Osiris Brackhaus
Ash Ehukai (Traducteur)/5 4 notes
Ash Ehukai (Traducteur)/5 4 notes
Résumé :
1946. La Seconde Guerre mondiale est terminée. Pour la première fois dans l'histoire de l'humanité, un tribunal international a été instauré à Nuremberg pour juger les criminels de guerre nazis. Johann von Biehn est l'un d'eux.
Pourtant, Frank Hawthorne, capitaine de l'armée américaine, défiant les ordres de ses supérieurs, se rend au procès de Nuremberg pour témoigner en faveur de von Biehn et tenter de le sauver.
Trois ans plus tôt, l... >Voir plus
Pourtant, Frank Hawthorne, capitaine de l'armée américaine, défiant les ordres de ses supérieurs, se rend au procès de Nuremberg pour témoigner en faveur de von Biehn et tenter de le sauver.
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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Parachuté en 1943 en Allemagne afin d'éliminer des personnalités nazies, Frank Hawthorne, capitaine américain abonné aux missions suicides est victime d'un accident, à sa surprise il se réveille dans un abri de jardin, ses blessures bandées et réalise que la personne qui l'a mis à l'abri n'est autre que le colonel Johann von Biehn, propriétaire du manoir où devait se passer la réunion et une de ses potentielles cibles.
1946, c'est l'heure des règlements de comptes et parmi les accusés comparaissants au tribunal de Nuremberg pour crimes de guerre nous retrouvons Johann, bizarrement défendu par un avocat juif qui a demandé à Frank de se présenter comme témoin de la défense. Celui-ci accepte, à l'encontre des ordres de ses supérieurs, au risque de passer en cour martiale …
Le droit et l'honneur ne sont pas toujours du côté des évidences et les choses ne sont pas toujours simples. L'auteur nous livre une romance qu'il situe dans une époque tourmentée, dont les péripéties furent trop souvent simplifiées et interprétées de manière à flatter les vainqueurs, mais L Histoire n'est-elle pas toujours écrite par les vainqueurs qui prennent bien soin d'éliminer physiquement et dans les livres les choses gênantes ? Qui se souvient des viols commis par les GI's chez nous, ou même des bombardements alliés absurdes qui ont totalement détruits des villes françaises ? A contrario les mêmes ont parfois aidés des criminels lorsque c'était leur intérêt et n'oublions pas que tous les allemands n'étaient pas des nazis, et que certains étaient même des résistants. L'auteur évite les cliché habituels et s'il ne faut peut-être pas trop chercher la vraisemblance absolue le scénario reste assez cohérent pour rester assez crédible.
La plume fluide l'auteur nous livre un récit d'aventures, mêlé à de la romance historique et aux mystères des affaires judiciaires parfois influencées par des manipulations politiques, le tout dans des proportions bien équilibrées et biens imbriquées. Au final nous obtenons un livre qui incite à être lu d'une traite de manière agréable sans effort et qui devrait plaire au plus grand nombre …
1946, c'est l'heure des règlements de comptes et parmi les accusés comparaissants au tribunal de Nuremberg pour crimes de guerre nous retrouvons Johann, bizarrement défendu par un avocat juif qui a demandé à Frank de se présenter comme témoin de la défense. Celui-ci accepte, à l'encontre des ordres de ses supérieurs, au risque de passer en cour martiale …
Le droit et l'honneur ne sont pas toujours du côté des évidences et les choses ne sont pas toujours simples. L'auteur nous livre une romance qu'il situe dans une époque tourmentée, dont les péripéties furent trop souvent simplifiées et interprétées de manière à flatter les vainqueurs, mais L Histoire n'est-elle pas toujours écrite par les vainqueurs qui prennent bien soin d'éliminer physiquement et dans les livres les choses gênantes ? Qui se souvient des viols commis par les GI's chez nous, ou même des bombardements alliés absurdes qui ont totalement détruits des villes françaises ? A contrario les mêmes ont parfois aidés des criminels lorsque c'était leur intérêt et n'oublions pas que tous les allemands n'étaient pas des nazis, et que certains étaient même des résistants. L'auteur évite les cliché habituels et s'il ne faut peut-être pas trop chercher la vraisemblance absolue le scénario reste assez cohérent pour rester assez crédible.
