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EAN : 9782809428391
480 pages
Panini France (23/01/2013)
3.61/5   70 notes
Résumé :

Des créatures affamées rôdent dans les sombres forêts de l’Europe du Moyen Age, et ciel comme mer grouillent d’horreurs indicibles. Il n’y a aucune perversion, aucune sorcière ni démon qui rivalise avec les frères jumeaux pilleurs de tombes Hegel et Manfried Grossbart. Voici leur histoire, triste mais véritable. Ecrit dans le style des Grimm, les frères Grossbart s’embarquent dans une qu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
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C'est une triste histoire à vous conter : en un an j'ai perdu plus d'amis sur Babelio que les doigts d'une main. Tout récemment encore à la suite de quelque avatar, un vient d'en changer après s'être éclipsé avec une ruse de sioux en effaçant toutes ses traces. Voilà au moins une mésaventure qui ne serait pas arrivée aux frères Grossbart pour trois raisons : 1) ils étaient indubitablement des illettrés ; 2) internet n'existait pas au moyen-âge subséquemment Babelio non plus ; 3) ils n'avaient pas d'amis et ceux qui les croisaient moururent avant de pouvoir disparaître en catimini, suis-je assez clair ?

Triste l'histoire des frères Grossbart, oui sans doute ; truculente, certainement ! Quelle est cette histoire du reste ? En gros : boire, se bâfrer, se battre ; accessoirement piller des tombes, pourchasser des démons et des monstres, pérorer sur La Vierge ; se déplacer vers la Gypte et ... dormir ; point bar. Mais en beaucoup, beaucoup mieux écrit, avec moult circonvolutions et surprises, émaillé d'une gouaille que si je la recopie ma critique va être censurée putain de bordel de merde ! Mais là, à la longue on s'y fait comme à la violence et aux monstruosités, ainsi qu'à la lubricité des sorcières et des sirènes, brrr... Ô misère, voilà que j'ai tout dévoilé y compris Marie.^^

Avant que mes ami(e)s s'en aillent, j'ai donc envie, une fois n'est pas coutume, de leur faire une petite séance de dédicaces. (Oui je peux)
D1 Tu as lu les contes de Grimm, tu aimeras l'ambiance. Tu as eu le courage de lire Gargantua en entier, cette lecture te sera légère. Tu trouves en général la littérature contemporaine, trop mièvre, trop sirupeuse, voilà du bien rustique sans langue de bois. Ce livre te mystifiera.
D2 Tu aimes la sonorité des mots crus et la poésie qui vient des corps à corps. Même si Grossbart n'a ni d à la place du b ni "ni" avant le b, tout dans l'écriture te plaira : "C'est juste une enculerie de façon de parler comme merde, pisse, cul, tout c'que tu veux; c'est juste encore pire, parce que même si il y avait un patelin qui s'appelait Merde, il serait toujours mieux qu'Enkuleburg ! [...] Quand tu l'utilises, ça veut dire que tu galèjes pas comme un enculé, ou alors t'utiliserais pas ce genre d'enculetterie." p.197
D3 Tu rêvais juste de Liberté, tu as été une bikeuse. Avant d'être sage tu dis que tu as eu ta période bad girl. Eh bien ! Les frères Grossbart sont deux bad boys épris de liberté, qui pourraient chanter Faut qu'je road.
D4 Tu aimes les fées mais aussi les thrillers sanglants dont un auteur qui t'envoie systématiquement en clinique, du sang il y en aura en veux-tu en voilà et puis des monstres et des sorcières. Tout pour te plaire !!!!
D5 Tu aimes l'humour des garçons et la complicité de tes frères. Tu apprécieras l'humour et les clins d'oeil de ces deux "Ostrogots" , ils ne sont que deux mais mangent comme quatre, la moyenne y est.
D6 Tu as créé l'année du rat avant de quitter le navire, dommage que tu ne me liras pas car de rat il est question aussi et de leur rôle dans le transport de puces véhiculant la peste noire...

Et aussi pour tous ceux et celles qui ont envie une fois de lire quelque chose de différent, comment ne pas être envoûté (car d'envoûtement il est question aussi, je sais y a répétition mais il en est vraiment beaucoup question LOL alors on fini forcémment par être envoûté^^) par cette introduction : "Dire des frères Grossbart qu'ils étaient des crapules cruelles et sans coeur serait une insulte au plus ignoble des bandits de grand chemin ; et dire qu'ils étaient des pourceaux meurtriers reviendrait à conspuer le plus répugnant des verrats. Ils étaient des Grossbart jusqu'au bout des ongles, en vérité, et dans certaines contrées ce patronyme a encore quelque poids. [...] le sang peut tourner en l'espace d'une seule génération, cependant il peut aussi distiller à travers les âges pour donner naissance à quelque chose de particulièrement vil, et c'était le cas de ces deux abominables jumeaux, Hegel et Manfried."
Truculent et jubilatoire ! Quelques longueurs dans ces élucubrations, mais quelle imagination et quel babil !!!

