Un avion sans elle

Comment voir l'avenir quand on ne connaît pas ses racines ?
Comment gérer une attirance envers quelqu'un qu'on présente comme étant sa soeur ?


Qu'est-il arrivé en décembre 1980, et surtout, qui de la soeur de Marc Vitral, Emilie, ou de celle de Malvina de Carville, Lyse-Rose, a survécu ?
Les deux familles se déchirent pendant 18 ans pour tenter de connaître la vérité, à une époque où les tests ADN n'existaient pas.
Un détective privé que l'on sent très intéressé est engagé par la riche famille de Carville, et quand une vérité surprenante éclate, aucune des deux familles n'était prête à la comprendre.
Un roman très bien écrit avec une plume sensible, du suspense et une intrigue très bien ficelée.
L'un des meilleurs romans que j'ai pu lire cette année, et qui me donne envie de dévorer toute la bibliographie de Monsieur Michel Bussi !

J'ai dévoré ce livre, mon premier Michel Bussi, mais sûrement pas le dernier. La construction de ce roman est vraiment très bien faite, puisque l'histoire démarre lorsque Lilye atteint sa majorité, ce qui implique que le travail de Crédule Grand-Duc, notre détective privé chargé d'enquêter par la famille de Carville est terminé. En effet, une des deux familles (la riche) décide d'engager un détective privé et de le rémunérer jusqu'au 18 ans de Lilye pour qu'il enquête sur le grand mystère (à quelle famille appartient ce bébé) et quel que soit le résultat, il touchera sa rémunération, donc il n'est pas influencé par l'appât du gain. le livre est donc entrecoupé de chapitre alternant entre le présent et la lecture des notes prises par le détective pendant ces 18 ans.
Le livre est prenant dès le début, on suit toutes les indications données, on prend connaissance des personnages, on se fait une idée globale de l'histoire et arrivé au milieu du livre, on a une conviction, on est sûr d'avoir découvert la vérité, on se dit qu'il faut vite le terminer pour pouvoir dire, j'ai battu l'auteur, je savais, trop facile, c'était sur. Et là, désillusion, je me suis trompée sur toute la ligne, le final est vraiment surprenant, si vous aimez être mener en bateau par un auteur, foncez, je n'ai plus qu'une hâte, découvrir les autres livres de Michel Bussi qui j'en suis convaincue, va encore me surprendre.
Merci Stokely pour cette magnifique découverte.

Un avion sans elle, Michel Bussi (presses de la cité, 2017) est le deuxième roman que je lis de l'auteur.  Plus précisément que j'écoute, ce qui est également fort agréable, avec modération toutefois. Mais ... il s'agit d'un autre débat.
 
Un avion sans elle est un roman policier qui raconte l'histoire d'un bébé de trois mois, seul survivant d'un crash d'avion dans le Jura. Deux familles, les Vitral et les de Carville, se disputent la paternité de l'enfant, surnommé "Libellule" par les médias.

Dix-huit ans plus tard, un détective privé affirme avoir découvert la vérité sur son identité, mais il est assassiné avant de la révéler. Son journal intime, confié à Marc Vitral, le frère adoptif de "Libellule", contient les indices de son enquête. Marc va alors plonger dans le passé et découvrir des secrets de famille bouleversants. le roman se termine par un coup de théâtre inattendu, qui remet en question tout ce que l'on croyait savoir sur "Libellule" et sa véritable oriorigine.

À propos de la littérature dite populaire, Michel Bussi n'a rien à envier à ses collègues à l'instar des Franck Thilliez, Virginie Grimaldi,  Marc Levy, Guillaume Musso, ou encore de l'inénarrable Joël Dicker etc, etc.

Michel Bussi est doté d'un véritable talent scénaristique, raconte une histoire avec beaucoup de talent, sans jamais se perdre dans la facilité et la démagogie ou l'air ambiant et le wokisme littéraires. L'auteur dispose d'un réel souci du détail du scénario,  qui sert toujours le récit, manigancé avec rigueur, densité et intelligence. En plus son style d'écriture est impeccable.

Évidemment, l'auteur n'a que pour unique objectif de divertir, mais il le fait parfaitement bien. Nonobstant, sinon des incohérences, du moins quelques bizarreries dans l'histoire, parfois … On le pardonne amplement.

Une fois encore, je recommande vivement Michel Bussi, ce roman en l'occurrence, c'est est la garantie d'un excellent moment de lecture divertissant et extrêmement addictif.

Bonne lecture.

Michel.


Lien : https://fureur-de-lire.blogs..

J'ai ce livre depuis un moment, j'en ai souvent entendu parler, et je me suis enfin décidée à le lire. Je découvre en même temps l'auteur, Michel Bussi.
Quelle découverte! Je ne sais pas si tous ses livres sont de la même trempe, mais celui-ci m'a énormément plu!
L'histoire est bien ficelée et évidemment l'auteur a pensé à tous les détails car comme beaucoup sans doute, ma première réaction en découvrant la thématique a été de me demander pourquoi ils ne faisaient pas un test ADN pour savoir qui était l'enfant rescapé...
Taratata! le recours aux tests ADN n'est pas vieux et de ce fait pas d'actualité au moment de l'histoire!
L'alternance entre la lecture du cahier de Crédule Grand-Duc et l'enquête de Marc fonctionne bien.
Les personnages, particulièrement Malvina que j'ai adorée, sont bien campés.
Plus j'avançais dans l'histoire plus j'avais du mal à poser le livre, je l'ai dévoré!
Une lecture bien sympathique, distrayante et haletante!

