AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,23

sur 388 notes
5
73 avis
4
57 avis
3
14 avis
2
0 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Joachim et Pauline, respectivement 17 et 14 ans, vivent dans une famille que certains qualifient de différente. En effet, ils ont deux mamans, Maman et Maline, qui ont eu recours à la PMA en Belgique. Une famille aimante et unie mais qui a dû faire face à de nombreux regards, de nombreuses critiques, dont la maman de Julie, qui n'a jamais accepté le mode de vie de sa fille et qui a coupé tout lien avec elle et les siens. Et si Joachim, qui fait son entrée en terminale, a réussi, très vite, à faire taire les mauvaises langues, il n'en est pas de même pour Pauline qui, elle, fait son entrée en seconde. Dès les premiers jours, l'adolescente est moquée, narguée, voire malmenée par certains élèves. Une situation qu'elle tait à sa famille même si son grand frère voit bien que quelque chose ne va pas...

L'on sait qu'il n'est pas facile de s'intégrer dès lors que l'on sort du cadre ou de la normalité. Joachim et Pauline le savent mieux que quiconque, eux qui vivent avec deux mamans. Dès lors que les critiques et les moqueries fusent, l'on peut se défendre, attaquer de plus belle ou se taire. Si Joachim a réussi à faire taire ses détracteurs, le sexe et le caractère aidant, il n'en est pas de même pour Pauline qui, à 14 ans, n'ose répliquer. Tout en justesse, Marion Brunet aborde un sujet ô combien sensible pour certains : les familles homoparentales. Elle montre la complexité des rapports qu'entretiennent la famille des deux adolescents avec l'extérieur. Outre ce thème particulièrement intéressant, elle aborde également l'adolescence, les premières amours, le harcèlement, le lien indéfectible entre frère et soeur, le monde du travail qui épuise... Une peinture d'une famille somme toute normale ! Un roman qui prône évidemment la tolérance et le respect de l'autre et de ses choix (qu'ils soient intimes ou professionnels). Marion Brunet, de par son écriture à la fois légère et profonde, nous offre un récit émouvant et percutant...
Commenter  J’apprécie          724
Excellent.
Des passages durs, d'autres plus légers, mais c'est un très bon roman, qui parle de sujets pas faciles, avec une écriture formidable.
Commenter  J’apprécie          411
« Ma soeur est entrée dans ma chambre. C'était quelques jours après la rentrée. Elle s'est assise sur mon lit. Elle m'a regardé très sérieusement, a coincé sa mèche de cheveux derrière l'oreille et m'a demandé :
- Joachim, à quel moment tu as réalisé qu'on ne vivait pas au pays des Bisounours ? »
Joachim, sa soeur, Pauline, et leurs deux mères forment une famille heureuse, câline et respectueuse. Tout se passe bien jusqu'au moment où la confrontation avec les préjugés et l'homophobie bouscule ce bien-être. Pour Joachim, l'aîné, cela n'a pas été trop dur. Par contre, pour Pauline, la transition est brutale quand elle entre au lycée où elle est considérée comme un paria. Elle se replie sur elle-même, n'a plus le goût de rien et elle ne veut pas d'aide.
L'histoire est racontée par Joachim qui se doute du mal-être de sa soeur. Il nous parle également de son quotidien, de l'amour reliant ses deux mères et de ses émois de garçon.
J'ai beaucoup aimé ce roman. Par moment, il m'a fait penser à « La reine des mots » de Armand Cabasson pour le style et à « Déclaration d'anniversaire » d'Eléonore Cannone pour le fond.
Marion Brunet réussi le pari de prendre la place d'un ado. C'est d'une grande justesse, nuancé et souvent drôle malgré le thème du roman. Sans peine, on imagine cette famille prise aux mêmes problèmes qu'une autre si ce n'est qu'il n'y a pas de papa… L'écriture est belle et apporte de la clarté, l'auteure aime jouer avec les mots. Elle n'a pas peur de dire les choses comme elles sont et elle a évité le piège du ton moralisateur trop souvent utilisé quand on parle de tolérance en littérature jeunesse. C'est profond tout en gardant une certaine légèreté propre à l'adolescence. En trois mots : une jolie réussite.
Commenter  J’apprécie          270
Un roman qui aborde l'homoparentalité avec l'entrée en seconde de Pauline qui est harcelée en raison de ses deux mères. Elle n'a pas de père donc elle est forcement lesbienne, hein ?
Heureusement son frère Joachim veille au grain.
Avec une écriture délicate, Marion Brunet aborde avec humour et tendresse un sujet qui reste encore tabou.
C'est un roman sans prétention, en rien moralisateur et qui se lit très facilement tout en abordant avec légèreté des sujets sérieux.
Et puis, tout ces jeunes sont attendrissants.
J'ai passé un bon moment de lecture.
Commenter  J’apprécie          190
Avec ce roman, Marion Brunet aborde avec pudeur et bienveillance des sujets d'actualité!
Joachim et Pauline ont été élevés entre deux "Mamans", couple homoparental ayant eu recours à la PMA.
Ces deux adolescents ( 17 et 14 ans), très complices, proches de leurs parents, sont entourés d'amour et , lors de l'entrée au lycée, si Joachim se débrouille avec les moqueries, Pauline, en seconde, subit un harcèlement qui la mène au bord du désespoir. Finie la vie de " Bisounours"!
