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Un roman sous forme de partie de Trap Trap !
Cette lecture m'a rappelé ces cours d'écoles où des gamins passent leur récréation à se poursuivre en tournant en rond et à hurler sans trop savoir pourquoi. L'art de se défouler.
Dans cette course poursuite sans arrêt aux stands ni pause pipi, trois femmes, la veuve d'un caïd de la mafia qui a repoussé les avances d'un vieux voisin libidineux, sa petite-fille rebelle et une ex-gloire du porno à la retraite, fuient New York avec pour seul bagage, un magot. Elles sont pourchassées par des truands qui n'ont rien de sympathiques donateurs à des causes perdues.
Pas de temps mort, mais quelques morts, avec tortures et sadisme en forfaits illimités. Pas d'états d'âmes pour les âmes sensibles.
Le cocktail de personnages est détonnant. Mettez des cassées de chez Scorsese aux trousses de Thelma et Louise en conduite accompagnée avec Bullitt et vous aurez une idée assez précise du biotope de ce road trip.
Inutile donc de préciser qu'il ne faut pas se fier au titre affligeant digne du rayon « développement personnel » pour angoissés de la vie paisible, il s'agit d'un vrai roman noir, serré et sans sucre. La très belle couverture, une habitude chez Gallmesteir, est beaucoup plus révélatrice du style du roman.
Les personnages sont très bien construits, la nostalgie customise leurs souvenirs, entre âge d'or du porno des années 70 et code d'honneur mafieux pour les nuls.
Comme dans un roman précédent, j'ai senti chez l'auteur new yorkais un paradoxe qui semble animer son oeuvre : un fort attachement pour sa ville et un goût immodéré pour la fuite. Un besoin d'air moins vicié, tout en sachant que l'herbe n'est pas plus verte ailleurs, que le hamburger ne coulera pas moins sur les doigts autre part et que la violence possède le sens de l'orientation.
Cette histoire déjantée avait tout pour que j'organise une holà ridicule tout seul sur mon canapé s'il n'avait manquait pas un ingrédient majeur : l'humour. William Boyle s'y essaie mais il me semble plus doué pour obtenir des aveux que des sourires.
N'est pas Donald Westlake ou Elmore Leonard qui veut en matière de cavales comiques !
Une lecture néanmoins plaisante mais déconseillée par la prévention routière, Bison pas très futé et les ayatollahs des bonnes moeurs.
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Rena habite Brooklyn. Elle est la veuve de Vic Ruggiero, un caïd de la mafia locale, assassiné quelques années auparavant. Depuis, son voisin Enzio n'a de cesse de la draguer jusqu'à ce jour où elle accepte enfin d'aller prendre un verre chez lui. Alors qu'il commence à la peloter devant un film X, elle le repousse et lui ouvre le crâne avec un cendrier. Effrayée par son geste, elle lui emprunte sa voiture et part trouver de l'aide chez sa fille, Adrienne et sa petite-fille, Lucia. Comme à l'accoutumée, Adrienne quand elle la voit arriver la rejette. Elle trouve refuge chez la voisine d'en face, Wolfstein, ancienne star du porno et arnaqueuse repentie…
Le roman de William Boyle est efficace, drôle et réunie une brochette de personnages particulièrement hauts en couleurs dont les interactions font des étincelles pour le plus grand plaisir du lecteur. C'est le roman où les hommes meurent et les femmes survivent.
Le suspense de cette « road story » est intense et nous piège jusqu'à la dernière page, impatients que nous sommes d'en connaître le dénouement. L'expression « tomber de Charybde en Scylla » est parfaitement illustrée par les multiples réactions en chaîne qui donnent un rythme haletant.
« L'amitié est un cadeau à se faire » est un très bon roman qui offre un moment de lecture à la fois excitant et divertissant et rappelle que l'amitié est le plus beau cadeau que l'on puisse faire ou recevoir.
Un très bon roman que je recommande et un William Boyle au meilleur de sa forme.
Traduction de Simon Baril.
Editions Gallmeister, 375 pages.
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Un roman de cinéphile , noir et délicieusement frappé !

Rena est veuve ( mais pas une veuve joyeuse ), aussi quand son vieux crouton de voisin, la drague méchamment et se permet un geste déplacé, ni une, ni deux : elle l'assomme et se tire avec sa tire... Une sacrée bagnole.
Mort ? Pas mort ?
Elle se tire chez sa fille, qui ne veut pas la voir, et se réfugie chez la voisine, ex actrice porno, quand survient l'ex de sa fille ayant braqué des mafieux.
Oui, on est entre gens de bonne compagnie... j'ai oublié de vous dire que Rena est veuve d'un capo... Il faut que je vous dise aussi, qu'il est beaucoup question de valise et de sac de billets obtenus à l'insu du plein grè de leurs propriétaires originels. Bien mal acquis ne profite jamais... Encore que , si on est futée (avec un E) et qu'on n'a pas froid aux yeux ......
"Prend l'oseille et tire-toi."

