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4,12

sur 837 notes
Les Insoumis est dans ma PAL depuis un petit moment. Depuis tellement longtemps que quand j'ai vu la bande annonce de The Darkest Minds, j'ai voulu m'acheter la trilogie en anglais... Avant de réaliser que je l'avais déjà en version française (oui, ça en dit long sur l'état de ma pile à lire). le principal dans toute cette histoire, c'est que j'ai adoré ce premier tome et que je vais enchaîner avec les deux suivants, sans compter que j'ai hâte de voir le film, en espérant que ce soit un succès et qu'il y en ait deux autres.

Ce premier tome n'est pas passé loin du coup de coeur. Il y a franchement beaucoup de choses que j'adore dans les dystopies et j'ai retrouvé le même bonheur de lecture qu'avec Hunger Games notamment. La seule chose qui m'a fait un peu tiqué est que nos héros enchaînent les situations désastreuses. Il y a du bon qui en ressort à chaque fois, mais à un moment donné je me suis dit qu'avoir une poisse pareil était tout de même assez incroyable. Alors, oui, cela permet au roman de ne pas avoir de temps morts et nous ne sommes jamais en manque d'action, mais à contrario, cela est un peu "nuisible" au développement de certains personnages. Ce n'est qu'un détail qui ne m'a pas empêché d'aimer ce premier tome et de m'attacher aux personnages, cependant.

Les Insoumis est le genre de roman qui ne peut pas laisser indifférent. Imaginez un monde où la quasi totalité des enfants meurent et que les deux pourcents restant développent des pouvoirs paranormaux. Que fait la société ? Elle décide de pourchasser les enfants qui ont survécu, de les traiter en monstres, et de les parquer dans des centres de concentration avec maltraitance et expériences à la clé. Bah oui... Éradiquons tous les enfants ! Ne créons pas d'école où ils pourraient apprendre à maîtriser leurs dons. Traitons-les comme des monstres et transformons-les en psychopathes violents. Surtout qu'un adolescent en colère, ce n'est absolument pas dangereux à la base... Bref, début qui vous met bien dans l'ambiance avec une envie de casser la tête à tous ces adultes. La peur est la pire chose qui soit. Elle nous permet certes de rester en vie, nous imposant des limites, mais elle nous pousse aussi à agir, quelque fois, de façon monstrueuse. Et clairement, ici, les monstres ne sont pas ceux qu'on croit.

C'est donc avec ce sentiment de révolte que je rentre dans l'histoire. Un sentiment tempéré par Ruby cependant. Notre héroïne n'est pas une combattante, mais une survivante qui se cache, car en plus d'être une psy, elle est une Orange. Une catégorie qui a le don de manipuler les esprits et qui a très vite était "nettoyée". La jeune femme en plus de faire semblant d'être une Verte (autre catégorie de psy) doit faire face à ses pouvoirs qui l'effrayent énormément. Sans aucun contrôle sur eux, elle peut à tout moment se glisser dans votre esprit et même, par inadvertance, effacer votre mémoire. Un personnage complexe et loin de la "perfection" qu'on pourrait attendre d'une héroïne. Mais c'est vraiment dans cela qu'elle arrive à briller. Ruby a tout à apprendre. Elle est enfermée depuis ses dix ans, vivant dans une terreur et une oppression qui n'ont pourtant pas détruit son humanité. Intelligente, parfois effacée, courageuse malgré ce qu'elle croit, on découvre un personnage attachant qui se rapproche beaucoup de ce qu'on aurait pu être dans de telles circonstances. C'est aussi cette part de "réalisme" qui m'a plu. Elle n'est pas surhumaine.

Et puis, vient le moment où tout est chamboulé. Ruby commence un périple vers la liberté. Entre rencontres, challenges, décisions difficiles, l'auteur nous fait vivre une aventure aux multiples rebondissements mais qui met aussi en valeur son univers presque apocalyptique. La déchéance d'une nation, la nature humaine mise à vif, l'horreur dont nous sommes capables, les manipulations pour un peu de pouvoir... mais plus encore, cette part d'humanité, d'espoir, l'envie d'avoir un futur même s'il ne sera pas facile. Comme un droit qu'on croyait acquis et qu'il faut revendiquer avec force.