Les lecteurs plus âgés se souviendront sans doute du crash de l'air bus 5403 le 23 décembre 1980 à la frontière Suisse, 169 morts, seule survivante, Lylie, une des deux nourrissons de 3 mois, la lutte entre les grands parents pour en obtenir la garde, le jugement sur si peu de preuves.

18 ans plus tard, Marc, frère et amoureux de Lylie, se basant sur les 18 ans d'enquête du dépressif détective Crédule Grand-Duc, fera tout pour découvrir la vérité.

Super scénario, personnages extrêmement attachants évoluant entre le Dieppe profond et les riches propriétés du bord de Marne, (j'ai trop craqué pour l'amitié perverse entre Marc et Malvina!) permet à Michel Bussi de recréer la chouette ambiance que j'avais aimé dans 'N'oublier jamais'.

L'aspirateur est sorti . Il attend mon bon vouloir .
Je nettoierai cet après-midi .
Je n'aspire qu'à une seule chose : savoir ! Venir à bout de cette histoire !
Encore quelques pages et j'aurai la réponse .
Mais l'auteur est rusé , adroit . Il m'entraîne , malgré moi , vers trop de questionnements ; il m'égare .
J'aime trop " La Fantasy " pour ne pas adorer la démesure .
J'ai été servie !
A lire de si bons auteurs , on oublie sa vraie ...vie !

Tout d'abord le titre pour une fan de Charlélie Couture : "Comme un avion sans elle" m'a interpellé. Puis, ce fait divers traumatisant, le crash d'un avion au milieu de nulle part : comme pour celui du Mont St Odile.... Bref, tout était fait pour que j'achète ce livre.

Un bébé seul rescapé d'un crash. Deux familles qui réclament cette petite fille qu'aucune des deux n'a vu autrement que sur des photos. Les Carville, belle réussite sociale qui pense que l'argent fera la différence. Les Vitral, vendeurs ambulants de station balnéaire normande. Emilie ou Lyse-Rose ? mais voilà, la justice tranche, elle vivra chez les "pauvres", sera une Vitral ! mais les deux familles trouvent un accord : Crédule-Grand-Duc, le détective privé, aura jusqu'au 18 ans de la jeune fille pour trancher son appartenance à l'une ou l'autre des familles.... Un suspens incroyable pour une histoire à l'issue insoupçonnable ! Peut-être pas la prose d'un académicien mais un polar prenant, captivant, comme on les aime car aucun doute vous ne trouverez pas la réponse à l'énigme avant les deux toutes dernières pages ! N'est-ce pas ce que l'on attend d'un excellent polar ?

Premier livre de Michel Bussi que j'ai lu. Histoire plaisante à lire. On se languit de savoir la fin. Quelle est l'identité de cette petite fille, seule rescapée de cet accident d'avion ?
Fin surprenante. Bravo à Mr Bussi pour l'originalité des noms des personnages. Crédule Grand-Duc fallait le trouver.

Un crash d'avion avec deux nourrissons, l'un d'eux en sort indemne mais lequel. Deux familles qui vont se déchirer pour en obtenir la garde....
Un très bon roman que je voulais lire depuis longtemps et bien c'est fait et je n'ai pas été déçue.
Les personnages sont attachants que ce soir Marc ou même Malvina qui enfants lors du crash se sont construits avec cette histoire et des ravages qu'elle a occasionné dans leur famille. Émilie est en arrière fond mais on sent son mal être de ne pas savoir qui elle est vraiment.
L'écriture est agréable avec des chapitres courts où se mêlent les différents personnages et la cahier du détective privé Grand Duc.
Dès que l'on commence à le lire on a du mal à s'en détacher on veut savoir qui est ce nourrisson!!!

Bussi a connu la notoriété (et son éditeur a rempli son coffre fort) à partir de ce roman. Ayant lu les ouvrages postérieurs de Bussi et ayant admiré la précision d'orfèvre de ses intrigues, c'est les yeux fermés que je me suis jeté sur ce livre.

En très peu de pages, on est pris par cette histoire peu banale de nourrisson rescapé d'un accident d'avion que deux familles se déchirent. D'un côté, les riches de Carville, vivant dans une grande propriété, la Roseraie, aux portes de Paris, de l'autre les Vitral, modeste famille de Dieppe, tirant ses revenus d'une gargote aménagée dans un vieux fourgon. Deux enfants du même âge étaient dans cet avion qui s'est écrasé sur un mont du Jura, dont tous les passagers ont été tués. Un seul a pu s'en sortir, retrouvé à quelques mètres du lieu du crash. Qui est cette petite fille ? Lyse-Rose de Carville ou Emilie Vitral ? La justice après moult tergiversations confie l'enfant à la famille Vitral. La grand mère de Carville engage alors le détective Crédule Grand-Duc pour mener l'enquête. Une enquête qui va durer des années, jusqu'aux dix huit ans de l'enfant, que tout le monde a fini par appeler Libellule.

On partage l'angoisse du jeune Marc Vitral qui veut lui aussi savoir qui est cette jeune femme qu'il aime. Qu'il aime comme un grand frère ou comme un amant ? On lit avec autant d'avidité que lui le contenu du journal de l'enquête de Crédule Grand Duc.

Comme d'habitude avec Bussi, l'engrenage des événements est parfaitement réglé. Les personnages qui au premier abord peuvent sembler quelque peu caricaturaux prennent de l'épaisseur au fil du roman. le lecteur pressent que ce qui lui est montré n'est pas l'entière vérité et que Bussi joue avec ses nerfs. Mais qu'importe, le lecteur est hameçonné des la première page et ne va connaître de paix qu'une fois le mot fin atteint. Une grande réussite.