On est entre un film de Tarentino pour la violence un peu absurde, un peu gratuite, un peu comique. On est un peu dans Thelma et Louise, pour le côté road trip pas reposant entre filles, sauf que les fuyardes ont la soixantaine bien sonnée ou l'adolescence un peu "vénére" . Et on est dans une salle de ciné avec Scorsese et ses collégues, parce que le William Boyle est certainement cinéphile.
C'est joyeux, c'est potache, c'est par instant un peu vulgaire parce qu' il y a quand même une ex-actrice porno. C'est à la fois très féministe parce que ces femmes prennent leur destin en main, n'ont peur de rien, et que les hommes sont un peu faibles ou un peu bêtes . Et à la fois, c'est hyper macho, parce que de tous les métiers, pourquoi choisir celui d'actrice porno, si ce n'est que l'auteur voulait se faire plaisir...


Roman très sympathique, amusant, gâché par sa toute fin, que l'auteur nous laisse imaginer. J'aurai aimé qu'il soit plus clair ... Si j'étais Wolfstein , je vous dirai que l'auteur , il promet , il promet et puis, à la fin il n'y a plus personne.
Ah, les hommes ...
Mais c'est un joli livre sur l'amitié féminine, et il n'y en a pas des masses dans ce monde de brutes, alors on prend ça comme un cadeau et on dit merci, parce qu'on est polie comme meuf !
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Rena est veuve , son mari Vic, chef de la mafia de Brooklyn , s'est fait dessoudé devant sa porte. Sa fille Adrienne l'a rejetée et Rena se désespère de voir sa petite fille. Mais sur le moment, elle a d'autres soucis .Enzio, 80 ans , bourré au viagra lui montre un porno pour essayer de la faire succomber.

Il y a des livres où il ne se passe pas grand chose et d'autres comme celui ci , où il s'en passe presque trop.
Rien à dire , la lecture est agréable et on se laisse porter mais j'ai quand même eu comme une impression de trop plein, rendant finalement une bonne partie de l'histoire moyennement crédible.
Si le style de l'auteur n'a rien à voir avec ses romans "plus sérieux " qu'il a écrits, on retrouve son goût immodéré pour New York et le rock.
C'est un livre qui fait la part belle aux femmes , nettement plus courageuses , ou plutôt lucides que tous ces affranchis à la gâchette facile . Il y a en fil rouge le sens de la famille de Rena qui est forcément mis en exergue par le portrait des autres protagonistes , deux ex stars du porno à la magouille facile.
Un bon roman d'été , bien, trop, déjanté.
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La maison Gallmeister est spécialisée dans la littérature américaine contemporaine et elle publie souvent des romans au souffle puissant. C'est donc en toute confiance que je me suis lancé dans L'amitié est un cadeau à se faire, d'un dénommé William Boyle, qui avait déjà écrit quelques polars.

Le livre est un thriller burlesque, imprégné de références au cinéma, à la bande dessinée, à la musique rock et aux jeux vidéo. Une source d'inspiration qui transparaît dans le déroulé des événements racontés, comme dans le style de l'écriture.

L'action se développe entre Brooklyn, le Bronx et une petite ville du New-Jersey. Les personnages principaux sont des femmes. Les unes, d'ascendance italienne, ont vécu en marge de mafieux au petit pied ; les autres sont d'anciennes actrices porno, quelques temps reconverties dans l'arnaque au mariage, et désormais à la retraite. Des personnes hautes en couleur donnant à l'auteur l'occasion d'agrémenter sa narration d'anecdotes qu'il semble trouver croustillantes.

L'ensemble du roman se présente comme une succession de péripéties mouvementées un peu loufoques, ce qui ne les empêche pas d'être parfois très violentes. Des personnages qu'on aurait pu croire essentiels sont tués brutalement, dans des circonstances tragiques et inattendues. Leurs meurtres sont racontés de façon vaguement édulcorée, comme si les victimes étaient des avatars de jeux vidéo, et qu'un simple « reset » pourrait suffire à les ressusciter.

Tout est écrit au présent, en phrases courtes, à la façon de commentaires en instantané d'images qui défilent, comme cela se pratique dans l'audiovisuel pour expliquer ce qui pourrait échapper à des personnes mal-voyantes ou mal-entendantes.

