loin du Périgord d'après mes souvenirs )
Ces ressemblances n'ont pas entamé mon plaisir à la lecture d'une oeuvre de Bordage que je trouve assez différente des précédentes que j'ai pu lire jusqu'à présent.

Challenge Pierre Bordage
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Un récit post-apo, un de plus oui, j'adore mais à force d'en lire j'ai une impression de tourner en rond.
Ici Pierre Bordage réussi à me faire oublié ça grâce à une intrigue digne d'un thriller et d'une course pour survivre qui va à 100 à l'heure, un veritable page turner mais pas de ceux qui sont lus en une nuit, il est si intéressant qu'on se surprend à freiner notre lecture pour qu'elle dure plus longtemps.

Les personnages sont bien construits, tout le monde est assez attachant mais tout le monde est un peu agaçant en même temps, dans tous les cas de figure on pourra dire qu'ils ont tous du caractère.
Le scénario lui est séparé en deux, d'un côté on suit le héro qui doit faire 500 km à pied avec une petite gamine autiste, le tout en plein apocalypse, de l'autre sa famille qui l'attend sans savoir s'il est en vie mais eux sont coincés dans leur forteresse anti-apocalypse avec un sale bonhomme pervers et méchant.
On fait de drôle de rencontres avec des humains, des rats, des....stop je ne spoilerais pas mais vous verrez c'est assez génial, un petit côté fantastique fait sont apparition au fil de la lecture mais rien de bien dérangeant, ici cela nous apporte même un petit plus vu que ce n'est pas exagéré.

Que vous aimiez le post-apo, le catastrophique, la survie, l'action ou simplement Mr Bordage, vous apprécierez.
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