Le lecteur entre dans une famille avec ses joies, ses fous rires, ses coups de gueule aussi, la fatigue du travail de Maline, dans un foyer d'urgence, les difficultés avec la mère de " Maman" qui a rejeté sa fille dont elle ne comprend pas les choix. On aborde aussi les amours adolescentes, la " première fois".
C'est un roman facile à lire, qui me paraît bien adapté aux jeunes.
Commenter  J’apprécie          161
Voilà un roman jeunesse qui m'a bien fait rire et surtout m'a confronté à une famille comme certains diront non conventionnelle.
Joachim 17 ans a deux mamans et une soeur Pauline. Aujourd'hui des lois ont légalisé l'adoption mais certains à l'époque sont nés par PMA à l'étranger. Pour Joachim et sa famille c'est l'entente parfaite où l'amour règne. Mais où Joachim a pu faire face à certains harcèlements de ses camarades, pour Pauline sa cadette c'est une affaire. Ce le journal intime d'un jeune homme qui va découvrir que le monde ne tourne pas autour de lui, va découvrir la vie et surtout va chercher à protéger sa soeur.
J'ai été chamboulé et parfois triste en lisant de roman de Marion Brunet, une première pour moi. Un plume vraiment fraiche et facile à lire. Elle nous offre des moments d'émotions, des moments de rire et surtout des moments simples de famille. Elle nous montre le bonheur autre que dans une famille dite non conventionnelle. Pour moi c'était un super moment en compagnie de Joachim (garçon attendrissant), Pauline (un futur papillon), la maman (simple et bourrée d'amour) et Maline (un caractère bien trempé). Une très belle découverte et la première fois que je lisais sur le thème de l'homophobie et l'homosexualité. Marion Brunet aborde avec beaucoup de finesse un sujet sensible. Elle ne nous vend pas du rêve loin de là mais elle montre qu'on peut faire face à des intransigeants comme des tolérants. Mais aussi elle se met aussi dans la peau de Joachim qui verra autre chose que sa famille à lui.
Ce roman est un appel à la tolérance dans le milieu scolaire où les choix des parents n'a pas à interagir avec le futur de leurs enfants. C'est un appel à l'ouverture d'esprit. C'est aussi une revendication face aux harcèlements scolaire qui peut déraper si les professeurs ne mettent pas le holà à temps.
En commençant ce roman, je peux vous dire que j'ai tremblé et ma larme n'était pas loin de couler. Heureusement que l'auteure nous offre des moments comiques avec les péripéties de Joachim. Et oui un jeune homme de 17 ans cherche le sexe…. J'aurais pu avoir un coup de coeur et franchement je n'étais pas loin. Ce qui m'a déçu c'est le titre qui pour moi ne représente pas le roman dans sa totalité (une moitié certes mais tout ne tourne pas autour de Pauline). Il est vrai que c'est la trame de départ des questionnements de Joachim mais il y avait une chute autre qui était aussi importante.
Je vais lire avec grand plaisir d'autres romans de Marion Brunet car vraiment elle casse la baraque. Une future Sarah Dessen….. J'aimerais bien. Elle a une bibliographie sympa (pas énorme) en attendant d'autres sorties de mon auteur fétiche spéciale young adult. Affaire à suivre.
Commenter  J’apprécie          100
Un très beau roman qui sonne juste et mêle plusieurs thèmes.
Le héros et narrateur, Joachim, est élève de Terminal et sa soeur, Pauline entre en seconde dans le même lycée. A la maison ils sont très complices et chouchoutés par leurs deux mères puisqu'ils sont nés par insémination artificielle dans un couple de femmes.
L'histoire évoque les difficultés et le harcèlement scolaire que subit Pauline qui n'avait jamais été confrontée à ça auparavant, ses camarades se moquant et critiquant sa situation familiale. Joachim voudrait l'aider mais elle lui dit qu'elle doit se débrouiller toute seule.
Il y a en parallèle de cette relation frère-soeur, une histoire sentimentale puisque Joachim est amoureux de Blandine et aimerait bien aller plus loin avec elle...
Le début où l'on voit Pauline plonger dans la dépression et se fermer sur sa souffrance est dur mais c'est un soulagement que la deuxième partie fasse évoluer la situation.
Les adolescents sont très attachants et leur famille aimante aussi.
Commenter  J’apprécie          90
On peut s'écharper à longueur de repas de famille sur "faut-il autoriser le mariage homosexuel ?" (de toutes façons, maintenant, c'est fait...) et sur "faut-il autoriser l'adoption, la PMA et/ou la GPA pour les couples homosexuels ?", le fait est qu'il existe des couples homosexuels en France et des familles homoparentales. L'homosexualité est un sujet qui est de temps en temps abordé dans la littérature jeunesse mais généralement du point de vue des ados eux-mêmes, de la découverte de l'homosexualité, en somme. L'originalité de "Frangine" est de l'aborder du point de vue des enfants d'un couple homosexuel. Cela permet de désamorcer d'entrée de jeu la gêne ou le rejet de principe que peut parfois générer ce sujet.

