AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,84

sur 115 notes
5
6 avis
4
6 avis
3
6 avis
2
2 avis
1
0 avis
Un recueil de trois récits ou le vent vous souffle dans les bronches ! ( au propre comme au figuré ) .

L'auteur n'est plus à présenter , il écrit abondamment et il sait à la perfection matérialiser des univers fantasques sous un jour fabuleusement rationnel avec des personnages qui ont énormément de présence , de sens et de portée ...

Il a écrit dans des genres très différents et en introduction de cette modeste bafouille misérable , je voudrais préciser que ce recueil de trois romans est de l'authentique science-fiction , plus particulièrement dans le registre du sous-genre planète opéra tout à fait orthodoxe .

Les trois récits qui composent ce recueil , sont assez cohérents ( à cause de l'univers ) sans que pour autant on puisse parler de suites systématiques ... Ces trois textes s'abordent d'ailleurs tout à fait séparément les uns des autres , mais je pense que le lecteur a tout à fait intérêt à suivre l'ordre de publication ...

Le vent souffle très fort sur la planète Santal , il va dans la direction du coeur de cette planète qui semble vouloir dévorer tout ce qui se trouve à sa surface où le quotidien est totalement subordonné à ces vent à la rage impitoyable ...
Cet univers est superbement présent et ces textes sont de qualité . C'est une très bonne expérience de planète opéra ...
Le lecteur est plongé dans un magma de dépaysements divers et variés , ces vents permanents qui tapent sur le système , des extraterrestres troublants au ou des cultes tout à fait savoureux comme celui des Pesants , par exemple ..

S'adapter à un contexte aberrant génère des aberrations en boucles , elles sont savoureuses et elles interrogent notre propre réalité en miroir C'est un délice à plusieurs niveaux de lecture .

C'est enfin, une sorte d'apocalypse permanente...

J'aime moins le second récit , je donne les titres des trois textes car ils sont très évocateurs de l'ambiance qui imprègne cet univers :
- le rempart des naufrageurs .
- La jeune fille et le doberman .
- Naufrage sur une chaise électrique .

Bienvenu sur ce monde où les maisons se baladent et où il vaut mieux s'enchainer , une fois n'est pas coutume , sourire ...
PS : Je recommande ce recueil à un lecteur exigent qui voudrait découvrir le genre planète opéra au travers de textes de qualité ...
Commenter  J’apprécie          380
Sur Santäl le vent souffle fort. Il souffle aussi sur des destins qui vont s'y entrecroiser.
David, est en charge d'effectuer une étude pour y installer une base de loisir.
Saba, une très jeune Cythonienne, qui vient pour révéler au soleil de Santäl, ses tatouages de naissance pour connaître son futur.
Judi, arrive pour y commercialiser un produit obésifiant afin que les habitants soient plus lourds pour résister aux tempêtes.
Tous trois vont partir, à dos de tortues, pour le rempart des naufrageurs, sources des ouragans.
J'ai très vite était emballé, par le début, par le dessin sur la page de couverture mais j'ai très vite déchanté. Je n'ai pas vraiment réussit à me passionner pour ce livre de science-fiction même si par moment le récit reprend de la vigueur. L'auteur à une imagination fertile, décrivant des mondes effrayants mais la plupart du temps mon esprit s'est égaré, balloté certainement par de trop fortes rafales.
Commenter  J’apprécie          370
C'est en lisant la critique d'Alfaric de l'adaptation BD de « La horde de Contrevent » que j'ai eu envie de lire ce livre. C'est mon premier Serge Brussolo (enfin mes trois premiers vu qu'il s'agit d'une trilogie).

Quel rapport avec le roman d'Alain Damasio vous demanderez-vous? Je cite Alfaric (à nouveau) : « Avec son livre-univers « La Horde du Contrevent », Alain Damasio a transposé une histoire de planet opera de Robert Silverberg (« Les Royaumes du Mur ») à un univers de planet opera de Serge Brussolo (« La Planète des Ouragans »). »

Le Silverberg lu, il me restait à lire le Brussolo pour boucler la boucle ^_^

L'univers de Brussolo est assez déstabilisant… mais je me suis laissée happer par l'histoire. Des trois romans, j'ai de loin préféré le premier (« Rempart des naufrageurs » 5*) avec les personnages de David, Judi et surtout Saba la Cythonienne avec ses mystérieux tatouages. Bienvenue sur Santäl la planète des sept vents !

