L'album débute en mars 1996, à Buenos Aires.
Là, un homme se penche sur son passé....
Cet homme c'est Douglas Colvin, alias
Dee Dee Ramone.
Dee Dee avait participé à la création, et à l'essor du cultissime groupe New-Yorkais les Ramones.
(oui, ce n'est pas qu'un logo sur un T-Shirt, c'est avant tout un putain de groupe !).
Il avait même trouvé le nom ; les Ramones, un clin d'oeil à Mac Cartney, qui avait pris le pseudo de Paul Ramon à ses débuts...
Mais voilà, pour ce fils d'un soldat yankee et d'une allemande , qui passa une partie de son enfance en Allemagne encore marquée par les stigmates de la guerre, la vie n'a jamais été simple, la délinquance, et surtout la drogue.
Sa chance, c'est la musique, le rock plus exactement, et avec trois autres paumés comme lui, il va écrire une page de la légende de ce genre en posant les standards du punk..
Mais la dope est là qui ne le quitte jamais tout à fait, et qui finira par avoir sa peau.
Les séjours en cure, ou en prison, ce n'est pas du goût de tout le monde dans son groupe de faux-frères...
A tel point qu'il leur tournera le dos, bien après qu'eux même l'aient fait...
Business is business, le groupe tiendra encore quelques temps, avec un nouveau bassiste qui aura à charge la fameuse introduction des morceaux : "One, Two, Three, Four..!"
C'est le titre de cet album, dessiné en noir & blanc, oeuvre flagrante d'inconditionnels du groupe, complété par des notes biographiques.
Indispensable aux fans, instructif pour les autres....