Je n'ai pas été sensible aux formes d'humour et de suspens du roman. Je ne doute pas qu'il y ait un public pour ce livre, mais personnellement, je ne l'ai pas trouvé distrayant et je n'en garderai rien en mémoire.

Lien : http://cavamieuxenlecrivant...
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«  Mais l'argent , c'est la liberté .L'argent c'est une nouvelle vie.La possibilité de retrouver son père . Si besoin elle peut conduire » .
«  Quel monde! Quel milieu ! Il ne faut pas pleurer , il le sait .
Quand on commence à pleurer , c'est fini . »

Deux extraits de ce polar effréné , à l'humour noir féroce , dingue, drôle où trois femmes mènent la danse : Rena Reggiero, veuve d'un célèbre mafioso de Brooklyn, Ric, assassiné par un de ses associés , il y a neuf ans , sous ses yeux, Wolfstein, ancienne actrice porno , au passé trouble , arnaqueuse de vieux de 70 ans , leur soutirant beaucoup d'argent avant de se débarrasser d'eux , puis rejoignant un quartier du Bronx, ni vu , ni connu, animatrice d'une radio un temps , Lucia , petite fille de Rena et sa mère Adrienne , «  Lucia ressent cette haine bouillonnante que seule sa mère déclenche en elle, car elle l'a toujours traité méchamment » ….

L'action se situe entre Brooklyn,le Bronx et une petite ville du New - Jersey .

Rena ,la veuve n'apprécie guère les lourdes avances d'Enzio son voisin octogénaire, qu'elle finit par assommer à coups de cendrier .

Elle emprunte «  L'impala » noire, du séducteur éconduit et se rend chez sa fille Adrienne qui lui claque la porte au nez,…
N'en disons pas plus…

Ce roman drôle , jubilatoire ,dynamique, aux chapitres bien construits regorge de références cinématographiques, de la bande dessinée à la musique rock, y compris les jeux vidéos, au style fluide , alerte , visuel, ne laisse pas un instant de répit au lecteur , entraîné dans des courses poursuites doublées d'une galerie de personnages tissée de portraits bien amenés ,une brochette de mafieux peu recommandables hauts en couleurs ,des femmes affranchies , souvenirs du porno des années 70 et code d'honneur imbécile de la mafia : bains de sang , carnages gratuits , dont les actions cumulées réalisent des étincelles …

Les femmes survivent , l'amitié et la solidarité les lient à jamais , les hommes meurent ..

Aucun temps mort , suspense garanti , intense qui nous maintient jusqu'à la dernière page ,…
Troisième âge et adolescence se rejoignent au coeur de ce polar jouissif , aux personnages envoûtants formidablement bâtis .

Succession de péripéties mouvementées,, tueries lors de circonstances tout à fait inattendues .
Les femmes y célèbrent la liberté et l'aventure nées d'un parfait concours de circonstances !

Moment de lecture excitant et divertissant !
Emprunté par hasard à la médiathèque, je ne pensais pas m'attacher autant à ce genre d'ouvrage.
Je ne connais pas l'auteur .
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Jubilatoire, excellentissime !!!
Rien ne présageait de changements dans le quotidien plutôt rangé et déprimant de Rena, veuve d'un mafioso de Brooklyn. Un violent coup de cendrier sur le crâne de son vieux voisin un peu trop dragueur va cependant l'entraîner dans un road-movie au cours duquel Rena va se lier d'amitié avec deux ex-actrices de porno, Wolfstein et Mo, mais aussi essayer de recoller les morceaux avec sa fille et redécouvrir sa petite-fille.
William Boyle excelle dans le comique avec ce road-trip mené tambour battant, sans temps morts et aux multiples rebondissements. En plus d'être très drôle, L'amitié est un cadeau à se faire est un polar féministe (particularité peu commune dans ce genre ) car ses héros sont des héroïnes , et qui plus est, sexagénaires (il faut bien dire que les personnages masculins sont tous aussi veules, machos et bas de plafond les uns que les autres !).
Et en plus d'être excellent, féministe et drôle, ce roman est aussi tendre et émouvant.
Cela sent le bitume, les pastas italiennes, le cinéma de Tarentino et de Scorsese, les mocassins noirs et blancs des mafiosi, le cuir des voitures américaines si bien qu'on rêverait d'une transposition au grand écran.
L'amitié est un cadeau à se faire est le cadeau parfait à faire à ses meilleur(e)s ami(e)s.
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Depuis que Vic le Tendre s'est fait salement descendre, les temps ont changé et les affranchis de Brooklyn se sont effacés et calmés. Mais il suffirait d'une étincelle pour raviver les querelles et ressortir les flingues… Elle va survenir chez Rena, la veuve de Vic, qu'un cave propulsé au viagra tente un soir de violer, avant qu'elle ne l'assomme d'un coup de cendrier et se sauve le laissant pour mort…

