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EAN : 978B0000DQA6Y
Le Livre de Poche (30/11/-1)
4/5   4 notes
Résumé :
Les contes de Breffort appartiennent au folklore parisien. On y trouve, à toutes les pages, l’éternelle blague, la merveilleuse ironie, l’étonnante vivacité, le sifflet joyeux du citoyen des Gobelins, de Belleville, de Ménilmontant ou de Grenelle... Ils sont à la fois irrésistibles, ravissants, clownesques, incohérents, sentencieux et sages, mais dissimulent en même temps une réelle générosité et un authentique esprit de révolte. Est-il bien utile de présenter Alexa... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Alexandre Breffort (1901/1971) fut un pilier du Canard Enchainé à partir de 1934. Il entra dans la rédaction, non sur candidature ou recommandation, mais parce que sa réponse à un article avait convaincu de sont talent de plume.

Breffort, est aussi l'auteur du livret de la comédie musicale "Irma la douce" (portée à l'écran par Billy Wilder en 1963), ceci lui apporta de très substantiels revenus, ce qui lui fit dire : "Je suis le seul homme à vivre honorablement d'une prostituée".

Mais, ce sont surtout ses calembours et jeux de mots qui firent sa renommée, ne disait-on pas à une époque (révolue) "comme dirait Breffort" à chaque jeux de mots.


Dans ce petit livre, sont réunis un choix de ses "Contes du grand-père Zig" parus dans le Canard Enchainé.

Des courts textes humoristiques qui ont beaucoup vieillit, mais qui gardent un charme certain, tant l'auteur savait jouer avec les mots.

Juste un exemple pour conclure : "A peine l'avait-on arraché des bras de son père pour le confier au sein maternel qu'il pensa : "Je tombe de mâle en pis !"







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Parlez-moi d'humour, redites-moi des choses drôles…
Votre beau discours est meilleur quand je me gondole...
Vous êtes d'accord avec moi, ça ne fait pas de mal, de temps en temps, de relâcher la pression, de laisser siffler la cocotte-minute et de décompresser un peu... Par les temps qui courent (et ils courent vite, les bougres), et vu la morosité ambiante, il est de première nécessité de coloriser ce monde devenu gris, bref de rire, de s'amuser, de mettre de la bonne humeur partout où elle fait défaut, c'est-à-dire quasiment partout.
On a un outil pour ça, ça s'appelle l'humour. Et on a des artisans, même des artistes, pour certains, pour manier cet outil, ce sont des humoristes, des écrivains qui redonnent le sourire. Depuis Rabelais jusqu'à Pierre Desproges, il serait fastidieux de faire une liste de tous ceux qui ont mis à l'honneur "l'esprit français" fait d'intelligence, de subtilité, de goût des mots, de dérision parfois... citons simplement Alphonse Allais ou Tristan Bernard, ou pour notre époque, l'irremplaçable René Goscinny.
L'humoriste que je vous présente ici est moins connu que ces géants de l'humour, mais il vaut le détour. Alexandre Breffort (1901-1971), journaliste, a tenu la plume pendant des dizaines d'années au Canard enchaîné. On lui doit une comédie musicale mythique Irma la douce (1960), et plusieurs petits opuscules dont la drôlerie n'a d'égale que la finesse.
Les Contes du grand-père Zig (1946), et sa suite, Les Nouveaux contes du grand-père Zig (1952), sont deux recueils de petites histoires spirituelles, où l'auteur manifeste à la fois une aisance littéraire remarquable et une inspiration particulière, faite de légèreté, d'ironie, de non-sens parfois, de complicité avec le lecteur, d'une profonde finesse, et sans une once de méchanceté.
Breffort avait pris l'habitude de faire précéder ses contes d'une épigraphe, ou fausse citation, aussi inattendue qu'irrésistible. La preuve :

ABELARD : Ne coupez pas !
ACHILLE : Ne forçons point notre talon.
CAMBRONNE (la veille de Waterloo) : Zut !
Madame CAMBRONNE, à son petit garçon : Mange !
DIEU : Vous y croyez, vous ?
EVE : C'est gentil d'être velu.
La belle HELENE : A nous deux, Pâris !
HENRI II : Encore un dans le buffet !
HENRI III : Demain, quatre pages !
HENRI IV : Satyre, mais nippé !
LANDRU : La place d'une femme est au foyer.
MERLIN : Enchanté !
Isaac NEWTON : Ma pomme, c'est moi.
PASCAL : La femme est un roseau dépensant.
RAVAILLAC : L'ai-je bien descendu ?
Etc. etc.