Interpellant aussi, et comme nous sommes entre amis, je me permets de vous confier ce qui m'a le plus touché chez ces jumeaux. Au-delà de leur ignominie, car ignobles ils le sont et particulièrement, et de leurs défauts, bien plus nombreux que tous mes doigts et orteils réunis, toujours ils reviennent à une complicité de coeur renforcée par leurs tours pendables, leurs divergences et les dangers encourus ; au-delà des mots durs, des jurons, des engueulades et des coups -car coups il y a et nombreux et souvent- qui provoquent fâcherie et bouderie, ces deux dernières se dissipent toujours comme si seule une brise légère avait fait frissonner mais sans jamais la refroidir leur fraternité. Ces deux-là peuvent tout se dire, tout encaisser, rien ne semble pouvoir un jour les séparer et de continuer à se parler. C'est aussi comme cela que je conçois l'amitié et par ailleurs vous ne m'en voudrez pas de conclure sur ce petit message perso après les dédicaces.


P.S. Pour celles et ceux qui pensent avoir découvert à qui s'adresse l'une des dédicaces, qu'ils n'hésitent pas à lui envoyer un petit MP (pas military police mais message perso. LOL) cela leur fera sans doute plaisir, ne dit-on pas que les petits messages renforcent l'amitié ?
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En premier lieu, je te remercie RosenDero pour ce conseil de lecture. Il s'agit d'un roman très spécial dans son genre. Que l'on aime ou pas, au final il ne laissera personne indifférent.

On suit le périple extraordinaire de deux frères absolument détestables, bêtes, immoraux, violents, vulgaires, sales, mais tellement attachants tout de même. Et pourtant, l'auteur ne fait rien pour qu'on les aime, c'est même le contraire avec un début absolument atroce en termes de crimes sanglants et sans aucune once de remord ou de pitié. Et pendant toute l'histoire, on aurait été animé par ce désagréable sentiment d'injustice, si les deux héros ne s'en prenaient tout de même pas autant dans la gueule. Et ils le méritent amplement croyez-moi.
C'est drôle, écoeurant, rafraichissant et savoureux par moments, lourds par d'autres, effrayants et stressants encore à travers certains passages, et malheureusement quelques fois, et notamment dans le dernier tiers, un peu trop long.
J'ai hésité avec une notation moindre justement à cause de ce sentiment de longueur, et de séquences qui, à mon sens, auraient pu être supprimées tout simplement, mais les idées, la trame générale et l'originalité d'une telle oeuvre, nécessitent tout de même mes 4,5 étoiles.

Je vous conseille donc ce livre, mais évitez le si votre âme est sensible, ou si les paroles "enculement" hérétiques font en général saigner vos chastes oreilles !!!

Mention spéciale tout de même pour cette multitude de dialogues géniaux qui m'ont constamment fait penser au grandiose cinéma de Tarantino.
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C'est con, c'est jouissif, c'est bon.

Hegel et Manfried Grossbart, deux gros empaffés, deux ordures au grand coeur trouble, jumeaux à la piété discutable et à la foi variante et déviante, sont la vraie et unique pépite de ce livre.
Viles, veules. Egoïstes. Seul le sort des Grossbart intéresse les Grossbart. Et ils ont déjà du mal à s'y tenir.

Pourtant, ils vont avoir fort à faire au vu du bestiaire maléfique qui va croiser leur chemin dans une Europe Médiévale en totale déliquescence. Des monstres, des sorcières, des loups-garous et j'en passe pour vous laisser la surprise. D'autant qu'ils sont pas très courageux les Grossbart. de fieffés lâches :

"Leur seule chance de s'en sortir vivant était d'affronter la créature au sol. S'ils parvenaient à maîtriser leurs nerfs, ils pourraient accomplir ensemble ce qui aurait été impossible pour un homme seul. (...). Faute d'options, ils allaient devoir se battre.
Ils s'enfuirent. En hurlant. Dans des directions opposées."

À mourir de rire. Vite, avant qu'ils ne vous étripent.
Les dialogues sont monstrueux. Comme si Audiard avait avalé Jacquouille. Un mélange de patois et de vieux français.
Chapeau au traducteur by the way, il a accompli un travail remarquable et ça n'a pas dû être facile tous les jours. Les deux frangins passent leur temps à s'insulter et à insulter tout leur entourage, bons comme vilains.

