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4,11

sur 5566 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
J'ai tellement vu passer cette couverture de livre, tellement entendu les éloges sur cet auteur et ce roman, que j'ai craqué et l'ai rajouté à ma PAL.

Dans le cadre de "pioche dans ma PAL", le voilà sorti pour 07/2021.

C'est un roman noir. On y parle notamment, de viols, de meurtres, de mauvais traitements.

Chaque chapitre donne le point de vue des personnages, il y a Rose, le curé, Edmond, la mère de Rose et son père aussi.

Les chapitres ont défilés mais avec de la tristesse pour Rose qui est seule, sans défense et si jeune ! La révolte et la colère contre le maître de forge et sa mère, ajoutons aussi le docteur sur la liste. L'envie de secouer Edmond
Sur ce point, on peut dire que c'est une réussite.



Encore un livre qu'il faut lire à un moment donné.
Là, j'ai envie de douceur et de rire. Je laisse donc la plume de Franck Bouysse aux lecteurs qui apprécient ses écrits. J'y reviendrai peut-être dans quelques années.
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Je pense avoir manqué quelque chose ! certes, l'écriture est bien travaillée et l'absence de négation dans le récit de Rose, donne un vrai ton à sa prise de parole, mais noir, c'est trop noir. Une vraie complaisance à ne pas laisser une petite lueur. Alors, vous me répondrez, la vie peut être bien pire dans la réalité. Bien pire... oui sûrement, mais dans un roman,cela m'apporte quoi ? Il me suffit d'ouvrir un journal télévisé pour savoir que la noirceur est quotidienne. Cependant, ce n'est pas mon type d'évasion. Même dans Absolute darling ou la vraie vie, romans durs, il y avait une issue. Je passe donc mon chemin.
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Que diable suis-je allée faire dans cette galère ?

L'autoportrait de Sarah Saudkova, photographe tchèque, femme à l'allure masculine avec des seins généreux qui s'exhibe en train de se faire mordre par un nourrisson, ainsi que le titre, Né d'aucune femme, tiré de MacBeth, m'ont intriguée.

Les éloges dithyrambiques sont légion sur Babélio, si bien ils sont contrecarrés par certains avis tranchés qui dénoncent une violence nauséabonde.

Né d'aucune femme démarre par deux chapitres « l'homme » et « l'enfant » qui ne prennent leur sens qu'à la fin de l'ouvrage. C'est dans le troisième chapitre « Gabriel » que nous entrons dans l'action. Gabriel est un vieux curé qui se souvient du jour où une inconnue est venue le prévenir qu'il allait être appelé à bénir une femme à l'asile de fous, et lui demander de récupérer les cahiers de Rose cachés sous la robe.

Rose est vendue, à l'âge de quatorze ans, par son père à un maître de forges qui vit reclus dans son château avec sa mère. Ils forment un couple de tortionnaires, qui non seulement vont réduire Rose à l'esclavage, mais en plus, vont lui faire subir des sévices sexuels et des actes d'une cruauté inouïe.

Le début est assez plat. La violence n'arrive pratiquement que vers le milieu du livre. J'étais prévenue ! Je m'attendais à affronter l'insoutenable, mais il n'y a pas eu de choc, car pour exprimer la souffrance il faut l'avoir vécue ! J'ai trouvé toutes ces pseudos horreurs excessives et caricaturales !

À la fin, tout prend un sens, ou plusieurs sens, tout s'emboite. C'est, à mon avis, le charme de ce livre : mélange de réalisme social, de fiction et de surnaturel. À ce propos c'est dommage qu'on ne puisse pas discuter, sur Babélio, entre lecteurs qui ont lu les livres.

Né d'aucune femme est construit comme un conte avec un ogre (le maître des forges), une sorcière (la mère de l'ogre), un pseudo prince charmant (Edmond). Il fait référence au Petit Poucet. C'est un huis clos oppressant qui nous ménage quelques bouffées d'air : l'amour, la jument Artémis, les épaules d'Edmond…

C'est un récit polyphonique où s'alternent le journal de Rose, les points de vue des parents de Rose, Onésine, le père, « elle », la mère, les pensées d'Edmond, le palefrenier, et de Gabriel, en introduction et en conclusion. Nous ne saurons, qu'à la fin, qui sont « l'homme » et « l'enfant ».

Contrairement à la plupart des babéliotes, je n'ai pas été éblouie par le style. Rose est inculte, elle écrit comme elle pense, sans négations, sans ponctuation pour séparer les dialogues de la narration. Par contre, le choix des mots est tiré au cordeau, avec une précision d'orfèvre. Plusieurs passages sont une ode au pouvoir des mots qui créent l'histoire, décident, consolent, libèrent, font rêver…

Né d'aucune femme est une expérience dérangeante où Franck Bouysse se met à nu moralement, où il gratte pour enlever le vernis social, creuse jusqu'à exhumer la bête humaine, pour aller au bout du mal (du mâle comme il dit).