Je vous mets deux exemples en citation : Drame passionnel et Un humoriste. Il est probable que vous aurez des difficultés à trouver le livre en librairie, mais dans une brocante ou chez un bouquiniste, vous aurez peut-être des opportunités, et il vous reste Internet. Je vous souhaite sincèrement de mettre la main dessus. C'est un trésor, qui vous redonne le sourire pour la journée.


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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Rien ne va plus

« Et pourtant, elle tourne ! »
Le Croupier.

C'est par un matin printanier de décembre — l'aventure se passe dans une édénique principauté de la Côte d'Azur — que l'Étranger avait fait son apparition, très simplement. Chapeau mou, chaussures vernies, modeste pardessus à martingale, il pouvait passer pour le ponte le plus inoffensif.

Il fallut vite déchanter. L'homme s'était à peine installé à la table de roulette qu'il devint, en vertu d'une chance impolie à force d'insolence, le pôle attractif de toutes les curiosités.

« Maximum sur le 28.

— Rien ne va plus ! 28, noir, pair et passe.

— Laissez la mise.

— Rien ne va plus ! 28, noir, pair et passe. »

De la véritable sorcellerie ! Les jetons affluaient vers le joueur comme une marée pactoléenne.
Ce soir-là, l'homme ne joua pas plus avant. Chacun estima qu'il avait bien raison et qu'il est toujours sage, après une passe de chance, d'effectuer une retraite stratégique.

Le lendemain, il était là, l'air détaché, comme un coupon de titre, et accompagné de deux domestiques chargés d'emporter, en de larges poches, les gains éventuels. Et l'homme gagna comme la veille il avait gagné. Il gagna d'une façon ahurissante. Sa chance paraissant être, à cette minute, un défi aux lois naturelles et officielles du jeu, les spectateurs s'en étonnèrent grandement, au même titre qu'ils se fussent étonnés d'une faillite des lois physiques éternelles ou d'un arrêt, sans accident, du battement de leur propre cœur.

« Maximum sur le 17, maximum sur le noir, sur
l'impair, manque et la seconde douzaine.

— Messieurs, faites vos jeux ! Rien ne va plus ! »

Au milieu des clameurs, le croupier annonçait :

« 17, impair et manque. »

Ce fut du délire. Personne — par expérience — n'admettant une manifestation prolongée et insolite de la veine, il était hors de doute que l'infaillible martingaleur possédait la clef, la formule magique qui, violant les
probabilités, agenouille la poisse, domestique le hasard et impose le concubinage à la fortune.

Les croupiers tentèrent un geste de défense. D'un accord tacite, ils accélérèrent le rythme de la boule pour affoler le joueur. Celui-ci se fâcha et, incontinent, fit sortir douze fois de suite le 9, ce qui ne s'était jamais vu.

« 9, rouge, impair et manque. »

Ayant ainsi fait la preuve — par 9 — de sa toute-puissance, il alluma un cigare qu'il paraissait aussi avoir bien gagné.

La scène fut inoubliable et d'un désordre sans précédent. On l'embrassait, on l'élevait dans un geste de triomphe, on fouillait dans ses poches — par amitié
spontanée — et tous les joueurs, qui, ce jour-là, perdaient la boule, alors que la boule les perdait chaque jour, le regardaient avec cette envieuse admiration qu'ont les maris bafoués pour les dons Juans.

On dut faire appel à la caisse des autres tables pour régler les gains de l'homme. Le lendemain, le Casino paya par chèque et fit élargir les râteaux pour gagner du temps dans les opérations de paiement. La caisse se vidait. L'homme gagnait toujours. Ne dût-on pas, certain soir de Noël, le laisser emporter le grand lustre de 372 bougies et la tenture de la salle de baccara ?
L'homme prenait tout, avec une froide impassibilité. Secondé par deux forts déménageurs, dont le fourgon attendait à la porte, il enleva successivement le comptoir du bar, le tableau de Ribera et la femme d'un croupier.

Le conseil d'administration, affolé, décida de se réunir en assemblée extraordinaire pour prendre des mesures d'extrême urgence.

Hélas ! on ne pouvait rien faire. Une expulsion eût été arbitraire, l'homme ne se rendant coupable d'aucune irrégularité. De plus, une telle mesure eût sans doute amené des complications diplomatiques. Que faire ?