Je suis claustrophobe et je ne supporte pas les attractions à sensations fortes et certaines scènes m'ont un peu bousculée. Mais bon, j'ai suivi avec intérêt leur progression à travers les contrées dévastées par le vent. Judi est là pour vendre sa drogue qui rend obèse, Saba est en pèlerinage pour découvrir son avenir et David lui se rend vite compte qu'il n'a rien à attendre de Santäl.

Je pensais que la trilogie tournerait autour de ces trois personnages mais les deux « vrais » personnages principaux sont une petite fille et son chien (Nathalie et Cedric).

Les personnages secondaires surgissent et disparaissent en coup de vent et je dois avouer que j'ai eu un peu de mal avec Nathalie. D'un autre côté j'aimais bien le tandem Nathalie-Cedric.

Dans « La petite fille et le doberman » (4*), Nathalie et Cedric se réfugient à Almoha dans le musée d'histoire naturelle (qu'il compare à une poubelle du temps, faut oser). Almoha est le siège d'une secte, la Compagnie du Saint-Allègement, qui s'est arrogé un droit de vie ou de mort sur les habitants. D'un côté, il y a les privilégiés : les musiciens (dont Isi), les culs-de-jatte et des énergumènes suspendus à des ballons. De l'autre, les gueux : la chair à nourrir le vent.

On y apprend beaucoup de choses sur Santäl même si je me suis parfois demandée quel rapport il avait avec la première histoire, si des personnages allaient réapparaître ou pas.

Pour terminer, il y a le « Naufrage sur une chaise électrique » (3*) qui m'a moins emballé que les deux autres romans.. quoi que. C'est très étrange, souvent je me suis demandée où j'étais tombée (dans le sens « mais quel monde absurde ») et en même temps… l'écriture de Brussolo est si fascinante (j'ai adoré, pour ainsi dire, toutes ses métaphores et ce qu'il faut lire entre les lignes).

Je n'ai pas eu de réponse à toutes mes questions… mais j'ai refermé le livre avec une espèce d'ivresse : comme après un petit tour sur les montagnes russes. J'aurai aimé une autre fin… mais cela aurait pu être pire.

Un bon moment de lecture.


Challenge pavés 2017 – Edition spéciale contre l'illetrisme
Challenge Défis de l'imaginaire 2018 - Echauffement
Club Serge Brussolo
Commenter  J’apprécie          342
Pour une belle surprise, c'est une belle surprise ! Moi qui ne lis pas dutout de SF, j'ai été conquise par la planète des ouragans. J'ai adoré l'imaginaire débridé de l'auteur, son côté déjanté, halluciné, très original. En plus, la présentation sous forme d'intégrale donne à cette trilogie toute l'ampleur qu'elle mérite.

Et que dire de l'écriture ! Serge Brussolo utilise un vocabulaire riche, bourré de métaphores pour décrire de manière imagée l'environnement de Santal, ses animaux fantastiques, ses habitants.

Si je savais dessiner, j'adorerais coucher sur le papier les créatures et les personnages qu'il a inventés. Ses trouvailles font naître en moi des images fantastiques qui ne sont pas sans me rappeler les films d'animation japonais de Hayao Miyazaki ou les dessins de quelques albums jeunesse que j'affectionne particulièrement (Graines de cabane de Philippe Lechermeier, les échasses rouges d'Eric Puybaret ou l'univers graphique de Rebecca Dautremer). Tout cela en beaucoup plus noir, évidemment. Serge Brussolo ne fait pas dans le rose bonbon !

Mais ne vous y trompez pas ! Brussolo ne vous propose pas un simple trek cauchemardesque sur une planète balayée par des ouragans inexpliqués. Non ! La portée de son récit est bien plus grande. Il démontre comment la peur d'un phénomène qui dépasse l'entendement modifie en profondeur le comportement des sociétés qui y sont soumises : dérives sectaires, repli corporatiste, coutumes horribles, croyances imbéciles pour mieux asservir les peuples. D'ailleurs, le clergé en prend pour son grade !

