Anges et démons

Course contre la montre haletante, on est horrifié comme les personnages devant ces scènes d'horreur. Quelle imagination macabre ! on est dépendant non des évènements comme le spersonnages le sont, mais de la lecture : on a envie de connaitre la fin. Une écriture passionnante qui nous dévoile des secrets culturels. Bref un excellent livre. ( j'ai cependant préféré le Da Vinci code pour ces énigmes )

J'ai beaucoup aimé cet opus de Dan Brown. Cette confrontation entre science et religion ne manque pas de sel et jusqu'au bout le livre est passionnant. Quoi, c'est "complètement invraisemblable" ? Oui, et en même temps pas tant que ça. Dan Brown est un très fin connaisseur de la manière de communiquer des institutions, y compris quand il s'agit de l'Eglise de Rome. Et son travail de recherche sur Rome est assez époustouflant.

Cela faisait très longtemps que je n'avais pas lu de Dan Brown et franchement, cela me manquait un peu ! Je me suis donc dis qu'il était temps d'y remédier ! ;)

Chez nous, Anges et démons est sortis après Da Vinci Code mais j'ai préféré commencer par celui-ci car c'est le premier livre que Dan Brown a écrit !

Robet Langdon est un professeur d'histoire spécialiste de la symbologie religieuse. Lorsque le cadavre d'un scientifique avec le symbole des illuminatis gravé sur le torse est découvert au CERN (centre de recherche scientifique) en Suisse, il se retrouve mêlé malgré lui à l'enquête visant à retrouver une matière explosive au Vatican, en compagnie d'une scientifique du CERN, Vittoria.
J'ai trouvé notre héros principal assez "mou" et peureux contrairement au film (que j'ai, comme vous l'aurez compris, vu). Il ne prend pas beaucoup d'initiatives, au contraire, il préfère rester en arrière !
Heureusement, que Vittoria, la seconde héroïne, est présente car c'est elle qui donne l'impression d'avancer dans le roman. Elle n'hésite pas à le secouer grâce à son dynamisme !
J'ai beaucoup aimé son personnage car elle est un peu la James Bond girl de Langdon, séductrice et déterminée ! C'est une femme d'action, malgré sa profession de scientifique ! D'ailleurs, j'ai préféré sa personnalité dans le livre que dans le film car dans celui-ci, je la trouve trop passive, laissant la vedette à Robert Langdon !

On sent que c'est un premier tome pour Dan Brown car l'intrigue met du temps à se mettre en place, nous assommant parfois sous des tonnes d'explications tantôt scientifiques, tantôt historiennes. Cependant, j'ai fortement apprécié les recherches de l'auteur car elles nous permettent de mieux appréhender l'histoire.
D'ailleurs, remettre sur le devant de la scène les illuminatis était une excellente idée. Presque tout le monde en a, au moins une fois, entendu parler. Cela permet d'avoir un point de repaire mais aussi d'attiser notre curiosité !
J'ai, également, beaucoup aimé l'idée du scientifique et du pape qui essaient de réconcilier science et religion comme si elles étaient un tout et non ennemi. C'est très intelligent !

Pour conclure, c'est un livre très dense et complet mais qui peut être barbant à certains moments car il aborde des thèmes comme la religion, la science mais aussi l'Histoire de ces dernières ! Cependant, l'action est aussi omniprésente, ce qui permet de souffler un peu !

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Il s'agit du livre que j'ai préféré de tous ceux avec Robert Langdon. J'avais vu le film avant de lire le livre, et j'étais parti dans l'optique de les lire tous et de voir si le film avait été fidèle à cet opus car la version ciné ne m'avait pas vraiment enthousiasmé, offrant notamment une part trop belle à mon goût à une Église qui n'en mérite pas tant pour tous les crimes dont elle est responsable dans l'histoire de l'Humanité.

Et dès le début, j'ai eu l'agréable surprise de découvrir une intrigue totalement différente et bien plus prenante que dans celle du film, mais également le désagréable sentiment de penser que l'adaptation ciné avait été victime de censure en ce qui concerne certains sujets. J'ai beaucoup aimé le fait de s'infiltrer dans les couloirs du laboratoire sous-terrain très mystérieux qu'est le CERN, ainsi que le rapprochement qu'a tenté de faire l'auteur entre la science et la religion. Il y a une certaine démarche spirituelle de sa part où il cherche le juste milieu entre deux courants majeurs du monde des hommes qui m'a vraiment séduite. Je ne suis pas un passionné des sciences, ni un aficionado des religions car je pense qu'elles ne sont que le produit de l'imagination des hommes et qu'elles servent les intérêts de ceux qui en sont les tenanciers, mais j'ai toujours été fasciné par la nature et l'univers, et je pense tout simplement que la vérité se trouve entre ces deux courants.