Quinze jours plus tard, le Casino, en état de liquidation judiciaire, quittait son fastueux palais pour s'installer dans une baraque Adrian. Les trois quarts des croupiers étaient inscrits aux fonds de secours de chômage. La situation était désespérée ; mais le gros martingaleur se refuserait — c'était probable — à venir jouer dans un cadre si peu luxueux. Il vint. Ni les prières, ni les ruses
n'eurent raison de sa détermination. Il revint tous les jours. Et tous les jours, il gagna. On sentait que cet homme profitait d'une veine impitoyable.

Et tout périclita. Le Casino en tôle ondulée dut fermer ses portes comme avait fermé ses portes le Casino de marbre. La lutte fut épique. Presque seul, secondé uniquement par quelques ducs et comtes authentiques qui, par un honnête retour des choses, tenaient l'emploi de barons, le prince régnant, voulant donner l'exemple du noble sacrifice, n'hésita pas alors, héroïque et farouche, à s'installer au coin du grand palmier, avec un parapluie
retourné, pour y pratiquer le jeu innocent du bonneteau.
C'était l'ultime ressource, le suprême espoir. L'homme, enfin, pris de pitié, s'abstiendrait peut-être de venir. Il importait de lutter jusqu'au bout.

Le prince se réveilla, les traits convulsés. Par la grande fenêtre du palais, il vit le Casino surplombant la mer bleue et disparaissant à demi sous les fleurs, le
Casino resplendissant et tout fardé de l'éclat d'un soleil méditerranéen.

Le prince, la prunelle élargie, essuya sur ses tempes une sueur d'angoisse.

« Un rêve absurde », fit-il.
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UN HUMORISTE

« Demain, quatre pages ! »
Henri III


Il vint au monde humoriste. On comprit tout de suite dans la famille que ce serait un précoce de gosse. A peine l’avait-on arraché des bras de son père pour le confier au sein de sa mère qu’il pensa :
« Je tombe de mâle en pis ! »
Mais il se garda bien de le dire parce qu’il ne parlait pas encore et qu’il était vexé.
Il avait de l’esprit jusqu’au bout des ongles, et dès qu’il put lire les journaux, ce fut pour se marrer supérieurement au récit des déboires du président du Conseil. De quoi se tordre, en vérité.
« N’avoir pas encore sa majorité à cet âge ! Quel retard ! »
Il excellait délicieusement dans le genre vache. Un jour que sa maman lui intimait l’ordre d’appeler son père, il rétorqua :
« Lequel ? »
Ce qui lui valut une volée qui ne l’était pas. Il grandit. Non par conformisme, mais parce que c’était sa nature. L’âge d’être soldat le prit à l’heure où sa vocation d’humoriste s’affirmait. Comme il n’arrêtait pas de faire des calembours, il fut versé dans l’auxiliaire.
C’est alors que, souffrant de sa nouvelle condition, il eut l’idée de faire insérer cette annonce dans un journal spécialisé : Jeune auxi gêné cherche une oxygénée.
Il préférait – et de loin – les brunes authentiques, mais son annonce rédigée autrement, eût manqué de sel.
Et c’était un humoriste.
Il attendit. Une missive lui vint, d’une jeune personne servante dans une maison bourgeoise. Rendez-vous fut pris. C’était un petit bout de femme haut comme ça. Dès qu’il la vit :
« Elle est courte », fit-il.
Et ne se consola qu’en ajoutant qu’elle était bonne. Des projets furent ébauchés. On se marierait et tout. Pour la cérémonie, on se retrouverait à la porte de la Chapelle. Malentendu. Alors qu’il attendait à la porte de la chapelle de son quartier, elle s’était rendue à la station du Nord-Sud proche de la barrière. Quand il comprit, une crise d’hilarité le secoua. Au fond, ne s’était-il pas marié pour rire ?
« Le mariage hymen à tout à condition de ne pas le contracter », songea-t-il.
Cependant, lorsqu’il fut rentré au logis et qu’il se vit seul dans son lit-cage, il se traita de grand serin. Ce qui, fort heureusement, l’amusa une bonne partie de la nuit. De sa nuit de noces.
C’est à cette époque qu’il écrivit certaine histoire désopilante Qui fit le tour du monde. Traduite en quatre-vingt-trois langues ; N’avait-il pas imaginé qu’un de ses amis s’appelait Yau de Poêle ? Ce qui fournissait à mille quiproquos irrésistibles l’admirable occasion de s’épanouir. Il était alors en plein succès, se faisant payer très cher des mots impayables. Marié – c’était arrivé une bonne fois – un jour que sa femme l’avait doté d’un rejeton couleur café au lait, il crut défaillir. Une colère inconnue l’agitait. Une soif de meurtre lui bourdonnait aux tempes. Mais, comme il allait faire un malheur, l’inspiration vint…
« C’est un marmot croisé », articula-t-il.
Et de rire. Pouvait-il se fâcher après un mot historique ?
Malgré les apparences, il n’était pas heureux. Jouer ce rôle d’homme réjoui envers et contre tout le fatiguait. Comme ce devait être bon de quitter ce masque d’humoriste, d’exhaler ses rancoeurs en toute sincérité ! Et de ne pouvoir laisser couler ses larmes, il en aurait pleuré.
Sa fin fut tragique. Un jour qu’il buvait un anis dans un café des boulevards (n’avait-il pas dit au garçon : « Poète, prends ton litre et me donne un Berger » ?), un orage affreux éclata.
« C’est plus de l’amour, c’est de l’orage », fit-il.
Mais alors qu’il s’aventurait à la terrasse, il fut terrassé.
Il rendit l’âme, murmurant dans un sourire épanoui :
« Je suis victime du coup de foudre ».
Ce fut d’ailleurs, avec le mot de la fin, la fin de ses maux.
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DRAME PASSIONNEL