La plume fluide l'auteur nous livre un récit d'aventures, mêlé à de la romance historique et aux mystères des affaires judiciaires parfois influencées par des manipulations politiques, le tout dans des proportions bien équilibrées et biens imbriquées. Au final nous obtenons un livre qui incite à être lu d'une traite de manière agréable sans effort et qui devrait plaire au plus grand nombre …
Citations et extraits (7)
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— Oh ! N'est-ce pas évident ?
Il y avait à nouveau ce ton enjôleur dans la voix de l'allemand. Et, cette fois, Frank avait la certitude que ce n'était pas le fruit de son imagination. Et ça n'avait vraiment aucun sens.
— Voyez-vous, il y a deux jours, j'étais assis sur mon balcon, tard dans la nuit avec un verre à la main quand j'ai entendu un avion. Cela n'avait rien d'extraordinaire, en soi, mais la trajectoire n'était pas habituelle et cela ne ressemblait pas vraiment à une de nos machines. Puis, comme un don des cieux, apparut un magnifique oiseau de proie avec une aile brisée qui dégringolait du ciel et s'écrasa au sol tout près de l'endroit où j'aime à venir pêcher. Je me suis dit, allons jeter un œil. Et ce que je trouvai ressemblait réellement plus à un présent qu'à tout autre chose. Évidemment, il était un peu cabossé et boueux mais c'était, malgré tout, comme si quelqu'un, là-haut, avait finalement reconnu tout le dur labeur que je fais ici et m'avait envoyé un bel ange pour partager mes nuits.
— Dans vos rêves ! siffla Frank, instinctivement, réalisant qu'il ne s'était, décidément, pas trompé.
Un sourire triste s'afficha sur le visage de Von Biehn dont la voix avait subitement perdu toute inflexion charmeuse.
Il y avait à nouveau ce ton enjôleur dans la voix de l'allemand. Et, cette fois, Frank avait la certitude que ce n'était pas le fruit de son imagination. Et ça n'avait vraiment aucun sens.
— Voyez-vous, il y a deux jours, j'étais assis sur mon balcon, tard dans la nuit avec un verre à la main quand j'ai entendu un avion. Cela n'avait rien d'extraordinaire, en soi, mais la trajectoire n'était pas habituelle et cela ne ressemblait pas vraiment à une de nos machines. Puis, comme un don des cieux, apparut un magnifique oiseau de proie avec une aile brisée qui dégringolait du ciel et s'écrasa au sol tout près de l'endroit où j'aime à venir pêcher. Je me suis dit, allons jeter un œil. Et ce que je trouvai ressemblait réellement plus à un présent qu'à tout autre chose. Évidemment, il était un peu cabossé et boueux mais c'était, malgré tout, comme si quelqu'un, là-haut, avait finalement reconnu tout le dur labeur que je fais ici et m'avait envoyé un bel ange pour partager mes nuits.
— Dans vos rêves ! siffla Frank, instinctivement, réalisant qu'il ne s'était, décidément, pas trompé.
Un sourire triste s'afficha sur le visage de Von Biehn dont la voix avait subitement perdu toute inflexion charmeuse.
Il voulait venir à Nuremberg pour témoigner au procès de Johann, mais dès qu'il avait informé ses supérieurs de ses intentions, les choses avaient mal tourné. Frank avait été sommé de ne rien révéler de ce qui s'était passé au manoir de von Biehn et des raisons qui l'avaient conduit à abandonner sa mission. Que cela conduise un homme honorable à la peine de mort ne semblait pas avoir la moindre importance.
Frank s'était démené pour essayer de faire avancer les choses mais il y avait apparemment des enjeux qui l'emportaient sur la vie d'un homme. Des enjeux politiques. Dans toutes les occasions où il avait plaidé sa cause, Frank avait reçu comme réponse : ""La mission à laquelle vous vous référez est hautement confidentielle, capitaine. Vous ne pouvez ne serait-ce que l'évoquer dans un procès public.
