Michèle Capolungo/5
2 notes
Résumé :
«Tout ce qui n'est pas donné est perdu.»
Il m'est arrivé d'entendre un Africain couvrir pudiquement les raisons d'un dramatique tournant dans sa vie par la simple phrase: «C'était mon destin.»
Quelle part de construction — ajoutée à celle du renoncement
— fait la somme d'un destin ?
Le cours de ma vie suit les méandres de l'incertitude: sur quelle berge se dessaisir? Quel courant ne pas abandonner?
Revenir longtemps plus tard à Mad... >Voir plus
Il m'est arrivé d'entendre un Africain couvrir pudiquement les raisons d'un dramatique tournant dans sa vie par la simple phrase: «C'était mon destin.»
Quelle part de construction — ajoutée à celle du renoncement
— fait la somme d'un destin ?
Le cours de ma vie suit les méandres de l'incertitude: sur quelle berge se dessaisir? Quel courant ne pas abandonner?
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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Coup de coeur pour ce très beau récit de Michèle Capolungo.
Ce retour sur l'enfance d'une âme m'a particulièrement touché car, tout comme elle, je suis né dans un pays de mer et de lumière que j'ai quitté enfant en y perdant la netteté de mes regards.
Avec grâce, légèreté mais sans concessions, ni tabous, on suit avec discrétion le fil émouvant et nostalgique de ce voyage de réminiscences.
C'est aussi doux et onirique qu'une chanson des derniers temps d'Henri Salvador, sensible et beau qu'une peinture impressionniste.
Ce retour sur l'enfance d'une âme m'a particulièrement touché car, tout comme elle, je suis né dans un pays de mer et de lumière que j'ai quitté enfant en y perdant la netteté de mes regards.
Avec grâce, légèreté mais sans concessions, ni tabous, on suit avec discrétion le fil émouvant et nostalgique de ce voyage de réminiscences.
C'est aussi doux et onirique qu'une chanson des derniers temps d'Henri Salvador, sensible et beau qu'une peinture impressionniste.
Citations et extraits (3)
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Pour l'infinie douceur des sensations et des sentiments qui peuvent l'accompagner, et pour l'espoir qu'elle porte, toute histoire d'amour vaut le risque de sa fragilité. La nature est son écrin.
La faim et la soif de l'autre sont notre ignominie à tous.
Bien des années après avoir quitté Madagascar, j'ai toujours du mal â raconter la beauté de ce pays, ses éclats se rallument quand danse le vivant.
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