« Pour une année où il n’y a pas de pomme ! »
(Adam)

Ceci se passait dans le Paradis terrestre, prématurément disparu et qui fut la seule vraie auberge de la Genèse.
Un soir, un petit soir gris de décembre, un peu avant les étrennes, Adam reçut une lettre anonyme. Ou plutôt une pierre anonyme, car, à l’époque, l’utilisation du papyrus n’était pas même envisagée.
La missive, gravée au silex, était ainsi libellée : « Eve vous trompe. Suivez-la, vous la surprendrez en flagrant délit. » C’était signé : « Une personne qui vous veut du bien. »
Le premier réflexe d’Adam lui fit dire : « Ce que les gens peuvent être méchants tout de même ! » Mais il se sentit bouleversé. Ainsi celle qu’il aimait ne serait qu’une garce comme les autres et l’innocence de son regard ne lui servirait donc qu’à dissimuler la pire des perversités ! Le pauvre en eut gros sur la patate, comme on disait. Bien que le procédé lui répugnât, il résolut de prendre Eve en filature. Il se mit à l’affût dans le jardin des planques. Elle, sans méfiance, préparait l’hydromélécass et raccommodait les épuisettes à mammouths. Avant le coucher du soleil, elle alla jusqu’à la source, but une gorgée d’eau claire et se mira complaisamment dans le reflet d’un ruisseau. Et c’était tout. Pas plus de rendez-vous galant que sur le dos de la main. Adam la suivit pendant trois lunes – montre en main – sans pouvoir relever contre elle la moindre preuve de trahison.
La pierre anonyme avait-elle menti ? Eve n’était-elle pas victime de la plus effroyable calomnie ? C’était à voir. Et, bien que la réflexion humaine en fût à ses balbutiements, Adam réfléchit.
« Voyons, se dit-il, cette accusation est invraisemblable. Les statistiques sont formelles, au dernier recensement nous n’étions que deux dans le Paradis terrestre : Eve et moi. Il est donc impossible qu’elle me trompe. »
Il se prit à fredonner la ritournelle en vogue, puis, moqueur :
« Le pauvre type qui m’a envoyé la lettre n’a pas pensé à cela. »
Et se tapant sur la cuisse :
« Quel idiot », fit-il.
Pourtant ayant – avec quelle douleur ! – réfléchi un peu plus, Adam fut amené par une habile déduction à se dire que le mystérieux expéditeur ne pouvait exister non plus. Voilà qui compliquait singulièrement l’affaire, ou bien inclinait à une pénible hypothèse :
« Mais alors, l’idiot, c’est moi ! » Cette conclusion, pour désobligeante qu’elle fût, s’imposait à l’esprit, nette, claire, logique, inexorable.
Adam, qui souffrait affreusement, n’ayant jamais tant pensé, procédait par élimination.
« Il n’y a que deux êtres qui peuvent avoir écrit cette lettre : Eve ou moi. Or, ce n’est pas moi, je le saurais. Le saurais-je vraiment ? Mais oui. Voyons, réfléchissons (oh ! ma tête). Donc c’est Eve qui écrit. Alors, pourquoi a-t-elle fait cela ? Pourquoi s’accuserait-elle, d’autant plus que sa conduite est irréprochable ? Pourquoi ? »
Adam, qui se piquait de psychologie – et le nez de temps en temps – crut trouver une explication dans le fait que sa compagne avait résolu de le rendre jaloux.
Alors, il éclata :
« Jaloux, moi ? Elle est bien bonne. Jaloux ! Non mais chez qui ? Eh, mais je vais lui donner une de ces leçons qu’elle n’emportera pas en paradis. D’abord, pour commencer, je la laisse tomber. »
Et, roulant les épaules, désinvolte, tout à fait casseur d’assiettes, il eut un geste large. Un geste qui rassurait l’avenir.
« Une de perdue, dix de retrouvées », fit-il.
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-Je suis du bois dont on fait les flûtes.