Pour revenir un peu aux personnages, le quatuor composé de Ruby, Liam, Chubs et Zu est vraiment au top. Je me suis attachée à chacun d'eux et pour des raisons différentes. Quatre personnages aux passés qui diffèrent mais qui aspirent à la même chose. Des enfants qui ont grandi trop vite mais qui n'ont pourtant pas été abîmés par la vie, ou du moins qui ont su faire la part des choses. Quant aux autres... Un néant total. Il y a aussi tellement de suspicion qu'il est difficile de faire confiance à qui que ce soit, et pour de bonnes raisons. J'ai trouvé l'un des antagonistes très pathétiques d'ailleurs... Je sentais dès le départ qu'il y avait quelque chose de louche en lui et je ne m'étais pas trompée. Je n'aurais pas cru qu'il puisse aller aussi loin et j'en suis même un peu déçue car il entre dans une forme de caricature du méchant. Il peut évoluer, certes, mais pour moi, il ne pourra jamais effacer son passage dans ce premier tome.

Le début de la trilogie est beaucoup plus qu'une introduction. Il nous fait entrer dans le jeu dès le départ, nous présente l'univers mais pousse plus loin. Les personnages principaux sont très réussis et l'intrigue aussi même si j'aurais préféré moins de rebondissements. J'ai hâte de voir ce que le second tome pourra donner. J'ai une petite appréhension vu la fin du tome, mais l'auteur peut très bien me surprendre.
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Acheté par hasard lors d une visite à Emmaus .
Si la couverture ne m a pas emballé plus que ça, je ne peux pas en dire autant de ma lecture. Pépite coup de coeur pour cette dystopie magnifique.
Dystopie très touchante et émouvante qui m a mis les nerfs à fleur de peau. J ai ete happée par l histoire, emportee par une vague d actions et surtout d émotions.
D abord l héroïne. Ruby le lendemain de ses 10 ans est arrachee violemment à sa famille, jetée dans un car, privée de sommeil, puis parquee dans un camp sordide.
Trash comme début . États unis un virus a décimé une partie des adolescents, alors que les survivants semblent avoir développés des pouvoirs paranormaux . Triés les ado sont classés en couleur du vert pour les moins dangereux au rouge. Ruby parvint à cacher sa nature pendant 6 ans et à s échapper . Elle rencontre d autres jeunes comme elle, qui cherchent à rencontrer l Insaisissable , un jeune orange que le gouvernement ne parvient pas à capturer qui doit leur procurer l asile, la sécurité , les aider à maîtriser leurs aptitudes et enfin retrouver leur famille.
Mais rien n est simple .
ces jeunes qualifiés de monstres doivent affronter de multiples ennemis et dangers.
Dystopie qui prend à la gorge et fait tourner les pages fébrilement car comment ne pas faire un parallèle avec un pan de notre histoire? Violente et en même temps pleine d espoir.
Les personnages sont terriblement attachants. J ai adore Ruby hyperempathique , la petite Zu, Liam et chubs.
L'écriture est efficace et rythmée. Et puis quelle fin! Je suis dans tous mes états.
Ce livre se dévore. Je n ai qu' un regret ne pas avoir le tome 2 sous la main. Terriblement addictif.
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5 raisons de lire le roman :
1. Une histoire noire et brute de décoffrage : l'auteure n'épargne pas son lecteur, avec des scènes parfois violentes et la mort qui guette à chaque coin de chapitre.
2. Une héroïne "imparfaite", qui doute, bref, qui nous ressemble : ici, on est loin des X-Men. Pas de super-pouvoirs visuellement épatants, pas d'esbroufe : Ruby est une vraie humaine, qui ne maîtrise pas ses pouvoirs, doute d'elle, et en arrive même à se détester.
3. ...mais une héroïne aux pouvoirs prometteurs : plus on avance dans le roman, plus on se rend compte que Ruby a du potentiel, et qu'elle va sûrement jouer un rôle primordial dans la suite de l'histoire...
4. Un beau panel de personnages intéressants : il n'y a pas que Ruby dans ce roman. Plusieurs personnages secondaires vont, je pense, nous réserver de belles surprises dans les tomes suivants.
5. de l'émotion : malgré une impression générale un peu "froide", il y a des beaux moments de complicité et d'amitié dans le roman, d'amour aussi, ainsi que des scènes bouleversantes. Je pense à l'explication de ce qui est arrivé aux parents de Ruby, ou à la scène finale, qui va briser le coeur de pas mal de lectrices...

