Jean-Luc Defromont (Traducteur)/5 11 notes
Un livre véritablement émouvant, écriture efficace sans fioritures et très juste
Je l'ai acheté après Ombres Chinoises de Lisa Lee, désirant en savoir un peu plus sur l'histoire de la Chine. Cette fois-ci c'est la période de la guerre et de l'occupation japonaise qui sont traitées. D'une point de vue historique, on apprend beaucoup de choses tout en se divertissant.
L' histoire romanesque sait nous tenir en haleine malgré un début un peu lent à mon goût , il faut persévérer et vous ne serait pas déçu.
Je recommande ce livre qui fait voyager !
Dans son style simple, clair et précis ce livre est à la fois :
- historique car il décrit la vie à SHANGHAI sous dure occupation Japonaise
pendant la seconde guerre mondiale puis sous l'oppression de la Chine Rouge de MAO.
-familiale car nous suivons grâce à la fille ANNA le pérégrinations de cette petite famille Américaine partagée entre entre Shanghai et la Californie pendant cette période douloureuse.
-et également psychologique grâce à une approche vraie et pure des
caractères contrastés des parents et de celui de leur fille Anna.
Un très intéressant moment de Lecture .
Quiz des sommets
"– Non, pour te le dire franchement, je ne trouve pas que ce soit si formidable, dit Hans Castorp. Où sont donc les glaciers et les cimes blanches et les géants de la montagne ? Ces machins ne sont tout de même pas bien haut, il me semble. – Si, ils sont haut, répondit Joachim. Tu vois presque partout la limite des arbres. Elle est même marquée avec une netteté particulièrement frappante, les pins s’arrêtent, et puis tout s’arrête, il n’y a plus rien, rien que des rochers, comme tu peux t’en rendre compte. De l’autre côté, là-bas, à droite de la Dent Noire, de cette corne là-haut, tu as même un glacier. Vois-tu encore le bleu ? Il n’est pas grand, mais c’est un glacier authentique, le glacier de la Scaletta. Piz Michel et le Tinzenhorn, dans le creux, tu ne peux pas les voir d’ici, restent également toute l’année sous la neige. – Sous la neige éternelle, dit Hans Castorp. – Oui, éternelle, si tu veux. Oui, tout ça est déjà assez haut, mais nous-mêmes, nous sommes affreusement haut. Songes-y. Seize cents mètres au-dessus du niveau de la mer. De sorte que les altitudes n’apparaissent plus beaucoup."
3 lecteurs ont répondu