Frank s'était démené pour essayer de faire avancer les choses mais il y avait apparemment des enjeux qui l'emportaient sur la vie d'un homme. Des enjeux politiques. Dans toutes les occasions où il avait plaidé sa cause, Frank avait reçu comme réponse : ""La mission à laquelle vous vous référez est hautement confidentielle, capitaine. Vous ne pouvez ne serait-ce que l'évoquer dans un procès public.
La tâche que le capitaine Hawthorne devait accomplir était de se rendre là-bas, de trouver le manoir puis de se cacher dans les marais et la forêt le temps nécessaire pour assassiner von Biehn et deux de ses invités. Et si, au cas où la rumeur fût vraie, Goebbels venait en personne en cette occasion propice, il deviendrait alors la cible numéro un de Frank.
Le côté comique de l'histoire était que rester en vie et revenir ne faisaient pas partie des ordres explicites que Frank avait reçus.
Il y aurait, comme à chaque fois, certains arrangements faits pour s'assurer qu'il puisse rentrer. Au moins théoriquement.
Le côté comique de l'histoire était que rester en vie et revenir ne faisaient pas partie des ordres explicites que Frank avait reçus.
Il y aurait, comme à chaque fois, certains arrangements faits pour s'assurer qu'il puisse rentrer. Au moins théoriquement.
Il agrippa la taille de Johann, suffocant, les yeux grands ouverts, la conscience rétrécie aux sensations de son sexe pulsant de désir au plus profond de Johann, emporté par une vague de plaisir d'une intensité et d'une perfection qu'il n'avait jamais jusqu'ici rencontrées.
Puis il jouit. Et ce fut comme une explosion, sa semence jaillissant en puissants jets chauds au tréfonds de Johann et libérant son être d'une tension qui n'était pas seulement sexuelle. Un balbutiement incohérent posé sur ses lèvres, Frank resta un long moment à reprendre son souffle, incapable de penser. Il avait oublié toute prétention de souffrir encore de ses blessures et d'avoir du mal à bouger.
Trop rapide, trop désiré, trop surprenant. Frank n'arrivait pas à saisir complètement ce qui arrivait. Il tremblait, les mains incertaines sur les flancs de Johann, tandis que son corps se cabrait, agité par les derniers soubresauts de son plaisir, presque douloureux.
Puis il jouit. Et ce fut comme une explosion, sa semence jaillissant en puissants jets chauds au tréfonds de Johann et libérant son être d'une tension qui n'était pas seulement sexuelle. Un balbutiement incohérent posé sur ses lèvres, Frank resta un long moment à reprendre son souffle, incapable de penser. Il avait oublié toute prétention de souffrir encore de ses blessures et d'avoir du mal à bouger.
Trop rapide, trop désiré, trop surprenant. Frank n'arrivait pas à saisir complètement ce qui arrivait. Il tremblait, les mains incertaines sur les flancs de Johann, tandis que son corps se cabrait, agité par les derniers soubresauts de son plaisir, presque douloureux.
— Quand se poser des questions devient un crime, quand les parents ont peur que leurs enfants puissent les dénoncer, quand, dans un pays, le pouvoir est complètement centralisé, que l'exécutif et le législatif reposent dans les mêmes mains et que la justice leur est aussi soumise, quand trois polices secrètes espionnent sans cesse la population et que des gens disparaissent sans laisser de traces, alors ceci n'est plus mon pays.
Johann regarda Frank droit dans les yeux et termina :
— Mon pays et l'Allemagne nazie, ce sont deux choses très différentes. Et j'espère de toutes mes forces que je verrai de mes yeux le jour où ce régime tombera.
Johann regarda Frank droit dans les yeux et termina :
— Mon pays et l'Allemagne nazie, ce sont deux choses très différentes. Et j'espère de toutes mes forces que je verrai de mes yeux le jour où ce régime tombera.
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