3 raisons de se méfier :
1. Cette nouvelle dystopie est une trilogie. Reste à voir si les tomes suivants tiendront la route...et si nous aurons bien des réponses à nos questions : d'où vient cette maladie ? Quels sont les objectifs secrets du président ? Qu'est devenue la famille de Ruby ?
2. Une mise en place un peu longue : bien sûr, il fallait bien exposer les personnages, le contexte, etc. Mais il faudra que les tomes suivants mettent bien l'action en valeur, afin de ne pas ennuyer égarer les lecteurs.
3. L'absence d'un ennemi identifié : des ennemis, Ruby en a. Mais il manque THE ennemi. le méchant contre qui tout le monde doit se liguer. Pour l'instant, les méchants, ce sont les forces spéciales qui pourchassent les jeunes, ou les chasseurs de primes. Il y a bien un "méchant", mais il apparaît un peu tard dans le roman, même si c'est habile...et même si se personnalité est plutôt ambiguë. J'espère qu'il se dévoilera un peu plus dans les tomes suivants.

Voilà donc un premier tome prometteur, qui devra faire ses preuves dans la suite proposée...et la concurrence est dure, donc il faudra se battre pour sortir du lot !

Je remercie chaleureusement les éditions De La Martinière jeunesse pour m'avoir envoyé en avant-première un exemplaire de ce roman !
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Dans un futur assez proche, certains adolescents sont victimes d'une maladie qu'on appelle la maladie d'Everhart, ainsi nommée à cause de Michael Everhart, la première victime connue.

Dans ce futur proche, l'économie c'est effondrée après l'attentat de Washington. le gouvernement s'est disloqué et la situation c'est dégradée. Il ne peut plus rembourser la dette, fournir de l'argent aux états, verser les allocations et payer les fonctionnaires.
Les gens ont perdu leur emplois, les entreprises ont fait faillites, les gens ont perdu leur maison parce qu'ils ne pouvaient plus payer les mensualités. L'insécurité règne, il n'y a plus de police puisqu'il n'y a plus d'argent pour les payer. Des bénévoles ou la Garde Nationale font le travail de la police.

Je vous propose un description de cette maladie comme l'on reçu les parents :

1. Votre enfant est soudain triste et renfermé et/ou se désintéresse brusquement des activités qui lui plaisaient.
2. Il éprouve de grosses difficultés à se concentrer ou se consacre si intensément à certaines tâches qu'il pers la notion du temps et/ou se néglige et se désintéresse des autres.
3. Il est victime d'hallucinations, de vomissements, de maux de têtes chroniques, de pertes de mémoire et /ou d'évanouissements.
4. Il manifeste de violent accès de colère, des comportements à risque ou d'automutilation (brûlures, bleus et coupures).
5. Il présente des comportements ou des aptitudes inexplicables, dangereuses, ou bien s'en prends physiquement à vous ou aux autres.


SI VOUS CONSTATEZ L'UN DES SYMTOMES MENTIONNES CI-DESSUS, INSCRIVEZ VOTRE ENFANT SUR MIAA.GOV ET ATTENDEZ QUE L'ON VOUS INDIQUE DANS QUEL HÔPITAL IL VOUS FAUDRA LE CONDUIRE.

Les enfants conduits par leurs parents ou dénoncés sont conduits dans les camps dans lesquels ils sont triés en 5 couleurs :
vert – bleu – jaune - -orange – rouge.
Une fois trié, un X de couleur est peint dans leur dos.
Les X verts et bleus ne sont pas entravés, par contre les jaunes, oranges et rouges le sont, fers aux poignets et aux chevilles. Une longue chaîne les lie entre eux.
Les oranges portent même un masque qui leurs cache le bas du visage comme une muselière pour chien car les oranges ont le don de donner des ordres ou d'introduire des pensées dans les esprits.

Notre héros est une héroïne, Ruby, ne domine pas très bien son don. Elle s'est échappée du camps et avec d'autres ados, ils sont à la recherche d'un endroit qui pourrait les accueillir « East River ».