(Pan)
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« Suzanne, ouvre-toi ! »
Les vieillards.
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Video de Alexandre Breffort (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Alexandre Breffort
CHAPITRES : 0:00 - Titre
F : 0:06 - FLATTERIE - Madame de Sévigné 0:15 - FOU - Delphine Gay 0:25 - FOULE - George Sand
G : 0:34 - GAIETÉ - Robert Poulet 0:46 - GOUVERNEMENT - Marmontel
H : 0:58 - HABITUDE - Pierre-Adrien Decourcelle 1:09 - HOMME - Victor Hugo 1:19 - HOMME ET FEMME - Alphonse Karr 1:32 - HONNÊTES GENS - Anatole France 1:46 - HORLOGE - Alphonse Allais 1:56 - HUMOUR - Louis Scutenaire
I : 2:06 - IDÉAL - Marcel Pagnol 2:17 - IDÉE - Anne Barratin 2:29 - IGNORANCE - Charles Duclos 2:42 - IMBÉCILE - Louis-Ferdinand Céline 2:55 - IMMORTEL - Jean Richepin 3:05 - INJURE - Vauvenargues 3:14 - INTELLECTUEL - Alexandre Breffort 3:25 - INTELLIGENCE - Alain 3:35 - INTÉRÊT - Albert Willemetz
J : 3:46 - JEUNES ET VIEUX - Decoly 3:56 - JEUNESSE - Jean-Bernard 4:09 - JOIE - Martin Lemesle 4:22 - JOUISSANCE - John Petit-Senn
L : 4:33 - LARME - Georges Courteline 4:46 - LIBERTÉ - Henri Jeanson 4:57 - LIT - Paul Éluard
M : 5:05 - MALADIE - Boris Vian 5:18 - MARIAGE - Édouard Pailleron
5:31 - Générique
RÉFÉRENCE BIBLIOGRAPHIQUE : Jean Delacour, Tout l'esprit français, Paris, Albin Michel, 1974.
IMAGES D'ILLUSTRATION : Madame de Sévigné : https://www.linternaute.fr/biographie/litterature/1775498-madame-de-sevigne-biographie-courte-dates-citations/ Delphine Gay : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/5/5e/Delphine_de_Girardin_1853_side.jpg George Sand : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/0/09/George_Sand_%281804-1876%29_M.jpg Robert Poulet : https://www.belgiumwwii.be/belgique-en-guerre/personnalites/poulet-robert.html Jean-François Marmontel : https://www.posterazzi.com/jean-francois-marmontel-n-1723-1799-french-writer-stipple-engraving-french-c1800-poster-print-by-granger-collection-item-vargrc0085347/ Pierre-Adrien Decourcelle : https://www.mediastorehouse.co.uk/fine-art-finder/artists/henri-la-blanchere/adrien-decourcelle-1821-1892-39-boulevard-des-25144380.html Victor Hugo : https://www.maxicours.com/se/cours/les-funerailles-nationales-de-victor-hugo/ Alphonse Karr : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/9/9c/Personnalités_des_arts_et_des_lettres_-_Alphonse_Karr_%28Nadar%29.jpg Anatole France : https://rickrozoff.files.wordpress.com/2013/01/anatolefrance.jp Alphonse Allais : https://www.litteratureaudio.com/livre-audio-gratuit-mp3/alphonse-allais-faits-divers.html Louis Scutenaire : https://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_Scutenaire#/media/Fichier:Louis_Scutenaire,_rue_de_la_Luzerze.jpg Marcel Pagnol : https://www.aubagne.fr/actualites-109/marcel-pagnol-celebre-dans-sa-ville-natale-2243.html?cHash=50a5923217d5e6fe7d35d35f1ce29d72#gallery-id-4994 Anne Barratin : https://www.babelio.com/auteur/Anne-Barratin/302855 Charles Pinot Duclos
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