Mais y a-t-il vraiment des bons dans le roman de Jesse Bullington ? Probablement pas. Des canailles, des filous, des fous, des voleurs, des assassins, des tueurs d'enfants, des prêtres hérétiques...

Après l'histoire, l'histoire, l'histoire... Ce n'est absolument pas l'intérêt de ce bouquin, il faut bien l'avouer.
Tout au long du livre, nous allons suivre la quête des frères G. pour atteindre l'Egypte.
L'histoire se traine, l'histoire est répétitive. L'histoire ne mène nulle part. Un bouquin à ne pas lire d'une traite mais chapitre après chapitre, le live procure jouissances malsaines et plaisirs coupables.
Un peu dégueu, un poil gore, sublimement écrit, Jesse Bullington manie sa plume comme une hache et ne fait pas de quartiers.
L'éditeur définit le livre comme un croisement de Rabelais et de Tarantino et c'est assez juste. À la fois bavard et sanglant. Un conte de Grimm pour adultes, encore que vous n'y trouverez ni féerie ni enchantement. À ne pas conseiller à tout le monde encore que cette expérience de lecture assez inédite vaut le détour.

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La couverture de ce livre m'a attiré au premier coup d'oeil, et qu'importe le pavé pourvu qu'on ait livresse (sans apostrophe ?).

Qui sont ces types ?
Pourquoi leur histoire est-elle "triste" ?
Est-ce un récit historique ? Un conte ou une légende ?
Va-t-on y trouver des éléments fantastiques ?

La maigre quatrième de couverture suffit à entretenir le mystère et laisser planer le doute. Et c'est tant mieux. Et même si je ne prête guère attention aux accroches du style "Tarantino au moyen-âge" ou "Plus noir que les contes de Grimm", je dois avouer que les comparaisons ne sont pas volées.

Mais la triste histoire des frères Grossbart, c'est avant tout un pied de nez aux contes classiques et une ode aux légendes, mythes et folklores.
On sent bien l'intérêt de l'auteur pour ce pan de la culture. Mais on ressent également deux choses prégnantes : l'horreur due aux actions de certains humains (et tout ce qui va avec) et l'humour né de l'absurde comportement de certains humains... Tout ça dans cette fin de moyen-âge, dans un Saint Empire Romain Germanique nimbé de croyances, de superstition et de violence (on se croirait dans Warhammer ^^).

La triste histoire des frères Grossbart, c'est une odyssée macabre en forme de road trip illuminé. Détails :

Les personnages principaux du récit sont deux frères jumeaux. Les deux ont de grosssssses barbes (Grossbart... nomen est omen) et font partie d'une lignée de pilleurs de tombes germains habitués à violer des sépultures pour y rafler les objets enfermés. Si l'un est un fanatique ne jurant que par Marie, l'autre possède un sixième sens infaillible leur permettant de prévoir les coups fourrés. Les deux sont violents, incultes, illettrés et superstitieux. Et tout bascule le jour où il dépassent les bornes, tuent, brûlent et humilient. de là, ils prendront leurs cliques et leurs claques, fuyant leurs poursuivants, et direction "la Gypte" sur les traces de leurs aïeux pilleurs de tombes. le problème, c'est que les deux bonhommes se croient dans leur bon droit, et se persuadent l'un l'autre.

En chemin, il tomberont sur une multitude de personnages secondaires, tous plus mémorables les uns que les autres (du prêtre défroqué au mendiant mythomane, en passant par le chevalier français, la sorcière revancharde ou le capitaine de navire marabouté), et subiront des péripéties multiples et variées (glauques, gores, comiques ou horrifiantes).

Il parait que "peu importe la destination, c'est le voyage qui importe". C'est bien le cas ici. Et plusieurs des évènements de ce récits m'ont assez marqué pour rester (espérons-le) dans ma mémoire (et mes petites idées de MJ^^).

Le pire ? C'est que rien n'est manichéen, et que même les deux brutes épaisses et dégénérées qui servent de héros et que l'on voudrait voir pendues aux premières pages du roman, parviennent finalement à rendre leurs actions justifiables, justes, ou simplement compréhensibles. Des lueurs de raisonnement éclairés éructent parfois entre la bile et les insultes qui jaillissent de l'orifice ornant la barbe de Manfried et Hegel Grossbart.

Pour public averti, et au coeur bien accroché.
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Suite au conseil judicieux de Krout (merci!), j'ai suivi avec plaisir l'épopée des 2 frères Grossbart.