Même si la planète Santal n'est pas vraiment l'endroit rêvé pour passer des vacances, je vous conseille tout de même d'y faire un tour. L'univers de Brussolo décoiffe !

Lien : https://belettedusud.wixsite..
Commenter  J’apprécie          262
Critique de Marc Obregon, L'Incotidien, 20 mai 2020.

Longuement cantonné aux éditions Fleuve Noir, assimilé à cette littérature de gare regrettée, à ces couvertures bariolées et provocatrices qui s'effeuillaient avec délice sur les étals des buralistes, Brussolo reste aujourd'hui injustement sous-estimé. C'est sans doute, encore à ce jour, un des piliers de la littérature française de l'imaginaire, autant par son ambition que par sa production pléthorique, tant il est capable de s'adapter à tous les genres (thriller, science-fiction, horreur, polar historique et j'en passe) avec autant de ferveur et de radicalité.


Brussolo, on en a souvent fait une sorte de Stephen King français : il partage en effet avec le maître de Bangor une même enfance chaotique et secrète, une graphomanie qui confine parfois à la démence et un goût pour les situations inextricables. Mais Brussolo est aussi bien français : son inspiration, il l'a puisée autant dans le surréalisme que dans le fantastique francophone des années 60 à 80, de Jean Ray à Topor, en passant par les expérimentations punks de Métal Hurlant.


Son écriture est souvent jugée pachydermique, notamment pour l'emploi systématique de métaphores qui font ressembler certaines de ses oeuvres à de longues collections d'analogies fatales, frisant le fétichisme morbide. Mais alors que des écrivains ultra-politisés comme Damasio ou Bordage trustent aujourd'hui les ventes, Brussolo c'est aussi l'alternative d'une science-fiction allégorique complètement dénuée de réalisme, simplement peuplée de visions, d'un pouvoir évocatoire sans pareil. Brussolo est un alchimiste des mots là où les autres se contentent parfois de brasser une idéologie poussive, des concept hard science hâtivement bricolés pour paraître solubles dans leur moraline. La comparaison est d'autant plus flagrante lorsqu'on met côte à côte La Planète des Ouragans, son oeuvre-somme, et La Horde du Contrevent, best-seller de Damasio, deux planet operas fondés sur la même idée, à savoir un monde éternellement tourmenté par les vents. Si le page turner de Damasio vaut pour sa grande exigence stylistique et sa tenue littéraire, c'est presque un livre sage et timide en comparaison du livre-monstre de Brussolo, sorte de délire psychédélique vénéneux et angoissé, qu'on jurerait écrit sous psilocybes.


Brussolo, dans son processus de création, prend souvent le chemin inverse auquel nous ont habitué les écrivains de SF : au lieu de bâtir le squelette d'un monde et sa rationalité fictive afin de le peupler ensuite, il part d'images pures, d'hallucinations poétiques, de gouaches démentielles qu'il tente ensuite de relier entre elles par la grâce d'une intrigue souvent étique. Comme souvent, les héros de Brussolo sont de simples observateurs qui débarquent dans un univers aux lois absurdes, dont ils comprennent peu à peu les mécanismes grippés et la logique déviante. La littérature de Brussolo est bien une littérature du regard, profondément innervée par une instance picturale, qui dicte la passivité à ses héros, perdus dans un décor grandiose, burlesque, ou les deux à la fois.


Dans La Planète des Ouragans, le héros est un jeune commercial dépêché par sa société, une agence de voyage, pour évaluer le potentiel touristique de Santäl, la Planète des Vents. Autant dire qu'il ne sera pas déçu…bâti autour de trois grandes parties aux titres évocateurs (Rempart des Naufrageurs, La Petite Fille et le Dobermann, Naufrage sur une Chaise Electrique), le roman peut se lire comme un guide de voyage halluciné, le mode d'emploi d'une planète dégénérée où chaque peuple a développé une croyance et une pratique relatives à la menace continuelle du vent : Les Pesants, qui s'alourdissent et s'arriment à la terre, cultivant l'obésité, les Aériens qui s'affament au contraire et font culminer leurs frêles empires dans les hauteurs mouvantes de la planète, ou encore cette secte qui troue les corps et sculpte les os pour en faire des flûtes humaines capables de chanter la rhapsodie des ouragans… On y croise un lac aimanté où vivent des chevaux aux sabots de fer, provoquant des foudres d'étincelles sur leur passage…une maison charriée par le vent, équipée d'un soc pour fendre la Terre jusqu'à son issue fatale…des coquillages géants dans lequel se love toute une population en quête d'oubli…et bien d'autres images qui frappent durablement l'imagination, aussi sûrement que certaines peintures d'Alfred Kubin ou de Beksinski. A lire absolument.