Seconde originalité, le narrateur n'est pas véritablement le héros de l'histoire, comme il le précise lui-même :
"J'aimerais annoncer que je suis le héros de cette histoire, mais ce serait faux.
Je ne suis qu'un morceau du gâteau, même pas la cerise. Je suis un bout du tout, un quart de ma famille. Laquelle est mon nid, mon univers depuis l'enfance, et mes racines, même coupées.
Je ne suis pas le héros de cette histoire - parce que nous sommes quatre.
Etroitement mêlés, même quand on l'ignore, même quand on s'ignore."
Si le roman a pour sujet le harcèlement dont peuvent être victimes les enfants d'homosexuels, cela n'est pas raconté du point de vue de la victime mais de son frère, ce qui change des choix narratifs habituels de ce genre de romans. L'intérêt de ce choix, c'est qu'il retranscrit très bien l'impuissance que l'on peut ressentir lorsqu'un de nos proches est harcelé : la difficulté à se rendre compte de la gravité des faits, de la souffrance ressentie et, une fois que les yeux sont décillés, le sentiment d'impuissance et la colère. Ce que j'ai apprécié, également, c'est que Joachim, le grand frère narrateur, n'est pas celui qui arrive et défend sa petite soeur à coups de poing. Pauline va trouver elle-même le courage de s'imposer et de se défendre, réduisant ainsi son frère au rôle de spectateur, prenant en main sa propre vie.

Finalement, ce livre ne parle pas tant de l'homoparentalité que de la bêtise de certaines réactions et de la cruauté du harcèlement. Il fait un tour exhaustif de la question, montrant non seulement les réactions idiotes des adolescents mais aussi les attitudes contrastées des adultes, parents d'élèves, enseignants, grands-parents. Ce livre montre aussi ce que c'est que grandir, s'affirmer et peut, en cela, aider peut-être certains jeunes mal dans leur peau, qu'ils soient enfants d'homosexuels ou non. Par ailleurs, il aborde au passage d'autres sujets comme les amours adolescentes, les milieux sociaux défavorisés, etc. sans que cela parasite l'intrigue principale. Au contraire, tout cela forme un tout aussi riche et complexe que la vie elle-même.

C'est un livre solidement ancré dans notre époque mais qui, à mon avis, ne vieillira pas trop car il ne contient pas vraiment de références aux modes passagères (musicales et technologiques, par exemple). Et, malheureusement, je crains qu'il ne reste encore longtemps "d'actualité", tant que les gens n'auront pas compris qu'on peut désapprouver l'homosexualité sans rejeter les homosexuels et leurs enfants.

