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EAN : 9782070461707
272 pages
Gallimard (29/05/2015)
3.58/5   33 notes
Résumé :
1918, la guerre est terminée, et Célestin embarque à bord du Rochambeau, un paquebot qui va le conduire vers une nouvelle vie, loin de la France et de la police dont il a démissionné.
Après deux jours de traversée, un cadavre est découvert. Il s'agit de Fernando Barbosa, un journaliste portugais. Le capitaine du navire confie l’enquête à Célestin.
Celui-ci découvre que Barbosa, qui écrivait dans un grand quotidien de Lisbonne, s’intéressait de près à l... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Thierry Bourcy nous convie à suivre son héros Célestin Louise, flic et soldat français dans la guerre de 14-18.
Dès le départ attiré par l'étrangeté de cette démarche littéraire, je me suis donc lancé dans l'aventure.
Sept romans plus tard, tirons-en le bilan et, au vu des quelque 90 critiques déjà émises, allons à l'essentiel.
Le Célestin "soldat" correspond plus ou moins à l'horizon de mes attentes.
Du sinistre quotidien des tranchées aux assauts sanglants et meurtriers, des si courtes "pauses" entre deux montées en première ligne aux permissions aussi rares que frustrantes tant moralement qu'affectivement, de la "camaraderie" du front à l'indifférence de l'arrière avec son défilé de planqués en tous genres (galonnés de préférence)... tout cela est généralement bien rendu, plutôt crédible, non dépourvu d'humour et agrémenté de quelques brins d'antimilitarisme de bon aloi mais sans plus.
Le Célestin "flic" ne m'a, par contre, guère convaincu.
En effet, les intrigues développées par l'auteur tout au long de cette saga se révèlent bien souvent assez faibles d'écriture et de contenu.
D'une part : Énigmes policières abracadabrantes, aux grosses ficelles scénaristiques, sans grandes surprises ni originalité particulière le tout frisant l'invraisemblance - D'autre part : Surabondance des dialogues, pas toujours très élaborés, au détriment d'une narration qui, quant à elle, manque singulièrement de relief, d'épaisseur, de profondeur psychologique et de qualité stylistique.
Mon impression : Romancier en pilotage automatique paraissant essentiellement soucieux de se conformer à un canevas d'écriture soigneusement préétabli à l'instar de ces réalisateurs de séries TV préformatées omniprésentes sur nos petits écrans.
En guise de conclusion, puis-je me permettre de vous donner un conseil ?
Souhaitez-vous plonger dans l'enfer de cette première grande boucherie humaine de l'ère industrielle tout en suivant une enquête policière des plus palpitantes ?
Dégustez alors, sans tarder, la BD Notre Mère la Guerre de Kris (récit) et Maël (dessin et couleur) déclinée en quatre complaintes chez Futuropolis.
Vous découvrirez des personnages haut en couleur, plus vrais que nature, une intrigue minutieusement documentée servie par un graphisme époustouflant.
Tout y est fouillé, travaillé, façonné avec soin, intelligence et sensibilité.
Une pure merveille au scénario finement ciselé, à l'écriture aussi précise que concise.
Vous m'en direz des nouvelles !
PS : Ne vous étonnez pas.
J'ai posté simultanément cette critique sur La cote 512 premier opus apparemment le plus lu de la saga et sur Les ombres du Rochambeau clôturant le cycle et bizarrement (?) le moins lu des sept, espérant, de la sorte, susciter quelques commentaires ...
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Merci à Babélio de m'avoir envoyé ce roman que j'ai lu avec plaisir.
Je suis fan des aventures de Célestin Louise depuis "La côte 512", qu'on trouve en Folio. Dans ce premier tome, Célestin Louise était encore un jeune policier parisien. En ce début de mois d'août 1914, il filait Chapoutel, dit "La guimauve", un cambrioleur célèbre pour vider les hôtels particuliers désertés pendant l'été. Sur le chemin du poste de Police, après une arrestation réussie, Célestin apprenait que la guerre était déclarée...
Commençait alors une saga de sept tomes qui ne s'est jamais départie de sa chaleur humaine malgré toutes les horreurs racontées. C'est ce qui m'a toujours plus chez Célestin, et qui a fait que je n'ai jamais raté un rendez-vous dès que les livres sortaient en Poche. Comme dans tous les romans sur 14/18, il y avait les tranchées, la boue, les rats, les officiers plus ou moins compétents, les copains qui se faisaient canarder, l'absurdité de la mort, le retour impossible à la normale, mais...je ne sais pas exactement comment le décrire...Je ne suis pas du tout spécialiste des romans sur 14/18, mais je n'ai jamais lu ça ailleurs. Thierry Bourcy a réussi à créer un équilibre dans la psychologie de son personnage si attachant. D'un coté, Célestin a été atteint et changé par cette guerre, mais de l'autre, il est resté un "gentil". Quant aux intrigues, elles étaient simples, certains sur Babélio disent "simplistes", mais je dirais plutôt limpides.
