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4,11

sur 5566 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Je ne comprends pas le succès rencontré par ce livre, on ne peut pas dire que ce soit mal écrit mais alors quelles surenchères de pseudo rebondissements à la pelle ! Un suspense quasi inexistant, des situations plus prévisibles les unes que les autres. Au final cela pourrait faire l'objet d'une adaptation cinématographique style hollywoodienne avec sa happy-end pour peu que l'on ne suggère plus que l'on ne montre certaines scènes.
Bien sûr on pourrait s'émouvoir de la pauvre vie de Rose, maltraitée par des aristocrates décadents et prêts à tout pour assurer leur lignée. Mais non trop c'est trop ! Une lecture qui ne m'a rien apporté
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J'attendais beaucoup de ce livre, dont j'avais envie du bien un peu partout. J'en sors déçue.

Tout d'abord, le style ampoulé de l'auteur m'a gêné : en essayant d'être poétiques, certaines phrases en perdent tout sens. La narration manque de fluidité et j'ai parfois du relire plusieurs fois des paragraphes entiers pour être sure de les avoir bien compris.

Ensuite, et bien que ça ne soit pas la faute de l'auteur, j'ai été très gênée par l'absence de mise en garde sur le contenu du roman. C'est violent, gore, à la limite du voyeurisme, et strictement rien ne nous y prépare. Il n'y a pas de résumé en quatrième de couverture, pas d'alerte avant le début du récit. Tout le monde ne peut pas supporter des descriptions aussi violentes d'actes de torture, et la moindre des choses est de prévenir le lecteur.

Enfin, je ne comprends pas le but de ce roman. C'est tellement caricatural et violent qu'on a du mal à trouver tout cela réaliste. Les méchants sont très méchants, et les gentils très gentils. Soit. Mais qu'est ce qu'on est censé en tirer?

Visiblement, ce roman a marqué beaucoup de lecteurs, mais pour ma part c'est un échec. Je mets tout de même 2 étoiles car j'ai fini le roman, par envie de connaitre la suite de l'histoire, mais sans plaisir.
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Exercice délicat ! Livrer son ressenti sur un livre – jugé par beaucoup – et des professionnels – comme un grand livre et qu'on a pour sa part peu apprécié, serai-je tentée de synthétiser modérément en tapant du bout des doigts sur mon clavier. Les inconditionnels de Franck Bouysse n'allaient point au-delà de cette ligne ! Vous voilà avertis ! La noirceur ne me fait pas peur, je ne cède jamais devant un livre et vais toujours au bout car j'estime qu'il y a à chaque fois quelque chose à en tirer. Je l'ai donc lu avec beaucoup d'attention et de façon suivie sur trois journées. Modeste mais féroce compte-rendu sur le vif de mes émotions de lectrice : Séduite par les premiers chapitres intrigants, je sais que Rose - que je découvre enfant chez ses parents - va être la proie de deux monstres après avoir été vendue par son père. Je sais - à 45 ans - grosso modo quel est le pire que l'on peut faire subir à une femme et combien l'homme tordu peut tirer de jouissance malsaine à briser sa semblable aux yeux de la Création. L'horreur se déverse, les canines des monstres à peine dissimulées s'enfoncent dans la chair fraîche et rosée de l'enfant pour la dévorer et recommencer encore, et encore, et encore. Je pense que n'importe qui en lisant ces chapitres où la violence gicle à flots ininterrompus ressent des haut-le-coeur et s'apitoie sur la destinée de Rose. Je n'échappe pas à la norme mais mon esprit bute et ne cesse de s'interroger sur pourquoi tant d'horreurs accumulées : viol du Maître, ok, voyeurisme et sadisme de la vieille, je comprends pas trop, couardise nullissime d'Edmond l'émasculé décérébré, pas crédible pour moi. du coup, je sors du roman et décroche. Qui est Franck Bouysse ? C'est mon premier livre de lui ! J'écoute son interview à la grande messe de François Busnel. Très sérieux, sa bonne foi d'auteur souhaitant traduire l'indicible enduré par la féminité brisée par sa confrontation au Mâle assoiffé de sang frais semble sincère. Je poursuis ma lecture.
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En découvrant par hasard l'auteur avec l'extraordinaire GROSSIR LE CIEL, je me suis attachée à ne râter aucun de ces ouvrages.
C'est donc franchement enthousiaste que je me suis lancée dans cette lecture.
Ma déception fut grande...j'ai eu l'impression que l'auteur tirait des ficelles qui avaient fonctionné dans ses autres récits. J'ai pressenti les événements à venir et finalement lu en diagonale...
La toute première partie est intéressante, pour le reste ce n est plus très passionnant. J'ai même trouvé l'écriture poussive, les effets de style trop évidents pour être agréables.
Cependant, je ne lâcherai pas cet auteur, de qualité, et ai hâte de me plonger dans son dernier récit nouvellement sorti.
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Que de critiques dithyrambiques... Je dois être d'une insensibilité crasse pour ne pas céder au torrent d'émotions.