Toutefois, j'ai été un peu déçu par la fin et j'ai trouvé que le sauvetage final de Robert Langdon était vraiment hallucinant. Quand je lis, je visualise toujours dans mon esprit mais là c'était impossible tellement c'était surréaliste. Autant j'aime les questionnements humains de Dan Brown, autant je ne suis pas forcément friand de ces scènes d'action où je pense qu'il gagnerait à les concocter avec plus de simplicité.

Un livre qui nous plonge dans l'univers du Vatican. Langdon comme a son habitude se fait réveiller par un inconnu qui lui demande de venir sur la scène d'un crime. Il est plongé bien malgré lui dans la recherche d'une secte disparue avec l'aide d'une jeune et jolie femme, Vittoria.
Alors oui le schéma est le même que celui du Da vinci code: le duo Langdon/Jolie femme, des meurtres, des énigmes , des trahisons etc mais cela n'en reste pas moins palpitant.
Je me suis lancé dans cette enquête avec plaisir même si la version illustrée aurez été appréciable (je ne connais pas assez Rome et le Vatican pour m'approprier les scènes) C'est ce que j'avais fait avec le Da Vinci code. L'écriture est facile.
J'ai mis plusieurs années entre la lecture du Da Vinci code et celui-ci. Je pense que j'ai bien fait car j'aurais trouvé trop semblable mais là non, c'était bien.
Alors oui peut être que certains critiques le coté historiques, les aberrations etc mais je ne suis pas spécialistes et ce n'était pas cela que je cherchais. Je voulais passer un bon moment ce fut le cas.

Un début de roman qui accroche pour le reste du livre, voilà la recette imbattable de Dan Brown. Cet épisode au synchrotron donne tout de suite le ton du roman. Il inquiète aussi par une forme de vulgarisation scientifique à la "Bogdanov" qui place l'histoire dans un contexte réel. le reste, c'est de la fiction, mais ca marche!

Anges & Démons de Dan Brown, présentation
Vetra est physicien. Il a été assassiné mais n'a pas révélé le mot de passe.

Robert Langdon fait des cauchemars. Il est réveillé par un appel téléphonique. Mais il n'y croit. La personne le harcèle et il finit pas prendre cet appel, surtout lorsqu'il voit, sur un fax, la photo d'un homme qui porte le signe des Illuminati.

En quelques heures, il se retrouve en Suisse au CERN.

Avis Anges & Démons de Dan Brown
Comme des milliers de personnes, j'ai lu Dan Vinci Code, même si cela a été bien longtemps après sa parution. Je suis beaucoup plus adepte du célèbre policier de Giacometti et Ravenne, Antoine Marcas. Mon N+1 s'est débarrassé de sa bibliothèque et j'ai fait une razzia sur certains livres, dont deux de Dan Brown. Je me suis aperçue qu'Anges & Démons est le premier opus où apparaît son célèbre professeur de Harvard, Robert Langdon.

J'ai découvert Antoine Marcas avec le Règne des Illuminati, et je retrouve ces dernier dans ce roman de Dan Brown qui mêle sciences et religion. le sujet est donc carrément différent.

Robert Langdon est réveillé en pleine nuit par un appel du directeur du Cern qui lui envoie la photo d'un cadavre mutilé. En quelques heures, il se retrouve en Suisse et apprend quelques éléments qui font froid dans le dos. Un éminent chercheur est décédé. Sa fille est attendue et elle révèle qu'ils travaillaient l'un et l'autre sur l'anti-matière. Mais cette dernière a disparu. Leur enquête va les mener au Vatican, qui doit élire son nouveau pape. Les Illuminati semblent être de retour et tout ce qu'a appris Robert devrait leur servir à trouver ce tueur implacable qui a annoncé, même à la presse, que quatre cardinaux vont être tués toutes les heures, jusqu'à ce que la cité papale explose. Une véritable course contre la montre, dans Rome, s'engage pour tous, Robert, Vittoria, les gardes suisses et le Vatican, dans son ensemble, même si une seule personne, pour le moment, a tous les pouvoirs, jusqu'à la nomination du nouveau pape. Robert Langdon devra se rappeler toutes ses lectures, aura accès à des oeuvres bien enfermées du Vatican pour trouver tous les indices sur les Illuminati, bien cachés des ses oeuvres d'illustres peintres, auteurs, qui tous ont oeuvré contre la religion ou qui ont bien caché leur jeu.