Cherchant refuge chez sa fille qui la rejette, Rena atterrit chez la voisine, Wolfstein autrefois Luscious Lacey, star du X désormais rangée des galipettes, où elle est rejointe par sa petite fille Lucia. Quand Richie, l'ancien porte-flingue de Vic, débarque avec une mallette remplie d'un demi-million de dollars, l'occasion est belle pour Rena, Wolfstein et Lucia de l'en dépouiller avant de s'enfuir avec quelques mafieux furieux à leurs trousses.

Délaissant un temps l'exploration intimiste de Brooklyn au coeur de ses trois premiers romans, William Boyle nous entraîne avec L'amitié est un cadeau à se faire – traduit par Simon Baril – dans un road-movie léger, drôle, quasi-parodique et truffé de clin d'oeil, où les femmes ont (pour une fois) un autre rôle que celui de pépées auquel le genre les cantonne généralement.

Fan de cinéma, Boyle connaît son affaire et s'appuie sur ses solides références pour mélanger les genres : les Affranchis ou les Sopranos pour le noir ; Thelma et Louise pour le road-movie féminin ; Wilder et Capra pour le comique burlesque de situations. Les autres codes ne sont pas oubliés : Chevy Impala ou Cadillac rutilantes côté bagnoles et bande-son naviguant entre Guns n'Roses, Stones, Reed et même, Carey pour la musique.

On retrouve dans L'amitié… toute la sensibilité de l'écriture de Boyle et sa grande habileté à écrire et décrire la nostalgie, l'envie de fuite, la recherche du rebond. Mais elle prend ici une autre dimension avec ses portraits intergénérationnels de femmes fières et fortes, affranchies en quelques sorte. Si le côté moins sombre et moins mélancolique que dans ses précédents livres m'a surpris au début (tout comme l'abondance inhabituelle de dialogues qui certes, rythment le livre), j'ai fini par me laisser agréablement porter par cette virée burlesque à 100 à l'heure, qui confirme que oui, les livres de William Boyle sont définitivement des cadeaux à se faire !
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Entre Scarface, Thelma et Louise ou un film de Tarantino, WB se fraie une place pour nous livrer un polar déjanté, burlesque au rythme endiablé, émaillé de dialogues fleuris dans un style jubilatoire et très visuel avec plein de références cinématographiques et une galerie de portraits loufoques.
Après un début sanglant où des mafiosi plus portés sur la gâchette que sur la méditation, s'entretuent, l'histoire se centre sur le groupe des femmes qui fuient ce monde de brutes en emportant le sac rempli de billets, les bandits à leurs trousses, les coups de feu et de marteau pleuvent, les courses poursuites en voiture s'enchaînent. Ce polar visuel, turbulent, se lit avec plaisir bien qu'on ait besoin d'un roman plus calme ensuite, pour se reposer.
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C'est ben vrai, ça ! disait la pétillante mère Denis ! En y songeant, d'un coup, je me dis qu'elle n'aurait pas dépareillé dans le cocktail que nous a concocté William Boyle et que je vous propose aujourd'hui ! Ce sont en effet des ingrédients robustes et de caractères fort disparates qui vont produire ce mélange explosif, cette potion festive qui fait passer un bon moment.
Prenez une veuve éplorée de mafieux, fervente catholique, bonne ménagère, qui a toujours tout fait dans les règles et respecté les codes. Ajoutez-y une sympathique arnaqueuse à la petite semaine, ancienne star du porno, deux filles en crise contre momân, un veuf lourdaud qui aurait mieux fait de continuer à siroter ses bières devant sa télé et, pour faire bonne mesure, deux mafiosi en soif de vengeance. Saupoudrez de gros paquets de dollars. Ajoutez un trait de poursuite policière. Versez le tout dans des voitures américaines de collection, du genre dont on nénette les chromes chaque jour. Secouez et finissez par un delizioso pasto italiano qui met l'eau à la bouche !
Vous arriverez à la fin du livre un peu comme quand on a roulé longtemps dans une décapotable et qu'on est soulagé soudain de ne plus avoir le bruit du vent dans les oreilles mais tellement grisé/e de l'avoir fait !
Ciao !
Geneviève
Lien : https://collectifpolar.blog/..
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