Un livre globalement simple, où l'intrigue est cousue de fil blanc, les dénouements forcés et les personnages aussi exécrables que caricaturaux.

Le style direct et populaire est maladroit, trop emprunté pour être honnête et farci de clichés qui cassent à eux seules toute portée profondément émotionnelle de la chose.

Profondément mais pas superficiellement, parce que là ça marche, les réactions sont épidermiques face aux horreurs énoncées et la morale, consensuelle à souhait, distillée par l'auteur. On s'indigne, on juge, on condamne, on pense avec les tripes et on passe à autre chose.

Je suis sûr que si je n'avais pas lu autant d'éloges en amont, mon avis eût été plus nuancé ou indifférent. Mais quant à l'expérience je me sens volé, à moins que ce "Né d'aucune Femme" ne soit une bonne représentation du fossé existant entre une oeuvre culturelle et un produit culturel.
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Un mélodrame habile écrit dans un style rural, benoit, qui met à jour l'attirail classique du pauvre paysan, du château au fond des bois, des chiens, du viol, des chaines et du fer rouge. Rose, la victime innocente, qui empoisonne le méchant à notre grand soulagement, est plutôt réussie. le méchant est tout d'une pièce, vraiment affreux. L'histoire se prolonge après sa mort car il en reste deux séides, la reine mère et le docteur ; je passe sur les péripéties.

L'auteur, un spécialiste du roman noir, est un conteur qui sait ménager ses effets et dilater le récit. Il est distrait : le récit est le journal de la victime mais d'autres personnages parlent à la première personne du présent. Beau titre. Belle image de couverture avec une femme athlétique allaitant un enfant de six mois, assez éloignée de l'image de Rose. Pour les amateurs.

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J'avais lu beaucoup de critiques positives de ce livre, que ce soit en librairie ou sur les réseaux sociaux... J'ai bien aimé le style, c'est fluide, et bien écrit. En revanche, je n'adhère pas du tout à l'histoire. C'est sordide... Pour moi, lire est une évasion, un souffle de liberté ; même si le monde n'est pas celui des bisounours et que beaucoup de livres racontent aussi de dures réalités comme la guerre... Il me semble qu'il y a toujours une lueur d'espoir. Ici tout est trop noir.
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Et bien, je suis vraiment passé à côté de cette lecture. Impossible pour moi d'accrocher tout comme comprendre les très bonnes critiques. Une histoire certes noire avec un happy end à l'américaine et des "rebondissements" entendus. Même la scène de viol y est pour fournir un parfait scénario pour Hollywood. Un livre que je ne recommande pas tant il fut dur à finir.
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Attention spoiler - La couleur du lait de Nell Leyshon voilà à quoi m'a fait penser la sombre histoire de Rose... en pire ? après une bonne centaine de pages je me suis dis mais à quoi bon continuer à me torturer ainsi ? je crois bien avoir ma dose de malaise et de dégoût.... mais j'ai continué ce récit et c'est en ça que réside le talent de Franck Bouysse. Son écriture parvient à garder notre intérêt et surtout au moment où on n'en peut plus, où c'est vraiment trop dur de poursuivre et d'assister à cette descente dans le pire des enfers, une page se tourne et l'espoir renait. Lecture très exigeante pour nos émotions, le coeur au bord des lèvres, l'histoire de Rose se termine sous notre regard encore incrédule comme si cette fin heureuse n'était qu'un rêve.


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Rose. Une enfant de quatorze ans, vendue contre quelques piécettes. Vendue. Par son père, pour tenter de pallier la misère les frappant, lui, sa femme et leurs quatre filles.

Vendue à un homme et sa mère pour devenir esclave. Prisonnière d'un destin toujours cruel pour les plus faibles.

Roman noir, conte sur la condition des femmes et la faiblesse humaine, "Né d'aucune femme" ne peut laisser indifférent.

Les mots simples de Rose percutent en pleine face le lecteur, l'obligeant à ressentir dans ses tripes les abominations subies par la jeune fille.

L'on y retrouve tout ce qui fait la tradition des contes : l'enfant, innocente et pure, l'ogre et la sorcière. Mais le parallèle s'arrête là. L'enfant ne s'en sortira pas. le prince charmant est un lâche. L'ogre et la sorcière sont plus forts qu'il n'y paraît.

Ce roman chamboule, et souvent trop. Je me suis retrouvée, poussée dans mes retranchements, à devoir me forcer pour continuer cette lecture, dont l'horreur semblait poussée à son paroxysme sans que j'arrive à saisir ce que recherchait l'auteur.

Sa plume lourde et d'une grande noirceur renforçant, tout au long des pages, cette sensation d'écoeurement.

Pourtant, j'ai persévéré et j'aurais pu finir sur un avis mitigé. Mais que dire de la fin qui a fini de tout gâcher ? J'en suis restée comme deux ronds de flan à essayer de comprendre d'où sortait ce dénouement...

Au final, même si je comprends pourquoi ce roman a tant plu par son style et son histoire atypique, j'en ressors clairement déçue.
Lien : https://allylit.wordpress.co..
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