Antoine Varillas
Michel Bouvier (Éditeur scientifique)
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Commandés à Varillas, historiographe du roi, pour glorifier les Médicis, ancêtre de louis XIV, Les Anecdotes de Florence restèrent inachevées, car les premiers livres, et très particulièrement leur audacieuse Préface, déplurent au tout-puissant ministre. Son auteur abandonna son manuscrit, mais il fut édité sans son aveu à La Haye et obtint un succès immédiat qui se prolongea quelq... >Voir plus
Michel Bouvier (Éditeur scientifique)
Note moyenne : /5 (sur 0 notes)
Résumé :
Commandés à Varillas, historiographe du roi, pour glorifier les Médicis, ancêtre de louis XIV, Les Anecdotes de Florence restèrent inachevées, car les premiers livres, et très particulièrement leur audacieuse Préface, déplurent au tout-puissant ministre. Son auteur abandonna son manuscrit, mais il fut édité sans son aveu à La Haye et obtint un succès immédiat qui se prolongea quelq... >Voir plus
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Le gouvernement de Florence était alors populaire en apparence, mais il était tempéré de sorte que les anciennes familles y avaient la principale autorité. Ces familles étaient celles de Strozzi, de Petrucci, de Barbadorus et des Albizzi. Elles n'étaient pas fort unies entre elles, mais elles avaient cela de commun qu'elles obéissaient à celui d'entre-elles qui était l'ainé, et qu'elles en éxécutaient les ordres avec le même zèle que s'il eût été leur souverain. De là vient qu'il ne fut plus difficile à leur chef de les engager à la perte de Cosme de Médicis.(...)
Il n'en fallait pas davantage, pour animer contre Cosme de Médicis un peuple, que l'on prenait par son faible, parce qu'il était extraordinairement avare. On décréta contre sa personne, on s'en saisit, et on le mit dans une prison obscure, dont on fit soigneusement garder les avenues.
Il n'en fallait pas davantage, pour animer contre Cosme de Médicis un peuple, que l'on prenait par son faible, parce qu'il était extraordinairement avare. On décréta contre sa personne, on s'en saisit, et on le mit dans une prison obscure, dont on fit soigneusement garder les avenues.
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