D'un autre côté, la presse s'en donne à coeur joie et ne veut pas laisser passer l'information obtenue. Journaliste et femme à la caméra vont également poursuivre ceux qui sont à la recherche des cardinaux et obtiendront des images décisives qui seront diffusées dans le monde entier, faisant affluer des milliers de personnes au Vatican, qui ne le savent pas, au péril de leur vie.

Les trésors de l'Eglise sont bien cachés. Peu de gens y ont accès. Sauf Robert Langdon, dans cet opus, pour tenter de percer le secret des Illuminati, bien ancré au Vatican. C'est se rendre compte que Rome compte de nombreuses églises, de différentes dimensions et certaines peuvent révéler des secrets inestimables. Pendant des siècles, l'Eglise a eu la main mise sur tout, notamment sur les arts. Tous ceux qui tentaient de se soulever contre elle, ont été pourchassés. L'Eglise a beaucoup moins de pouvoir, actuellement, son nombre de fidèles décroît et elle veut tout faire pour que ce nombre augmente. Religieux radicaux, religieux qui vivent avec leur temps, même en son sein, les personnalités sont différentes et on tente de les étouffer. Mais tous ont leur amour pour Dieu, qu'ils interprètent à leur façcon.

Dans ce roman, place également au conclave pour élire le nouveau pape, le conclave et ses rituels. Même si l'Eglise veut évoluer, reste toujours le fait qu'elle n'accepte pas forcément les évolutions et tout ce que les sciences peuvent découvrir. La science, et non l'Eglise, pour sauver le monde.

Avec Anges & Démons de Dan Brown, j'ai passé un agréable moment de lecture. J'ai bien aimé les personnages, même si je n'ai peu de réel coup de coeur pour Langdon et Vittoria, qui forment un bon duo. Vittoria veut venger la mort de son père adoptif, malgré le fait qu'elle tente de museler ses pensées et ses émotions. le sujet est bien trouvé, bien traité. L'auteur nous détaille toutes les beautés architecturales de Rome, tous les conflits qui existent entre l'Eglise et la science qui pourraient être complémentaires. Je ne m'attendais pas aux révélations de l'auteur qui entraîne vraiment son lecteur jusqu'à la fin de ce roman. D'un autre côté, je ne sais pas si je continuerai cette série. Il faudra peut-être que j'y tombe dessus, par hasard, sans avoir à acheter les romans.
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Le titre du livre ne m'attirait pas vraiment, puis je me suis lancé et j'ai été surpris dans le bon sens.

En résumé:
Page 1 à 500: Action, Mystère, Action , Mystère …
Page 500 à 600: Révélation, Révélation, Révélation …

Bon il y a un peu de science fiction et l'auteur dès le départ nous donne quelques règles du monde qu'il veut nous présenter. Pour rentrer complétement dans l'histoire en tant que lecteur il faut changer de paradigme. (Dans cette histoire les Hommes sont capables de ... )
Et si je souligne cet aspect du roman c'est que c'est pas forcément facile de comprendre que l'histoire ne se déroule pas dans notre réalité puisque l'auteur utilise des vrais lieux, des vrais personnages et de véritable oeuvres d'arts comme décor.

Certaines scènes sont abracadabrantes.

Comme d'habitude, mais précisons-le de nouveau, cette critique n'engage que moi. Les goûts et les couleurs de chacun se discutent mais se rejoignent très rarement. Je n'ai pas la prétention d'être ni un grand lecteur ni un critique littéraire. C'est bien dans cette optique que je me permets de faire, lorsque nécessaire, un avis incisif et libéré puisqu'encore une fois, ma légitimité ne s'arrête qu'à mon expérience de lecture. Cela n'est donc pas une critique de l'auteur, ni une critique de ses lecteurs, mais juste une critique de ma lecture en ce début de mois de juin.

Ces précautions déclarées, laissez-moi donc vous conter à quel point j'ai trouvé "Anges et démons" naze.