Une histoire qui ressemble à tant d'autres, avec des enfants qui ont muté, qui ont de nouveaux pouvoirs, le Don et qui font peur au gouvernement. de ce fait, ces enfants sont, triés, enfermés, étiquetés par couleurs... Et puis, il y a l'échappée, la fuite, le regroupement et les trahisons et enfin la vérité.

Un livre qui colle tout à fait avec tout ce qu'il se fait actuellement en littérature pour ados à l'image de : Delirium - La sélection - La Déclaration – Promise et le Dernier Jardin, entre autre.

J'ai aimé, mais j'ai ressenti comme un déjà vu quelque part. J'attendais un peu de nouveauté, surtout qu'ici l'auteur Alexandra Bracken, plante son histoire et son décors, maintenant, je vais d'atteler au Tome 2 reçus il y a peut...
Lien : http://tousleslivres.canalbl..
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Ma belle-soeur m'a prêté la trilogie Darkest Minds. Je viens de dévorer le tome 1 : Rébellion de Alexandra Bracken.
Dans un futur proche, les adolescents ont été décimés par un virus inconnu. Les survivants, dotés de pouvoirs psychiques, sont classés par couleurs en fonction du danger qu'ils sont censés représenter, et parqués dans des camps.
Depuis que le virus l'a touchée, Ruby est télépathe et capable de manipuler la mémoire d'autrui. En tant que telle, elle aurait dû être éliminée par les autorités sanitaires. Mais grâce à son pouvoir, elle a pu intégrer un camp réservé aux cas les moins dangereux.
Six ans plus tard, elle parvient à s'échapper et rejoint un groupe d'adolescents. Leur objectif : East River, une communauté d'adolescents où chacun s'épanouit en apprenant à utiliser ses pouvoirs....
Rébellion est un bon roman, avec des scènes parfois violentes toutefois j'ai trouvé ça réussi car il n'y a pas de violence pour la violence. Cela fait partie de l'histoire, tout se tient et il n'y a pas de violence gratuite. Toutefois, âmes sensibles, s'abstenir !
Nous avons dans ce premier tome une histoire assez noire, la mort est là, qui rode.. et n'hésites pas à frapper...
Il y a beaucoup de rebondissements. Presque trop car j'ai parfois peiné à reprendre mon souffle et j'ai un peu peur que la suite de la trilogie soit moins rythmée. J'espère me tromper :)
Ruby, Liam, Chubs et Zu sont les quatre personnages les plus importants, même si d'autres personnages secondaires sont assez présents. Ils ne sont pas à négliger, mais attention à ne pas s'attacher à tous car certains nous réservent des surprises... bonnes comme mauvaises...
Darkest Minds est une dystopie comme je les aime, tout est réuni pour nous captiver et nous faire frissonner.
Ma note : quatre étoiles.
Et je m'atèle de suite à lire le tome deux :)
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Il y a des livres qu'on lit d'une traite, quitte à y passer une nuit blanche ! Pour qui, une fois la dernière page tournée, on aimerait recommencer.... Les insoumis est de ceux-là.

Dans un futur proche, une virus s'attaque aux ados des USA. Si la plupart en meurent, les autres développent des pouvoirs psychiques qui font peur. Officiellement pour les réhabiliter, le gouvernement enferme les survivants dans des camps où ils sont classés par couleurs en fonction de leur dangerosité. le jour de ses dix ans, Ruby s'efface involontairement de la mémoire de ses parents. C'est donc une "orange", la 2e catégorie la plus crainte. Pourtant, lors du tri, à son arrivée au camp de Thurmond, elle arrive à se faire passer pour une "verte" et tente de se faire oublier... Après six années passées au camp, elle est extradée par La ligue des enfants. Mais les intentions de ses membres ne semblent guère plus louables ! Seule Orange ou presque encore en vie, elle pourrait les aider à combattre la dictature en place. Commence alors pour Ruby, et trois jeunes qu'elle rencontre en chemin, une cavale à travers le pays dévasté... à la recherche de la terre promise, East River, le seul endroit où ils pourraient être enfin en sécurité...

Ce qui interpelle directement avec ce titre, c'est cette ambiance particulièrement dure dans laquelle sont plongés ces jeunes considérés comme des monstres. On n'est vraiment pas loin des mesures d'épuration et des sinistres camps nazis. Ici aussi la peur est érigée en régime. Sous couvert de protéger la société, un homme détient tous les pouvoirs et manipule l'opinion. Les parents sont ainsi persuadés qu'ils confient leurs enfants aux autorités pour leur bien et que celles-ci mettent tout en oeuvre pour les sauver. Or, l'envers du tableau est bien plus sordide : expérimentations, éliminations, manipulations, récupérations sont au rendez-vous.

