S'unir c'est se relayer

Hey!? Une autre histoire de Laurent Cardon et de ses petites poules.
Rappelez-vous l'amusant " S'unir c'est s'accepter".
Nous vous ferons découvrir cette fois une autre situation au poulailler, qui nous fera encore réfléchir sur notre société à hauteur de jeunes lecteurs.
" S'unir c'est se relayer".
Qu'est ce que cela veut dire pour le monde des hommes? Et celui des poules d'abord?

"...Mabrouk, Marcel et moi-même décrétons que, dès ce jour, les poules n'auront, en tout et pour tout, que 15 MINUTES DE PAUSE PAR JOUR pour un meilleur suivi des oeufs et pour le bien-être de nos futurs poussins.."
Le coq Firmin se montrera ferme et directif avec la troupe de poules, un vrai chef d'entreprise.
Le propos de l'auteur-illustrateur Laurent Cardon ne tournera pas du tout autour du rendement mais autour du travail de la couve, la maturation des mêmes oeufs, pendant 21 jours. 21 jours, c'est long, n'est-ce pas?
À leur donner la chaleur de leur popotin sans bouger de son poste, sans s'accorder du temps pour leurs propres activités le temps qu'il faut ( le Pilate, pourquoi pas) ou se permettre de se dégourdir les pattes un peu plus loin et d'oublier leurs histoires de poussins.
L'organisation des poules ne plaîra pas et ne marchera pas toujours, elles se relaient mais cela ne suffit pas. Pourquoi les trois coqs n'ont-ils pas été consulté?
Nous verrons poindre au loin rapidement le vent de la révolte si les coqs ne changent pas d'attitude et non l'inverse, nous le comprendrons.
Une poule n'est-elle pas l'égale d'un coq, nous suggère l'histoire?
Alors pourquoi les coqs ne se trouveraient-ils pas à chauffer le nid de temps en temps pour rendre service?
Comment cela ça ne se fait pas, chers jeunes lecteurs? D'où vous vient cette vérité, elle vous vient de loin?
Les coqs voudront régler les choses à leur manière mais ça sera sans compter sans quelques détails logistiques qui mettront à mal aussi toutes leurs stratégies.
Et oui, ils nous manque du monde pour remplacer les poules en pause et cela, ça ne s'invente pas. Alors?

Où trouver ce personnel qualifié en plus?
Nous adorons ces bazars au poulaillers, c'est désopilant et tellement, malgré tout, instructif.
La fin est irrésistible et la morale de l'histoire que nous réservera Cardon sera très simple. Et pourtant, il fallait juste y penser ET l'appliquer.
Ce n'était pas sorcier.
Encore un bon titre pour expliquer et éduquer les jeunes lecteurs sur l'entente dans une collectivité ( une cour d'école, une classe ou un pays).

Dans cette fabrique à bébés (poussins en l'occurrence) , ce sont bien évidemment les poules qui pondent et qui couvent les oeufs sous le regard sévère et vigilent de messieurs les coqs.

Les futurs papas veillent au grain et surveillent l'assiduité de ces dames à couver leur future progéniture. Tout ne se déroule pas comme ils le souhaitent? qu'à cela ne tienne, il suffit de changer le règlement!
Mais quand les règles deviennent trop autoritaires voire abusives, la révolte des dames gallinacées n'est pas loin!

Et si la bonne marche du groupe commençait par l'égalité?

Un formidable album sur le partage des tâches et sur l'éducation. Très drôle!

Quelle joie de retrouver une nouvelle histoire de poules – après le savoureux S'unir c'est se mélanger – sous la houlette drôle vive et sagace de l'auteur et illustrateur Laurent Cardon !

En ce moment à la basse-cour, c'est la période de couvaison. Vingt-et-un jour à couver, c'est long, mais les poules conservent tout de même leur bonne humeur et caquettent, tricotent, lisent, dessinent, jouent au morpion aux cartes… Mais voilà que Firmin Marcel et Mabrouk, les coqs, viennent faire leur tour d'inspection, et découvrent avec stupéfaction quelques nids vides, les oeufs laissés ainsi aux quatre vents!

Il faut bien faire une pause de temps à autre, se dégourdir les pattes, manger, boire, participer au cours de Pilates dirigé par Noémie!! Ce n'est pas une vie de rester sans bouger. Garder la forme, c'est important et c'est plaisant! Les poules l'ont bien compris, et ne s'en privent pas!

Les coqs sidérés décident avec fermeté que les pauses, désormais, ne dépasseront pas quinze minutes par jour pour chaque poule. Sitôt dit sitôt fait, ils organisent les choses à grand renfort d'organigrammes et de numéros d'identité.

Très vite, il y a rébellion au poulailler… Les poules établissent de nouvelles règles, et cette fois, il est question d'égalité, de partage des tâches et d'éducation.

Un album à glisser entre toutes les mains. le texte et les dessin sont marrants, inventifs, pertinents et rythmés à souhait. Et qu'est-ce qu'on les aime ces poules, si audacieuses ingénieuses courageuses impétueuses et justes!
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Un plaisir de retrouver une nouvelle « Histoire de poules » de Laurent Cardon dans la continuité du premier titre «  S'unir c'est se mélanger ». L'analyse sociologique proposée ici est une réaction des poules face à une surcharge de travail et une réflexion sur le partage des tâches, l'éducation et l'égalité femme/homme. le discours est fin mais percutant et parle autant à l'adulte lecteur qu'à l'enfant plongé dans cet univers minutieux et détaillé des poules.

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Les poules sont en train de couver. Mais quand les trois coqs arrivent, des poules manquent à l'appel. Où sont-elles passées ? Parties faire des activités ? Pour les coqs, il n'est pas question que cela se passe ainsi. Les poules se laisseront-elles faire ?

Un album plein d'humour avec ses poules rebelles. de jolies illustrations qui accompagnent bien le texte et le rendent encore plus drôle. Dommage que le format soit un peu grand pour des enfants.