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Jacqueline Lafond (Autre)René Marichal (Autre)
EAN : 9782221001288
406 pages
Robert Laffont (01/11/1978)
4.11/5   18 notes
Résumé :
Vladimir Boukovsky contre Luis Corvalan : à lire "Et le vent reprend ses tours", on comprend qu'en décembre 1976 Brejnev ait échangé le plus jeune et l'un des plus célèbres des dissidents soviétiques contre le leader du parti communiste chilien.
C'est que Vladimir Boukovsky est de l'espèce des hommes indestructibles. Chassé du lycée à dix-sept ans pour avoir fondé une revue illégale, enfermé dans des prisons ou des asiles psychiatriques (douze ans d'incarcéra... >Voir plus
Que lire après ...et le vent reprend ses tours : Ma vie de dissidentVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
L'auteur nous explique et démontre la puissance de la résistance intellectuelle de quelques dissidents face au régime soviétique dans les années 60/70.
C'est en manifestant en toute légalité et, par là, en étant systématiquement arrêtés et emprisonnés que Vladimir Boukovsky et ses amis , code pénal soviétique à l'appui, voulaient dénoncer au monde l'intolérance du régime communiste.
Leurs actes aboutissaient très souvent à leur internement en asile psychiatrique ou en camp de travail, mais la foi dans la cause qu'ils défendaient, ne les empêchait pas de récidiver. Au contraire, elle leur donnait la force de toujours tenir tête et de toujours résister ... jusqu'à, pour le narrateur, son extradition qu'il avait maintes fois refusée pour cette même raison.
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Descente aux enfers de l'âme humaine.
On découvre la profondeur de la noirceur de l'être dit humain.
Cette force de conviction et de croyance dans l'absolu de l'existence offre les plus belles leçons de choses que l'on puisse jamais espérer.
A lire avec tous le respect que l'on puisse avoir pour ces hommes et femmes qui ont su et réussi à combattre cette ignominie d'âme.
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Vladimir Boukovsky nous entraîne derrière lui dans la contestation du pouvoir soviétique dans les années 60/70. dés son jeune âge i s'est confronté avec le KGB, a connu les prisons et les camps pour avoir défendu les droits de l'homme tout simplement !
Un livre parfois un peu "fastidieux", mais qu'il faut lire pour connaître les réalités de cette époque .
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L'histoire poignante d'un homme malmené par le système soviétique pour penser différemment du système. Mais avant tout, c'est une ode à la liberté, liberté d'être, liberté de penser, mais également fidélité à ses principes et à ses valeurs.

Pour mieux comprendre ce qu'était le système soviétique dans la seconde moitié du 20e siècle.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Chez nous, tout le monde est fonctionnaire...des esclaves du système, des esclaves de la lutte interne pour le pouvoir.
Et si on établissait à Moscou un tribunal comme celui de Nuremberg, aucun juge et aucun procureur ne trouveraient de coupables. Du haut en bas, personne ne croit plus aux dogmes marxistes, mais on continue de s'y conformer, de s'y référer et de se battre en leur nom : c'est une preuve de loyalisme, c'est la carte de pain assurée.
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Je n'ai jamais nourri d'illusions sur le compte de l'Occident.
Des centaines de pétitions désespérées, adressées par exemple à l'ONU, n'ont jamais reçu de réponse.
Et la prétendue " politique de détente", les accords d'Helsinski ?
Nous , en tout cas, dans la prison de Vladimir, nous avons senti dans notre peau qui d'entre eux avait gagné.
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Peu à peu, il commence à distinguer que tout n'est pas aussi facile dans la vie que dans les journaux. Tout le monde vit, à l'exception des grands chefs, en attendant le jour de la paie. Et, plusieurs jours avant de la toucher, on ne joint les deux bouts qu'à grand peine, on emprunte à l'un ou à l'autre. Et si l'on veut acheter un vêtement, un meuble ou un poste de télévision, il faut se débrouiller, faire des économies ou travailler au noir. Et puis, il y a toujours des choses qui manquent : tantôt il n'y a pas de viande, tantôt le beurre disparaît, tantôt ce sont les pommes de terre qui n'ont pas poussé en suffisance. Il y a des files d'attente partout. On finit par ne plus s'en apercevoir, mais on reste debout pendant des heures.
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L'homme s'habitue à tout et, peu à peu, sa peau se transforme en un cuir épais, insensible. Il faut apprendre à ne rien voir autour de soi, à ne pas penser à sa maison, à ne pas attendre la liberté. Il faut faire en sorte que cette vie se déroule à côté de vous, parallèlement, comme si elle ne vous concernait pas. [ ... ] Non, il n'est pas vrai que toute vie vaille mieux que la mort !
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Le vent va vers le midi,tourne vers le nord,tourne, tourne, va et le vent reprend ses tours.
L'ecclésiaste I . 6
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