En ce qui concerne le style d'écriture, l'auteur a fait le choix de rendre la façon de parler d'un jeune, exercice casse-gueule s'il en est. Elle s'en sort pourtant avec beaucoup de justesse et en rendant parfaitement les émotions de Joachim. Enfin, elle réussit avec beaucoup d'efficacité (pas de longueurs) à donner vie et consistance à ses personnages et aux situations qu'ils vivent. le choix de faire parler un ado n'empêche pas Marion Brunet de montrer une belle plume, avec quelques phrases bien troussées. On pourrait chipoter un peu sur les quelques entorses qu'elle fait aux principes du narrateur interne (elle nous raconte des scènes auxquelles Joachim n'assiste pas et les pensées d'autres personnages qu'il ne peut connaître) mais la qualité de l'ensemble et la pertinence de ces passages-là (en particulier celui sur M. Martel) font qu'on lui pardonne volontiers ces écarts.

En résumé, j'ai plutôt bien aimé ce livre mais j'ai surtout apprécié sa subtilité, sa justesse de ton et sa qualité d'écriture, ce qui en fait un livre que je recommanderai volontiers aux lecteurs adolescents (à partir du lycée, cependant, à cause de quelques scènes explicites). Une petite réserve, néanmoins : le fait que le récit contienne des flash-back, des ellipses et des scènes focalisées sur d'autres personnages que le narrateur peut gêner les lecteurs peu à l'aise (je sais que ce genre de choses perturbe certains de mes élèves).
Commenter  J’apprécie          90
Merci aux éditions La Sarbacane pour cette découverte ! Frangine est un livre touchant qui aborde un sujet faisant l'objet de nombreux débats en France : les familles homoparentales. Sans aucun voyeurisme et avec beaucoup d'émotion, Marion Brunet met en scène l'une de ces familles.
Joachim et Pauline vont faire leur rentrée au lycée, l'un en terminale, l'autre en seconde. Si les choses se passaient plutôt bien jusqu'ici pour Joachim, Pauline, elle, va vivre une descente aux enfers. Pourquoi ? Prétentieuse, arrogante, superficielle et insupportable ? Non, elle n'est rien de tout cela. La raison alors ? Parce qu'elle possède deux mamans : Julie et Maline. Est-ce un mal ? Non, pourtant certains le pensent et ne vont pas hésiter à faire de cette première année au lycée un calvaire pour la jeune fille. Comment y mettre fin ? le soutien de sa famille va être déterminant pour l'aider à passer cette épreuve.

Une fois la lecture du roman commencée, je n'ai pas pu m'arrêter avant la fin. L'histoire est racontée par Joachim, le grand frère. Mais cela ne fait pas pour autant de lui le personnage principal. Si on se réfère au titre, on pourrait croire qu'il s'agit de Pauline. Mais c'est beaucoup plus subtil. Il n'y a pas vraiment de personnage principal. Frangine est avant tout l'histoire d'une famille. Comme toutes les familles, celle-ci doit faire face aux difficultés du quotidien. Mais s'y ajoute le regard souvent critique des gens. En effet, il n'est pas facile d'être un couple homosexuel et encore moins d'avoir des enfants. Sous prétexte de leur homosexualité, ces parents sont vus comme incapables d'élever des enfants. Aux yeux de certains, cela constitue même un crime ! Préjugés, insultes et rejet, c'est à cela que doivent faire face nos personnages mais pas seulement : soutien, amour et amitié sont aussi de mise.

En se concentrant essentiellement sur le ressenti de Joachim et Pauline, l'auteur aborde le thème de l'homosexualité de manière subtile et originale. Ici, la question n'est pas « est-ce que des parents homosexuels sont capables d'élever des enfants ? » mais plutôt « qu'est-ce que cela fait d'avoir deux mères ou deux pères ? ». Même s'il s'agit d'une fiction, le roman n'en est pas moins assez réaliste. Nous suivons donc l'évolution des deux adolescents durant le premier semestre de l'année scolaire. le récit est ponctué de souvenirs ayant marqué l'enfance de Joachim et qui permettent de mieux comprendre tous ces personnages. le dernier qui conclut le livre m'a d'ailleurs beaucoup touchée (en fait, comme tous les autres, mais celui-là encore plus).
Marion Brunet nous dépeint avec talent le portrait de cette famille pas comme les autres en mettant sans cesse en balance les différents univers :
- le lycée/la maison ;
- Joachim et Pauline/ Julie et Maline ;
- Julie/Maline ;
- Joachim/Pauline.

