J'ai rarement mis autant de temps lire une BD... Il faut dire que celle-ci est dense. Les dessins sont tout en noir et blanc, avec des traits tr鋊 hach廥, les d嶰ors sont comme dessin廥 la r銶le. Cette dynamique ne m'a pas d廧lu, mais le style artistique est tout de m瘱e particulier.
Nous voyageons un peu partout dans le monde, on pose ses valises Paris, o les diff廨ents h廨os sont des artistes sud-am廨icains, des exil廥 politiques qui luttaient contre la politique de Salvador Allende grands coups de pinceaux. Les personnages sont nombreux, si bien qu'on peut s'y perdre un peu, jusqu' ce qu'ils se croisent et qu'on fasse le lien entre tous. le lien, c'est aussi un 嶰rivain espagnol, qui veut 嶰rire une biographie de
Jean Seberg.
La BD nous plonge dans le quotidien de clandestins, marqu廥 par la violence, la torture, la recherche d'identit. Chacun essaie de s'en sortir sans renoncer son art, et les destins s'entrem瘭ent, avec en toile de fond un trafic d'art.
Un roman graphique hautement int廨essant, j'ai juste regrett de ne pas assez bien conna褾re cette partie de l'Histoire, pour r嶪llement bien saisir l'histoire.