Tous ces éléments, on les apprend par bribes. L'auteure laisse planer (volontairement) beaucoup de sous-entendus et les informations s'imbriquent peu à peu au fil des confidences quasi arrachées des protagonistes. Cette façon de procéder pourrait déplaire à certains. Pourtant, je trouve qu'elle colle parfaitement à la situation et illustre bien le syndrome post-traumatique dont sont victimes ces ados.

Le cas de Ruby est à ce titre exemplaire. Arrachée à sa famille toute jeune, rongée par le remord, terrorisée par le comportement psychotique des autres oranges, elle se considère comme un monstre pouvant mettre en danger ceux qu'elle aime. Dans l'aventure, elle n'aura de cesse d'apprendre à maitriser ses pouvoirs afin que, plus jamais, cela ne se reproduise. En attendant, elle refuse obstinément tout contact avec autrui. Si le sort de l'héroïne reste central, très vite cependant, c'est au groupe qu'on s'attache. Elle et ses amis, Liam, Chubs et Suzume (deux garçons "bleus" capables de mouvoir les objets, une fille "jaune" qui dialogue avec les machines) forment un quatuor improbable qui, au fil des épreuves, va tisser des liens d'amitié indéfectibles. Ces relations humaines contrebalancent, avec bonheur, la noirceur qui les entoure.

Quant aux péripéties, elles s'enchainent à un rythme effréné. Nos héros ont très peu de temps morts, ce qui explique que leurs moments de confidences sont rares mais précieux. Surtout qu'à chaque fois qu'ils pensent être à l'abri, la situation se dégrade de plus belle et ce, jusqu'au final où l'auteure nous propose un retour à l'équilibre qui en surprendra plus d'un ! Une fin qui préfigure un second volet peut-être encore plus sombre...

Bref, Les insoumis possède tous les ingrédients d'une série prometteuse (deux autres titres sont en préparation) : une intrigue passionnante, des personnages attachants, de l'amitié, une pointe de romance... et un style pour le moins choc !

Cerise sur le gâteau pour les musicos, l'histoire est ponctuée de références musicales qui déménagent : Pink Floyd, Les Doors, Elton John, Bob Dylan, The Animals, etc.
Lien : http://lacoupeetleslevres.bl..
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Je n'avais pas du tout entendu parlé de ce roman avant d'en voir l'adaptation au cinéma et je m'étais toujours dit depuis qu'il fallait que je donne sa chance au livre.

C'est désormais chose faite, j'ai plongé dans l'univers de Ruby et de ses compagnons, dans un monde devenu hostile aux enfants et aux adolescents.

Le roman et l'histoire sont en eux-mêmes divertissants, ils nous font passer un bon moment, mais personnellement il m'a manqué quelque chose. Je n'ai pas trouvé que l'écriture en elle-même était si originale, cela m'a rappelé nombre de romans jeunesse que j'ai pu lire. Ce qui est dommage car ce que je recherche dans le jeunesse, maintenant que je suis adulte, ça va vraiment être l'originalité du récit ou de la plume de l'auteur.

Je pense que cela reste malgré tout un bon, voire très bon, roman jeunesse (parmi beaucoup d'autres). Je ne regrette pas ma lecture mais je ne pense pas poursuivre avec le reste de la saga.
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Les Insoumis d'Alexandra Bracken, aka l'une de mes premières et meilleures découvertes VO. le suspense est absent de cette chronique, j'annonce la couleur, j'adore ce fichu bouquin, vous allez juste découvrir ici les raisons de mon adoration pour le premier tome de cette super trilogie !