Tout cela est encore le cas dans ce dernier tome. La guerre est enfin finie, et je remercie Thierry Bourcy de ne pas avoir tué Célestin. Il est dans paquebot pour les USA où il compte essayer d'être heureux avec Jeanne, qui appartenait aux Brigades du Tigre. Il devra pourtant mener une dernière enquête qui mêle espionnage et superstition, avant que nous lui disions au revoir. Ce n'est jamais simple de se séparer d'un personnage de papier qu'on aime beaucoup, mais là encore Thierry Bourcy a réussi à créer le genre de lien qui fait qu'on est soulagé pour Célestin. Si on ne le reverra plus, c'est parce qu'il va vivre heureux, alors dans ces conditions, je veux bien sortir mon petit mouchoir blanc et depuis le quai, souhaiter bon voyage à notre Célestin et sa Jeanne.
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Merci encore à Babelio pour m'avoir sélectionné lors de la dernière opération Masse Critique.
Avec Les ombres du Rochambeau, Thierry Bourcy achève le cycle des aventures de Célestin Louis. Commencé avec La cote 512 en 2005, voilà presque 10 ans que l'auteur nous régale avec cette série policière.
Célestin Louis, policier de son état avant d'être mobilisé pendant la Grande Guerre, voit ses compétences d'enquêteur mises à contribution pendant le conflit. Les ombres du Rochambeau constitue le 7ème et, d'après la préface de l'auteur, l'ultime opus de la saga.
Pour échapper à ses souvenirs de guerre, à l'ombre de ses camarades morts pendant le conflit, Célestin Louis et sa compagne Jeanne Dauzas embarquent à destination du Nouveau Monde. Ils espèrent fuir une Europe endeuillée et commencer une nouvelle vie en Amérique. Cependant la traversée est marquée par un premier meurtre. le capitaine charge alors notre policier de l'enquête.
Je ne narrerai point la suite pour ne pas gâcher votre plaisir mais sachez que cette dernière aventure voit se mêler espionnage, vision mystique, coalition anti-soviétique et complot catholique.
Comme dans les précédents romans, ce qui fait la force du récit se situe d'une part dans le contexte historique, les polars se déroulant pendant la Première Guerre Mondiale demeurent asses rares, et d'autre part dans la personnalité même de notre héros.
Ici ce n'est plus la Grande Guerre qui est décrite mais les laborieuses années de reconstructions qui s'annoncent : le retours d'une société meurtrie à la vie "normale", la difficile réintégration des soldats à la vie civile...
Ces tensions, cette volonté d'aller de l'avant s'incarne dans le couple que forme Célestin et Jeanne. de mon point de vue, l'intrigue policière en elle-même tranche des précédentes pour au final mettre Célestin et Jeanne face à un choix cornélien.....
Cette saga se conclu donc en beauté!
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Grâce à la dernière Masse Critique, j'ai reçu ce roman de Thierry Bourcy aux éditions Nouveau Monde.
Il met en scène l'ancien policier Célestin Louise qui, à, la fin de la Première Guerre Mondiale, décide de partir vivre aux Etats-Unis avec sa compagne Jeanne. Il pensait en avoir ainsi terminé avec les meurtres et les atrocités mais un cadavre est découvert peu de temps après le départ du bateau sur lequel il a embarqué pour le Nouveau Monde. le capitaine, qui connaît les états d'armes de Célestin, lui confie rapidement l'enquête.

Une enquête policière sans prétention, ni originalité mais qui pourtant demeure fort sympathique. Les personnages sont très vite attachants et le contexte de l'entre-deux-guerres reste plutôt plaisant. Les horreurs de la guerre hantent le personnage principal qui cherche en lui la force de commencer une nouvelle vie. Pas facile car les événements criminels survenus sur le bateau même qui doit l'éloigner des lieux de la guerre semblent plutôt vouloir saper cette force, sensiblement affaiblie au sortir du conflit.
On se prend facilement au jeu, pour peu que l'ambiance des années 20 nous attire. Une histoire qui permet de passer un bon moment sans en garder un souvenir impérissable.
Et je ne dirai pas non à la lecture des autres aventures du héros Célestin Louise !
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Célestin Louise après avoir démissionné de la police , embarque avec sa fiancé Louise à bord du paquebot Rochambeau pour gagner les Etats - Unis ...
Mais un journaliste Portugais est assassiné et le capitaine permet à Célestin de mener son enquête ...
Celle -ci va mener Célestin sur la mystérieuse apparition de Fatima ...
il échappera à une tentative de noyade et après la découverte d'un nouveau cadavre , notre détective sera aux prises avec les services secrets américains ...

Les aventures de Célestin Louise , sont toujours passionnantes et nous font découvrir les années de guerre 14/18...
L'écriture est fluide et les enquêtes toujours bien menées .
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Décidément, remarqua le Cardinal Vorne, le repas en votre compagnie, Monsieur Louise, ne manque pas de piquant.
Je me demande si tout ça est très bon pour l'estomac, conclut Pamela Underwood avec son terrible accent tandis qu'Alan tentait désespérément de capter l'attention de sa fille
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- Allonsn monsieur, gardez pour vous vos rêves du Moyen Age. Nous sommes heureusement dans une époque de progrès et de civilisation.
[...]
- Vous pensez donc que les quatre années que nous venons de vivre témoignent de la grandeur de notre civilisation ?
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- En somme, résuma le commandant Decize, tous ces espions se sont donnés rendez-vous sur mon bateau pour s'entretuer !
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Auteur de la conspiration du globe avec Thierry Bourcy aux éditions 10/18
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