Un avion sans elle

Un avion sans elle commence ainsi : début des années 80, vol Turquie-France pour les fêtes de Noël, un crash... Un seul survivant, un bébé d'environ 3 mois... le problème, à bord il y avait deux bébés du même âge. Deux familles l'une riche, l'autre modeste se battent pour obtenir cette jeune fille, un détective privé est même sur le coup pendant 18 ans, il a une révélation juste avant de se suicider, l'affaire est résolue. Oui mais son corps est retrouvé dans sa maison peu de temps après... Reste seulement son carnet où il a consigné toute l'enquête. Et vous voilà parti pour un aller-retour entre les années 80 et 1998 où la jeune fille, survivante, vient d'avoir 18 ans et est toujours en quête de son identité.

Vous ne pouvez plus décrocher de ce roman une fois commencé, une seule chose importe le moment où vous pourrez vous plonger dedans de nouveau. Incroyable ! L'auteur fait monter la tension au fur et à mesure, il vous révèle beaucoup de choses, certaines que vous pressentez mais vous avez toujours un doute et certaines informations qui sont lâchées comme de petites bombes et que vous ne comprenez qu'à la fin. Disons que les dernières 150 pages, vous ne pouvez les lire que d'une traite car on ne peut fermer le livre si proche de la résolution finale.
Une telle intrigue de nos jours n'a plus de sens, on pense tout de suite au test ADN... Justement, l'auteur joue avec les époques, les techniques, les personnages, les intrigues car plusieurs choses se jouent dans ce roman. L'identité de la jeune femme est un véritable enjeu pour elle, pour sa famille, pour sa relation de couple (bien sûr est-elle amoureuse de son frère ?). Tout ça s'entremêle, se démêle et vous ne devinez que des bribes de choses, tout ne s'éclaire qu'à la fin. Merveilleux. Pour les non amateurs de cadavres à tout va, on est tranquille, rien de sanguinolant, les descriptions succinctes sont suffisament évocatrices.

Un livre à dévorer.

Une fois de plus, je me suis régalée en lisant un roman de Michel Bussi. Un vrai casse-tête à résoudre que de retrouver l'identité de ce bébé, seul survivant d'un crash d'avion. Bussi nous fait voyager, au sens propre comme au sens figuré. On retrouve les retours dans le passé à travers la lecture d'un journal, forme de narration que l'auteur chérit et dont je partage également le goût. J'ai beaucoup aimé le duo Marc-Malvina. Ils sont à fleur de peau. On les sent avec un grand coeur mais susceptibles de franchir la ligne de la raison.

Libellule, tel est le nom donné à l'époque (23 décembre 1980) au bébé miraculé de la catastrophe aérienne du "Mont Terrible", lieu imaginaire situé aux confins de la frontière suisse, dans le Jura. le hibou, c'est Crédule (sic !) Grand-Duc (resic !), le détective grassement payé par la famille Carville pour identifier ce bébé, qui ne porte sur lui aucun signe distinctif. Dix-huit ans après le mystère demeure, deux nourrissons nés le même jour étant présents parmi les passagers du vol tragique Téhéran-Paris. Comme de rigueur avec cet auteur passé maître dans l'art de travestir les apparences, les pistes se croisent et se décroisent, toutes aussi fausses les unes que les autres, jusqu'au dénouement final, inattendu. Il est question d'hérédité, bien sûr, mais aussi de haine et d'amour, dans ce polar bien mené, qui vous emmènera à tire-d'aile au pays des rêves bleus…

Voilà un auteur qui s'améliore de livre en livre. Ici pas de tripes, ni d'actions disproportionnées, mais par contre quelle trame, quelle finesse. Un super polar bien maîtrisé. On sent que l'auteur pense à son lecteur quand il écrit, merci M. Bussi pour cet excellent moment de lecture.

J'avais de lourdes attentes sur ce titre, tant on m'en avait vanté les mérites. J'avais moi-même été attirée par la jolie couverture du roman – j'adore d'ailleurs cette patte très reconnaissable des romans de Bussi chez le Livre de poche – mais n'avais jamais franchi le gap qui me tenait éloignée du genre du thriller. Je suis très heureuse que ce soit chose faite !

La première chose que j'ai beaucoup aimée dans ce roman furent les personnages. Aucun n'est pleinement innocent ou coupable, chacun regorge de ses qualités et de ses défauts qui forment son humanité. J'admets avoir eu un petit coup de coeur pour Marc, et Malvina, sans bien savoir pourquoi. J'ai adoré son franc-parlé, est-ce après tout sa faute si elle s'est retrouvée au beau milieu du drame ?
Nicole Vitral m'a beaucoup touchée, là où Mathilde de Carville m'a plutôt glacée d'effroi. Et finalement, Crédule est personnage que j'ai adoré détester.