Par Marc Obregon



La Planète des Ouragans, Serge Brussolo
Folio SF, 720 pages
Commenter  J’apprécie          110
Houla la, quelle claque!!!! Quelle inventivité, et quelle plume!!!
Serge Brussolo est juste un auteur géniallissime... La Planète des Ouragans c'est un hymne à l'imagination, la créativité. Et la porte ouverte à tous les fantasmes puisque l'auteur donne peu de réponses. Il se contente -mais avec brio- de nous transporter dans un univers complètement décalé et à la limite de l'imaginable...
Ainsi, un exemple parmi d'autres, le destin de Saba.L'histoire de son peuple et des tatouages magiques inscrits sur sa peau depuis la naissance et révélant leur futur à ceux qui auront le courage d'aller là où il est possible de les déchiffrer.... Mais Saba n'arrive jamais.... Prétexte à un discours sur l'importance du passé, du présent et du futur, selon l'appréhension de chacun....
Chaque personnage est une histoire à lui tout seul et je ne détaillerai pas pour ne rien dévoiler de ce qui fait tout l'attrait de ce recueil, à savoir, l'étonnement permanent, l'ébahissement sans cesse renouvelé et la stupéfaction devant la capacité de Serge Brussolo à nous divertir certes mais aussi à nous émouvoir...
Sa plume est un petit bonheur.... Mise au service d'une fantasmagorie riche aussi bien visuellement que sur le plan sonore, elle regorge de métaphores riches à souhait et diablement bien trouvées.... La poésie est partout, dans chaque phrase, chaque plan visuel, chaque son, chaque destin, chaque personnage...
Les trouvailles sont légion et le voyage est des plus dépaysant...
Au début de ma lecture, et comme toujours, dans le but de livrer aux lecteurs de Babelio quelques citations typiques propres à donner une vision fidèle de l'esprit du livre, je commençais avec Moleskine et stylo à portée de main... Mais, très vite, j'abandonnais car chaque page me demandait notation et souvenir...

