Afin d'attirer l'attention de Jean-Philippe, le plus bel élève du lycée, Natasha décide de faire une fugue. Mais ce coup de folie va lui faire vivre des situations qu'elle n'avait pas prévues. Par chance, elle rencontrera Ralph qui lui proposera de l'héberger un temps dans une chambre de l'hôtel où il travaille. C'est justement le « week-end du noir », un jeu grandeur nature pour les amateurs de polar.
C'est le premier roman jeunesse que je lis de
Chrystine Brouillet. On est loin de Maud Graham et de ses enquêtes en finesse. Ici, l'auteure fait surtout dans l'efficace, la tension, l'action, les rebondissements. L'histoire en perd un peu de crédibilité.
Par exemple, comment se fait-il qu'aucune alerte enlèvement ne soit lancée sur les radios et télévision ? Ou que des adultes acceptent sans se poser de questions de fournir du travail à une gamine de 15 ans en fugue, au sein d'un hôtel renommé ?
Malgré tout, on se laisse prendre par l'intrigue et on se demande comment Natasha arrivera à se sortir du pétrin où elle s'est fourrée. Sensible, au bord des larmes en permanence, exagérément fleur bleue, elle garde cependant la tête froide quand il faut. Admettons.
Bref, j'ai été déçue de ce récit que j'espérais plus palpitant mais je l'ai prêté à un jeune élève fan des Chair de poule, pour qu'il change un peu de registre et il a beaucoup aimé.
Un roman jeunesse qui plait aux jeunes ados en raison de son intrigue, malgré son côté rocambolesque. A leur offrir donc.