Alors replaçons un peu de contexte. Je pars en vacances au soleil une petite semaine, et je me dis: allez, chargeons la liseuse. Je vois passer dans les suggestions un bon Dan Brown, le livre étant en plus connu comme le loup blanc. N'ayant jamais lu le bougre, mais sentant le page-turner, je me suis dit: allez Waz, tente ta chance.
Argh, quelle erreur, quelle grossière erreur!

1) C'est écrit avec les pieds du voisin (et c'est pas Salma Hayek dans "Une nuit en Enfer", pour les fétichistes). Mais alors vraiment. La pseudo-fluidité ne vient que de l'absence totale de style. C'est écrit lapidairement dans ses phases descriptives, et juste raté dans ses dialogues. Revenons sur ces dialogues qui sont quand même pas piqués des hannetons: que ce soit pour délivrer une petite anecdote historico-complotiste ou pour dessiner une ébauche de relation, ils ne sont absolument pas réalistes. Très mauvais. Rajoutons à cela que dans ce genre de récit, censé "tenir en haleine", les dialogues ont normalement une place importante car moteurs de récit. Que nenni, Dan Brown ne sait pas faire discuter ses personnages qui deviennent alors des espèces de moules tentant de pousser la chansonnette (et je n'ai jamais entendu de reprise de Metallica en mangeant des moules-frites, s'entend). Alors soit tout est plat, soit tout est nul. Alors évidemment, ça se lit vite: il n'y a rien à décoder, même pas une malheureuse tournure de phrase sur laquelle on pourrait s'arrêter pensivement.

2) Les personnages sont esquissés aussi finement qu'une calligraphie d'un myope sans lunette. Je m'attendais à découvrir un joli personnage, Robert Langdon, puisqu'étant à l'origine de nombreux récits de Dan Brown. Pour info, le dernier cycle "à personnage" dans lequel je me suis plongé, c'était Robicheaux de James Lee Burke (le fait que Dan Brown ait du vendre en quelques livres l'équivalent de Burke en une carrière me fait régurgiter mes tripes, y en a au large sur le clavier). Bah non, Langdon assume pleinement son rôle de benêt du siècle. Oh oui, il a une connaissance encyclopédique mais alors quel trou de balle. Perpétuellement en retard sur tout (l'intrigue le remercie), il semble s'accommoder de tout et de rien sans trop de problème. Viens Robert, je vais te faire monter dans un jet privé du futur et te montrer un cadavre mais attention, ne sois pas méfiant et n'en parle pas à la police. Viens Robert, on va mener l'enquête dans le Vatican et découvrir toujours PLUS DE CADAVRES mais ne collabore pas trop non plus avec la police, on te fait confiance pour résoudre l'enquête. Viens Robert, on va aller rêvasser sur les statues de la Renaissance et résoudre des meurtres. Viens Robert, on va te faire sauter d'un avion en l'air ne t'inquiète pas. Et attention, Robert, c'est le plus qualifié. Ne parlons même pas de la demeurée en minishort qui se pavane sous les yeux médusés du Vatican en ne bitant rien, ou encore des différents méchants faisant échec sur échec car ils sont concentrés par ce qu'ils ont dans le falzar. Ridicule.

3) Et maintenant l'intrigue. Je n'y connais rien en théologie, ou du moins que les quelques bases permettant de comprendre les grandes figures de chaque oeuvre actuelle. Mais là n'est pas le problème finalement, car là où le roman pêche, c'est bien dans sa narration policière. Enchaînant révélations en carton et deus ex machina tous plus désagréables les uns que les autres, absolument rien ne colle dans ce roman. Allant en plus flirter du côté du complotisme, ce qui me démange toujours un peu après l'ère COVID (chacun ses ESPT), je n'y ai vu qu'une suite de péripéties faisant l'effet d'un laxatif dans le cassoulet de la cantoche.

En conclusion: jetez-vous sur cet "Anges et démons". Récit de haute voltige, associant actions spectaculaires et personnages robustes sur font d'illuminati pas gentils, il n'a clairement pas volé sa réputétion.

Assez critique sur cet auteur qui a trop tendance à faire du copier coller de ses écrits en modifiant le contexte, je reconnais que celui ci m'a autant attrapée que le da Vinci code. Énigmes, suspense et cavalcades mais il est moins prévisible que d'autres lus après. J'ai passé un bon moment avec celui ci dans les couloirs du Vatican.