L'écriture de Michel Bussi est parfaite, digne de ce que l'on attend lorsque l'on ouvre un bon thriller. Ni trop travaillée, ni trop simple, juste ce qu'il faut pour conférer à la lecture une fluidité qui permet d'ingurgiter les pages à une vitesse folle. Cela faisait longtemps que je n'avais pas dévoré aussi avidement un roman ! Tellement longtemps que je ne m'étais pas couchée en plein milieu de la nuit pour avoir LA réponse à mes questions !
J'avais bien évidemment deviné quelques mystères du dénouement, notamment l'identité de Lily. Mais à d'autres moments, l'auteur a su me surprendre, et c'est d'ailleurs la raison pour laquelle j'ai tant adoré ce roman !

J'ai également beaucoup aimé que l'auteur me promène dans des lieux qui me sont si familiers : tout Paris, le quartier St-Lazare, et puis ma belle Normandie… c'est ma vie, mon quotidien, mes itinéraires ! C'est tout simplement réel. Une belle mise en abîme d'une petite parisienne en train de lire dans le métro les aventures d'un parisien, lui-même en train de lire dans le métro… ça prête à sourire.

EN CONCLUSION
Un avion sans elle fut une lecture hors de mes sentiers battus, que j'ai beaucoup aimée. Première rencontre avec la plume de Michel Bussi, mais certainement pas la dernière ! Un roman que je vous recommande chaudement.
Lien : https://carnetparisien.wordp..

Un roman est excellent, suspense ou l'on reconnait Michel Bussi, Un polar original à l'intrigue bien menée, bien que quelques incohérences, le dénouement est totalement inattendu. Un bon moment de détente

les livres de Bussi sont ainsi construits que quand on les commence, on peine à les lâcher. Comme Nymphéas noirs, Un avion sans elle nous tient en haleine, nous égare sur de nombreuses pistes, nous fait sourire (ou verser une petite larme), nous étonne - bref, nous fait vivre une joie aventure.
L'intrigue est la suivante : un avion s'écrase sur un mont jurassien. Seule survivante, un nourrisson dont deux familles vont se disputer la filiation. Émilie ou Lyse-Rose, qui est ce bébé ? La soeur de Marc ou celle de Malvina ? On suit l'enquête, qui dure 18 ans, à travers la lecture du journal du détective Crédule Grand-Duc (un nom comme un poème) qui ne ménagera pas sa peine pour découvrir une étonnante vérité. Bussi dépeint des familles définitivement brisées par le deuil, qui développe en leur sein des relations complexes, source de souffrance. Si on s'attache à la tendre histoire de Lylie et Marc, que dire du personnage de Malvina ? Moi, j'ai adoré !

En ponctuant son récit de repères chronologiques, autant dans les années 80, à la suite du sinistre accident du Mont Terrible et au cours de l'enquête de Crédule Grand-Duc qui en a résulté, qu'en 1998, à l'époque où se déroule l'histoire, Michel Bussi joue avec la patience de ses lecteurs.

Il ne se déroule parfois que quelques minutes entre deux scènes qui sont pourtant racontées en plusieurs dizaines de pages.

J'ai eu l'impression fabuleuse de voyager entre les époques, tant le sens du détail de l'auteur nous fait revivre les scènes qu'il a retranscrites.

Mais j'avais aussi le sentiment de lire cette histoire au ralenti, tellement j'avais envie d'avancer.

J'ai été tentée de sauter des pages, et même, comme Marc Vitral, d'aller directement à la dernière page, tant je voulais de connaître le dénouement.

Encore un excellent livre de Michel Bussi.
Lien : https://bo0ksbo0ksbo0ks.blog..

Comme chaque bussi, un super roman à suspense, vraiment le lecteur est mené juste qu'a la fin sans rien devine du denouement. le fait d'avancer dans l'enquête grâce a un carnet est bien trouvee!
Un peu plus de precision sur la suite de l'histoire, notament sur malvina aurait ete sympa!

J'ai beaucoup aimé ce Bussi qui me réconcilie avec l'auteur. En effet , après avoir adoré mon premier (N'oublier Jamais"), j'avais été quelque peu déçue par "Les Nymphéas noirs" et " le temps est assassin" (que j'ai trouvé vraiment tirés en longueur est trop basés sur un bouquet final). Celui -ci m'a tenue en haleine du début à la fin. On retrouve en prime son talent de "la chute" , qu'on ne soupçonne pas avant d'être très avancé dans le livre .