Nos quatre personnages forment une famille unie et heureuse. Ce n'est pas parce que leurs parents sont homosexuels que les enfants sont malheureux. Au contraire, Julie et Maline se sont attachées à leur offrir tout l'amour et le bonheur dont ils ont besoin et même plus. Mais voilà, le monde extérieur peut se révéler cruel. Et Pauline va très rapidement découvrir « qu'on n'est pas chez les Bisounours ». Face à l'incompréhension générale des autres élèves et aux insultes, Pauline se retrouve encore plus désemparée et isolée lorsque s'y ajoutent les menaces physiques. Souhaitant régler la situation par elle-même, Pauline se renferme, refusant d'en parler à ses parents ou encore à son frère dont elle est pourtant si proche. Joachim n'abandonne pas pour autant et jouera malgré tout son rôle de grand frère protecteur. En apprenant ce qu'il se passe, lui aussi se sent dépassé par les évènements. Alors quand il voit par hasard sa soeur recroquevillée par terre dans sa chambre en train de pleurer, il recule. Cette scène m'a vraiment marquée tellement elle est poignante. Pauline pleure, crie, exprime sa douleur... en silence. Et c'est ce qui fait la force de cette scène : personne ne peut l'entendre, pourtant cette souffrance est visible. Si Joachim décide d'ouvrir les yeux, il n'en va pas de même pour tout le monde, surtout au lycée. Ainsi, ceux qui se disaient amis avec l'adolescente lui tournent du jour au lendemain le dos, par peur d'être jugés eux aussi. D'autres préfèrent s'aveugler, tels certains professeurs qui, sachant les persécutions qu'elle subit, refusent d'intervenir. Il ne s'agit pas d'une volonté de nuire de leur part mais l'aveuglement dont ils font preuve peut se révéler aussi dévastateur que la violence.

Que l'on soit sensible ou pas au thème abordé, Frangine ne laissera personne indifférent. Plein d'émotions et de douceur, ce roman est un coup de coeur. Malheureusement, je n'ai pas le talent de Marion Brunet pour vous faire partager toutes les émotions ressenties lors de ma lecture. Alors, le plus simple est que vous vous lanciez vous aussi dans la lecture de Frangine, vous ne le regretterez pas, promis !
Lien : http://drunkennessbooks.blog..
Commenter  J’apprécie          80
Joachim et sa soeur Pauline ont deux mamans.
Ils sont nés par PMA en Belgique.
Là ou un tas de gens vous diront : oui et alors ?
Et bien non. Les mentalités n'avancent pas assez vite dans notre chère France et c'est Pauline qui paie les pots cassés au lycée. Sa famille serait anormale alors elle devient le bouc émissaire de certains élèves. Harcelée car jugée différente, pas facile de tirer la tête hors de l'eau. heureusement elle peut compter sur son frère pour la tirer de ce mauvais pas .

Certains passages sont difficiles, très difficiles.
la différence inquiète mais dans un pays où la liberté individuelle est de mise, pourquoi tant d'agressivité entre jeunes ? Je suis particulièrement touchée par cette fiction témoignage. En tant que parents nous avons un devoir de transmission. La tolérance commence à la maison. Il est triste de voir de tels débordements arrivés, rendant une période adolescente parfois déjà difficile complètement traumatisante pour un manque d'ouverture d'esprit.

Un beau message de tolérance et de bienveillance.
et force à toutes ces mamans et ces papas qui en plus de devoir se légitimer tous les matins, doivent continuer de garder le cap🙏
Commenter  J’apprécie          70




Lecteurs (831) Voir plus



Quiz Voir plus

Frangine de Marion Brunet

Pourquoi Laura se fait-elle harceler au lycée?

Car sa mère est handicapée physiquement
Car son père sourd-muet
Car elle a deux mères
Car elle a deux pères

10 questions
42 lecteurs ont répondu
Thème : Frangine de Marion BrunetCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..