Deux jumeaux complètement barrés, criminels sanguinaires, débiles à leurs heures, priant la vierge marie plus vraiment vierge, qui vont s'enfuir vers l'Egypte. Ces deux gars sont des pilleurs de tombes mais lors de leur pélérinage ils vont croiser la route d'êtres étranges, parfois plus malfaisants qu'eux-même.

En plus de personnages vraiment atypiques, il faut avouer que l'humour de l'auteur est truculent.

Un roman hors-normes mais super jouissif.

J'oubliais de préciser que je suis complètement fan de la couverture trompe l'oeil de ce bouquin... très représentative du roman en lui même.
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Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
- Alors, voilà ce que je pense. Le Seigneur arrive avec son chose devant Marie, tout miel, manière de tâter un peu de Sa douceur. Et Elle, Elle lui refuse le droit de cuissage.
- Et pourquoi qu'Elle ferait ça ?
- Pour rester pure. Seigneur ou bonshommes, Elle sait qu'elle doit rester pucelle à jamais, histoire d'être plus sainte que les autres ; sinon, ça serait rien qu'une autre pouffieuse. (...) Alors, le Seigneur devient fou, vraiment fou, courroucé comme selon Son bon droit. Pis, Il la Lui met quand même.
- Que non !
- Que si !
- Mais, pouvait-Il pas, chais pas, moi, La faire vouloir ?
- Il a essayé ! Mais tout le monde a ses limites, frérot, et même le Seigneur peut pas obliger une fille à vouloir écarter les jambes pour Lui, même s'Il peut l'obliger tout court.
- Pauvre Marie.
- La prends pas en pitié, parce qu'Elle a eu sa revanche. Elle s'est débrouillée pour que le fils du Seigneur soye le plus louvoyeux, le plus salope, le plus lâche de tous les couards des mille ans à venir.
L'illumination embua les yeux d'Hegel :
- Elle a fait ça pour Se venger ?
- C'est la pire chose possible, d'avoir un petiot comme ça. Et c'est pour ça qu'Elle est sainte, frérot. De tous les gens que le Seigneur a mis à l'épreuve et a puni, c'est la seule qui lui a rendu des coups, et encore pis que ce qu'Il lui a fait.
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Alors soyons des démons, hurla-t-il. Soyons la pestilence qui s'abat sur ceux qui supportent pareilles cruautés ! Semons le carnage et la désolation parmi les serviteurs de ce Dieu qui a réussi à mystifier le monde entier pour être vénéré. La vengeance sera notre nom et notre mission. Vengeance pour chaque enfant assassiné, pour chaque femme violée, pour chaque âme qui trime et souffre avec pour seule fin de voir ceux qu'elle a aimés pâlir et dépérir, souffrir et mourir. Pas d'absolution ! Pas de confession ! Pas de derniers sacrements ! Grossbart, nous venons vous chercher !
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Ma vengeance viendra non de mes mains mais de ce qui pousse. Vous perdrez tout, Grossbart, et vous saurez que j'ai ma part dans toutes les misères qui vous accableront. Chaque chien qui mordra, chaque assassin qui rôdera, chaque homme et femme qui se retournera contre vous, je le verrai dans le givre, le vol des oiseaux et mes rêves. Mes yeux regarderont vos âmes noircir et vos corps faiblir, et j'accorderai librement à vos ennemi toute l'aide dont ils auront besoin. J'aurais pu vous tuer lorsque vous êtes apparus, cependant je m'en suis abstenue et j'en suis heureuse, car votre chute deviendra sujet de légendes.
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À chaque fois que tu renâcles et nous gaves de détails, tu nous fais perdre du temps, du temps qu'on pourrait utiliser à sauver des vies.
- Sauver des vies ? répéta l'unijambiste en cillant.
- La tienne, confirma Hegel. Tu nous dis avec qui tu causais à l'instant ou on te plante, sale étron bavard.
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Ils finirent par atteindre une immense chapelle, où ils découvrirent la cause de ces émanations. Plus de cinquante corps étaient empilés sur des bancs. La copieuse couche de moisissure qui les recouvrait rendait leurs contours et leurs traits indistincts. Mères et enfants s’étaient mêlés en pourrissant pour donner pour donner naissance à des formes hideuses ; les visages laissaient suinter des fluides gris par tous leurs orifices. Les moines étaient couchés sur les jouvencelles dans des positions lascives, et la masse putréfiée entière paraissait accomplir quelque horrible acte de dévotion. Malgré leurs masques improvisés, les frères sentirent le vomi remonter dans leurs œsophages et ils refluèrent vers le couloir en passant sous une grande croix souillée d’excréments et de pus. Ils fermèrent les portes derrière eux sans parvenir à se débarrasser de la puanteur qui imprégnait leurs narines.
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