Une 4e de couverture semblant pleine de promesses... Hélas, à la lecture, elles n'ont pas été tenues.
Comme ce livre m'a été offert, j'ai tenu à persévérer jusqu'au bout. Fort heureusement, il ne comptait pas un nombre faramineux de pages.
L'intrigue en propre partait sur un concept alambiqué : un représentant en assurances lambda (le narrateur, Antony Stovak, marié à Joe-Anna... L'orthographe choisi pour ce prénom m'a fait mal aux yeux à chaque rencontre... Une "preuve" d'originalité...?) voit sa vie bouleversée quand, d'une minute à l'autre - ou presque, plus aucune personne de son entourage ne le reconnaît. Quid de ce schmilblick! Rentrai-je dans un roman fantastique où le surnaturel viendrait "expliquer" cette nouvelle - et dérangeante - donne? Mais non, on reste dans le naturel et c'est là que Mr Bouchery m'a perdue. Non pas que j'attende en particulier du surnaturel. Seulement, le scénario que l'auteur a concocté est cousu de fil blanc. Il semble se perdre dans les propres méandres de sa pelote de noeuds. D'où de récurrents et fastidieux résumés de toute la situation par le narrateur.
Il a également voulu mêler divers genres comme le thriller et l'espionnage, le tout saupoudré de géopolitique et de terrorisme. Au demeurant, pourquoi pas et c'aurait pu être une bonne idée pour s'en sortir.
Mais n'est pas
DOA qui veut. Alors que
Citoyens clandestins et autres ouvrages du mystérieux écrivain à l'acronyme m'ont tenue en haleine tout en déjouant mon radar contre les ficelles trop grosses et/ou peu crédibles (radar complètement subjectif et faillible, néanmoins),
Cadran n'y est pas parvenu. Sa lecture n'est pas une punition, je n'irais pas jusque là. Elle est pourtant loin d'être ce plaisir inégalable qu'on espère en chaque livre.
Au final, un roman qui se lit vite mais s'oublie tout autant.