Matériel

Sujet à débat ! En temps normal, je vomis méchamment sur les changements de couverture d'une version à l'autre, mais là… ça passe je trouve. Entendons-nous bien, je préfère évidemment la couverture VO, mais celle-là est sympa aussi, et elle illustre bien la narratrice (Ruby). La première fois que je l'ai vu, je vous le cache pas, j'étais un peu énervé. Pas tant pour la couverture, mais pour la traduction du titre. Oui, le titre français a un sens, mais le titre VO est carrément classe, et se décline sur les 3 tomes (en fait, Alexandra Bracken a choisi une phrase qu'elle a coupé en trois, un morceau pour chaque tome : The Darkest Minds/ Never Fade/ In The Afterlight). Les Insoumis reste un bon titre, j'en conviens, mais bon, dommage ! Revenons donc à la couverture. La texture du titre est vraiment cool, mais surtout, j'adore la tranche, qui est carrément stylée. Tout ce qui est police, papier, etc… c'est parfait, rien à dire ! du beau boulot chez La Martinière donc, même si je n'suis pas 100% d'accord avec leurs choix, ils rendent vraiment justice à ce livre. 2,5/3

L'histoire

C'est tellement dur de parler de cette histoire sans vous spoiler, je vais donc faire très court et vague afin d'éviter les débordements. C'est génial, tout est parfaitement exécuté, Alexandra Bracken a un vrai don pour nous captiver. Les rebondissements sont nombreux, avec une tension ambiante, qui se relâche par moments, uniquement pour vous frapper plus fort deux lignes plus bas. Les scènes d'action sont haletantes à souhait, car nos personnages sont sur le fil du rasoir du début à la fin. À chaque page on a peur pour leur vie, parce qu'on nous fait vite comprendre que personne n'est invulnérable dans ce monde. Pire, quand vous pensez que ça va se calmer, que nenni, ça repart de plus belle ! J'ai réussi à faire durer ce livre uniquement parce que je le voulais vraiment. Je me rappelle, à ma première lecture en VO, il m'avait été impossible de le lâcher ! Là j'ai vraiment fait un effort, à entrecouper ma lecture pour l'étaler au maximum, mais Les Insoumis fait définitivement parti de ceux que vous ne pourrez pas lâcher. Seules les 60 premières pages vous laissent respirer, puisque l'auteur introduit son univers, mais même là, c'est tellement passionnant qu'il y a peu de chances que vous en veniez à bailler ! L'auteur est vraiment doué pour nous surprendre, plus on avance, plus l'intrigue s'intensifie, prend une nouvelle dimension, et c'est vraiment un plaisir ! Ce qui m'a vraiment plu aussi, c'est que l'intrigue n'est pas manichéenne du tout (le bien contre le mal en gros). On a beaucoup d'antagonistes, et à défaut de les apprécier, on comprend leurs motivations, ils ne sont pas juste bêtes et méchants. Une très bonne note donc pour cette histoire, pas un 6, parce que le monde met du temps à se poser, mais ça s'en rapproche… 5,5/6

Personnages

On suit les aventures de Ruby dans ce livre, une orange (elle a le don de manipuler, plus ou moins intentionnellement, la mémoire d'autrui) qui réussit à s'échapper d'un camp de réhabilitation pour jeunes. Je veux juste faire vite fait un point sur son évolution, qui est juste phénoménale. Je ne veux pas vous spoiler, mais elle grandit beaucoup, le développement de ce personnage est juste démentiel, et c'est ce qui fait que, même si au début, on adhère pas totalement à son comportement et à ses choix, on la comprend, et on la soutient. le pouvoir de Ruby est particulièrement bien exploité par l'auteure pour nous offrir des scènes de toute beauté et d'une intensité rare, et, sans vous en dire trop, je pense que c'est une grande partie de ce qui la rend fascinante dans un sens. Autour de Ruby, on a, essentiellement, 3 autres personnages : Liam, Chubs et Zu. Tout les trois ont droit à un développement tout aussi génial que celui de la narratrice. On en apprend énormément sur eux, on s'attache puissance 1000 à chacun d'entre eux, jusqu'à vraiment craindre pour leur vie (si vous êtes cardiaques, ça va être chaud j'vous l'dis !). Mention spéciale à Liam, qui est tellement… trop bien ! Pas dans le sens, parfait, il a ses faiblesses, mais dans le sens ce personnage est juste trop bien. Mention spéciale à Chubs, qui a les meilleures répliques du livre, et dont la relation avec Ruby est, à mon sens, la plus intéressante de toute. Mention spéciale à Zu, parce qu'elle est trop mignonne ! Je ne peux pas vous parler des autres personnages, la règle anti-spoiler m'en empêche, mais qu'es-ce qu'ils sont bons ! Les antagonistes sont tous fascinants, on en vient même à en aimer quelques-uns alors qu'on devrait les détester, tellement ils sont géniaux. Je ne peux citer de noms malheureusement, car c'est toute la beauté de ce livre, on est jamais sûr de savoir qui sont les « méchants » dans cette histoire, vous aurez à coup sûr quelques surprises… 5/5

