J'ai cru en achetant ce roman que Bono, ce chat atypique et attachant, malade et en refuge serait au coeur de ce roman autobiographique. Mais pas du tout, il n'est qu'un personnage secondaire car l'auteur ne parle quasiment que de la ville de New-York et des habitants, de ses quartiers, ses musée, boutiques, pont et autres. C'est cela qui lui redonne de l'élan, qui la remotive dans sa vision de son couple et de sa vie en Australie. Quid de Bono alors ? Elle en parle oui, comme un animal qui finit par s'apprivoiser pour ensuite être adopté par une autre.
On comprends que les chats ont eu une place importante dans sa vie, mais elle n'en parle pas tant que ça.
C'est une histoire sympathique, qui se lit rapidement mais qui ne me restera sûrement pas à l'esprit.
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Au bout de vingt minutes, Lydia a repéré un taxi libre. Elle s'est jetée devant lui, laissant au chauffeur le choix entre la prison pour homicide et un grand coup de frein. Il a préféré nous laisser monter.
Dans un champ de tournesols, il y a toujours une fleur tournée dans une autre direction que ses congénères : ne pas renoncer à faire partie du groupe, mais le regarder d'une autre perspective.
Certaines personnes ont des chats. D'autres, des âmes sœurs emmitouflées de fourrure.
Interview de Helen Brown, The Circle (Channel 10) (en anglais)