Voila, que dire de plus ? La Planète des Ouragans est un formidable spectacle onirique, un opéra, une merveilleuse allégorie qui met en éveil tous nos sens.... Et met notre imagination à contribution plus que de raison. Chaque page est une découverte...
Si je devais un jour réaliser un film, nul doute que je choisirais d'adapter ce recueil, car quelle abondance de matière!!! aussi bien visuelle que sonore. Et quel voyage!!!!
Commenter  J’apprécie          110
Que de jolies trouvailles dans ces 3 romans réunis ici en un seul volume! Je n'avais jamais lu Serge Brussolo et force est de constater que son écriture si évocatrice me plaît et me transporte. L'univers qu'il met en place est truffé de bonnes idées, d'originalité et d'exotisme. On se croirait sur Terre à une époque très avancée où le climat se serait complètement déréglé à un point tel que des tempêtes dévastatrices fouleraient sans discontinuer le sol de notre bonne vieille planète. Mais il n'en est rien! Nous sommes bien ailleurs. Pourtant rien que plus crédible que cette histoire qui nous emmène jusqu'au coeur de cette planète dont on ne comprend pas le fonctionnement, jusqu'au coeur même de ces sociétés humaines qui se sont construites autour de ces phénomènes atmosphériques sans équivalent. Il semble que la planète ne les ai pas toujours connu et l'on sent là poindre des tentatives d'explications à d'émergence de certaines religions. Brussolo nous présente, à travers le parcours de ses personnages, une lecture de la naissance d'une religion, qui ne peut que crédibiliser son univers et apporter de la cohérence au tout. Tout y est pour nous permettre une immersion totale, jusqu'à la description de certains animaux et végétaux, lesquels regorgent d'originalité et de surprises.
Les personnages se passent le relai de l'histoire au travers des 3 volumes, si bien qu'on sent que Brussolo nous rappelle qu'il ne raconte pas l'histoire de ses personnages mais celle de son personnage principal, la planète. Humanisée, elle parle à ces peuples, s'adresse à eux dans son langage qu'ils ne comprennent pas, qu'ils ne veulent pas comprendre. La planète Santäl ( dénomination déjà très évocatrice qui n'a de cesse de nous rappeler son aspect aérien et volatile, presque fantomatique et irréel) veut survivre et est prête à tout pour cela. L'épisode marquant qui emmène certains personnages sur une sorte de banquise métallique et qui se retrouvent aux prises avec des chevaux électriques et des vers géants, pour fuir leurs semblables versés dans le fanatisme, est un véritable tour de force. Les personnages sont retranchés sur cette plaque qui représente à la fois leur salut mais également la mort assurée quand on sait que la planète est traversée d'orages. J'ai vraiment adoré ce long passage, qui couvre la plus grande partie du troisième livre intitulé très justement "naufrage sur une chaise électrique". Les personnages sont placés dans des situations extrêmes et l'auteur n'a pas son pareil pour nous tenir en haleine et décrire les aberrations d'une réalité par une absurdité poussée à l'extrême.
Commenter  J’apprécie          82
La Planète des ouragans, qui renferme en faite trois histoires se passant au même endroit, est un roman SF hallucinant, un peu absurde et c'est-ce côté absurde qui m'a plu personnellement. C'est un roman angoissant, empreint d'une ambiance qui met mal à l'aise dans un monde assez étouffant.
De plus, Brussolo a vraiment son style bien à lui, même si ça se lit vraiment facilement!
Moi, je vous conseille fortement de vous enfoncer dans ce monde apocalyptique, perturbant, dans lequel notre esprit n'en ressort pas indemne!
Lien : http://jldragon.over-blog.co..
Commenter  J’apprécie          50
Tout est contenu dans le titre. le récit, c'est l'exploration de la planète.
Accompagné par les 1ers personnages, on arrive sur cette planète, dans une ville, balayée par des vents impressionnants, jusqu'à cette plaine métallique sur laquelle vivent des chevaux, destination de nos voyageurs. Chaque espace traversé est le lieu de survie d'une communauté, qui a fait des choix, de survie et de religion complètement hallucinant. Chaque lieu semble plus dangereux que le précédent, soit à cause du vent, soit à cause de ceux qui y survivent. C'est un univers qui se prête au jeu de rôle....
Un livre sur la survie. Quand décide-t-on de ne penser qu'à soi, quand s'entraide-t-on? Il y a d'ailleurs une grande différence sur ce point dans la psychologie des personnage, selon qu'ils sont originaires de la planète ou non. Dans ce monde où l'on ne vit pas, on survit, la famille, les amis...cela n'existe pas.
Alors que nous sommes en plein changement climatique, où les phénomènes extrêmes se multiplient, cette lecture interpelle. On dit parfois que le vent rend fou. Serge Brussolo semble avoir décidé de le montrer. Allons nous, nous aussi, sombrer dans cette folie ?
Commenter  J’apprécie          43
Je n'ai lu pour le moment que le premier tome de la trilogie, Rempart des naufrageurs, et mon ressenti est plutôt mitigé. Bien sûr, Serge Brussolo ne manque pas d'imagination pour nous dépeindre cette planète des ouragans, mais il ressort de ma lecture une impression de manque de rigueur et d'une certaine confusion, en particulier en ce qui concerne les motivations des principaux protagonistes (David, par exemple). Ce n'est pas une lecture désagréable, mais j'ai parfois eu l'impression de perdre un peu mon temps. Je précise que c'était ma première incursion en territoire "brussolien", et je ne manquerai pas de refaire une tentative au moins, probablement dans un genre différent (policier peut-être).
Commenter  J’apprécie          40




Lecteurs (315) Voir plus



Quiz Voir plus

Peggy Sue et les fantômes

Quel est le nom de famille de Peggy Sue ?

Fairway
Trueway
Fairpath
Farewell

10 questions
26 lecteurs ont répondu
Thème : Peggy Sue et les Fantômes, tome 1 : Le Jour du chien bleu de Serge BrussoloCréer un quiz sur ce livre

{* *}