Ma curiosité a été satisfaite par cette rencontre singulière mais je ne récidiverai pas avec cet auteur.
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Si ce récit a parfois l'allure d'un roman réaliste du XIXème, il emprunte également les accents d'un conte ancien, même si ce ne sont pas précisemment ceux d'un conte de fées. le père d'une famille de paysans miséreux, au lieu de semer ses enfants dans la forêt, vend sa fille aînée de 14 ans à l'ogre local. Bien que forgeron, celui-ci, en plus d'une vieille mère acariâtre et sadique, possède un château vide et effrayant. le couple infernal fera subir les pires sévices à la jeune fille désormais prisonnière et asservie. Autres temps, autres moeurs (autres...fantasmes masculins ?), si Blanche-neige et Cendrillon succombaient avec raison aux charmes de jeunes princes beaux et intrépides prêts à tout pour les sauver, la ravissante jeune fille à peine pubère en pince ici pour le jardinier libidineux de 20 ans son aîné, frustre, pleutre et même un peu couillon puisqu'une fois le sexe consommé presto, il laisse sa dulcinée croupir en hôpital psychiatrique sans trop se poser de questions. Alors non, je n'ai vu ni "lumière", ni "grâce" transcendant le sordide dans cette romance improbable et pas très subtile. le récit, bien que servi par une qualité narrative certaine, souffre d'une analyse superficielle et de personnages un peu caricaturaux. L' écriture révèle des erreurs parfois gênantes, notamment dans la conjuguaison du futur. Finalement, cet "amour" entre une gamine et un palefrenier de plus du double de son âge, matière romanesque pour l'auteur, m'a paru absolument déplacé.
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le titre et la couverture m'avaient interpelée. Arrivée à un peu moins de la moitié, j'ai refermé le livre.
Le fond est déjà très noir, la violence des mots a eu raison de mes capacités de lectrice. Je ne suis pas certaine qu'un tel niveau de violence soit utile. Tout simplement impossible d'aller plus loin.
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Sur la 1ère moitié du livre, je suis conquise, vraiment.
Un pauvre hère, sa femme et leurs 4 filles subsistent tant bien que mal dans une ferme campagnarde, quelque part en France, en des temps où l'on s'éclairait encore à la bougie.

Un matin pas fait comme un autre, il vend son aînée à un bourgeois, pensant lui assurer un avenir meilleur et remettre provisoirement sa famille à flots.

La gamine de 14 ans débarque dans un manoir, occupé par le maître de céans (l'acheteur), la reine mère et une épouse fragile qui garde la chambre et qu'elle ne voit ni n'entend jamais.
L'ambiance n'est pas à la rigolade...

Et puis d'un coup : Barbe-Bleue.
On bascule en pleine boucherie (viols, meurtres, maltraitances raffinées... avec un luxe de détails d'une cruauté inouïe)

Franchement, quand j'ouvre un Stephen King, je sais à quoi m'attendre mais là, je suis cueillie.
Limite à lâcher l'affaire, mais je persiste.
Outre une narration pesante et souvent redondante, on termine sur un happy end suggéré, non explicité et totalement improbable.

Heureusement, le bouquin n'était pas très épais.
Pourquoi a t-il reçu tous ces prix ? Pour moi le mystère demeure...
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J'ai été déçue par cette lecture. J'avais tant lu de critiques élogieuses que je m'attendais à être transportée.
Ce ne fut pas le cas. J'ai trouvé l'histoire assez prévisible. Les personnages ( maitre de forge et la Vieille) sont haïssables et quand même très caricaturaux.
Rose fait évidemment pitié. Mais je n'ai pas du tout accroché à ce récit.
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Après «Buveurs de vent » , qui m'avait laissé une impression mitigée, je m'étais promis de lire « Né d'aucune femme » tellement encensé. Cette fois je rejoins sans hésiter le club de ceux qui vomissent ce livre, tout en lui reconnaissant quelques qualités.
le début m'avait plutôt plu, il y avait du suspense et la violence était plus morale que physique. Mais la suite m' a écoeuré. C'est vrai que la violence est partout dans le monde, mais celle décrite par l'auteur ne peut s'expliquer par aucune considération psychiatrique. le « maître » et la « Reine mère » sont des monstres, mais lorsque l'on comprend leur dessein en « achetant » Rose, on se dit que leur comportement est en contradiction avec le but recherché. Ils auraient dû faire au moins semblant de respecter un peu la jeune fille. le récit devient une escalade de l'horreur : pourquoi s'acharner à la décrire ?
On pourrait peut-être conseiller ce livre aux amateurs inconditionnels du suspense, certainement aux sadiques. J'ai toutefois apprécié le style, profond et poétique quand l'auteur raconte, très vrai quand c'est Rose qui parle, elle qui n' a sans doute guère connu l'école.
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Au début, j'étais prise par l'intrigue, mais j'ai progressivement j'ai découvert une histoire avec des longueurs, cumulant les invraisemblances, rassemblant tous les ingrédients pour faire pleurer, et les scoup final, l'enfant n'est pas de celui qu'on veut nous faire croire, (on s'en est douté rapidement !) la libération de rose par un tunnel ! non vraiment trop c'est trop.
J'ai fais l'essai de raconter l'histoire, sans ironie, et ça tourne très vite au grand comique.
Je suis étonnée des louanges dithyrambique qui accompagnent ce livre.
Allez, Je vais relire Daphne Dumaurier.
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J'ai mis une note de 2 sur 5, oui c'est un bon livre. Oui en effet Franck Bouysse a une belle plume en tout cas il sait la maîtriser pour nous transmettre les émotions qu'il souhaite. Mais je n'en ressors pas indemne de son livre, durant toute ma lecture j'ai ressenti du profond dégoût, ce livre est cruel, je ne suis pas le public cible pour cette lecture
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