Écriture

J'adore Alexandra Bracken ! Que ça soit dit, je l'adore, la vénère, tout ce que vous voulez. La façon dont elle créer et met en place sa dystopie, les différents groupes qui s'affrontent, les couleurs, les pouvoirs, tout ! Tout est parfaitement réglé, avec une précision et une justesse sidérante. Sa plume vous fait vivre un vrai film, bourré d'action et de personnages fabuleux… Merci Alexandra Bracken ! La traduction, quant à elle, m'avait un peu inquiétée au début du roman, notamment sur le sigle de la maladie (qui passe de IANN à NIAA), et la police des camps (qui, pareil, passe de PSF à FSP), mais se révèle finalement hyper précise, fidèle et efficace. 6/6

CONCLUSION

C'était tellement bien !!!! Cette histoire si riche et puissante… Il se passe tellement de choses en l'espace d'un seul livre, et puis ces personnages, ces personnages ! Je les adore, à un point, que j'en ai souffert de les voir souffrir (crazyyyyy). Ce premier tome, en plus de lancer une histoire qui s'annonce ultra-épique, pose de vrais questions existentielles à travers certaines scènes poignantes (le deuil, la confiance, la maladie, la fidélité, la peur, la liberté, etc…). Et la fin, LA FIN (no spoiler, mais OH !) ! Que dire de plus, le tome 3 sort en VO fin octobre, je vais essayer de me retenir un peu de lire le tome 2 jusque-là, mais ça va être dur… 19/20 !
Lien : http://robzii-books.com/les-..
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Une nouvelle fois influencée par ma copine @iz43 je découvre cette trilogie ( il m a semblé en voir 4 , affaire à suivre !) .
Je ne vais pas raconter l histoire qui a été expliqué maintes fois dans les critiques mais juste expliquer pourquoi j ai aimé cette dystopie . Alors déjà je suis une grande fan de dystopie et celle ci est particulièrement dans le style que j apprécie . Des adolescents, de l amitié et un zeste d amour ( mais pas trop , juste la bonne dose pour ne pas être cucul!)On retrouve Ruby, notre héroïne dans plusieurs situations : avec ses parents, une partie en camp ( de concentration ?) Puis en cavale . Les histoires s enchaînent , les rencontres ... J ai également beaucoup aimé les différentes catégories des jeunes, que l on différencie par des noms des couleur.
Une dystopie très sympa avec un premier tome qui nous oblige à attaquer de suite le tome 2 !
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Mon avis lecture : j'ai fini ce premier tome hier soir et je dois dire qu'il s'y passe énormément de choses pour le lancement d'une série littéraire. La fin en plus est très émouvante voire même déchirante quant au choix que doit faire Ruby. C'est le premier livre que je lis de cette auteure, le résumé me faisait envie et je voulais lire les livres avant de découvrir le film qui est sorti déjà depuis un petit moment. le récit n'est pas précipité malgré le fait qu'il contient beaucoup d'éléments et de péripéties pour nos ados anormaux. Leurs capacités m'ont fait penser à celles des "X-Men" de la série "Marvel". Cette histoire nous plonge dans un monde où certains enfants meurent prématurément alors que d'autres développent des particularités, comme une évolution supérieure de l'espèce humaine, font peur aux adultes. C'est ainsi que s'ensuit une manipulation gouvernementale pour placer ces enfants dans des camps de "Réhabilitation" mais comme vous pouvez vous en douter, rien ne va se passer comme prévu et Ruby va nous faire découvrir son Enfer et sa détermination à s'en sortir. Elle va affronter beaucoup d'événements tragiques et traumatisants pour finalement arriver à la conclusion de ce livre où elle aura énormément changé et mûri. J'ai vraiment aimé cet univers c'est ce qui me pousse à vouloir poursuivre la lecture des autres livres, mais pour l'instant ce n'est pas encore tout à fait un coup de coeur.
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