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EAN : 9782702416556
191 pages
Le Masque (31/05/1991)
3.45/5   10 notes
Résumé :
Regardez-les sortir de leur antre, les loups-garous, goules et autres vampires... Voyez-les rôder autour des chaumières paisibles lorsque brille la lune rousse... Ils sont amusants, les contes de nos grands-mères. Pour un peu, on y croirait presque. Mais Bencolin a passé l'âge. Et, surtout, il dirige d'une main ferme la Sûreté générale. Alors, les créatures sataniques ne l'effraient pas une seconde. D'ailleurs, que viendrait faire un monstre assoiffé de sang dans un... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Ce roman est le premier polar de John Dickson Carr.
C'est aussi le quatrième ou le cinquième de l'auteur que je lis.
Et j'avoue que je n'ai jamais compris pourquoi Dickson Carr est surcoté à ce point.
Il a juste été le premier romancier à se spécialiser dans le crime en chambre close (thème que j'adore, par ailleurs).

Tout ses romans suivent la même recette de moule à gâteaux:
1) Découverte du (premier) meurtre.
2) Une enquête laborieuse, longue et ennuyeuse dans laquelle le lecteur est totalement exclu (le détective "sait" mais ne dira rien jusqu'à la fin...).
C'est du remplissage.
3) Un long dénouement totalement délirant et invraisemblable digne des pires discours politico-scientifiques sur la vaccination de masse (Les connaisseurs comprendront...). Dans les dernières pages, le lecteur peut avoir l'impression d'être pris pour un crétin.
(Dans un bon polar, les révélations fracassantes doivent être savamment distillés tout au long de l'enquête, très progressivement et crescendo, pour faire tomber une à une les fausses pistes. Elles ne doivent pas être jetées d'un seul bloc comme une grande diarrhée finale. Il faut bien laisser au lecteur une chance de deviner par lui même.)


Les personnages de Carr ne sont jamais vraiment attachants.
Les dialogues sont complètement à côté de la plaque.
L'ambiance quasi inexistante.
Les histoires de Carr prennent souvent place dans les milieux de la bourgeoisie américaine WASP: Des bourgeois puritains, hypocrites, superficiels, médisants entre eux et pas très intelligents. Donc assez antipathiques.

Il parait que Paul Halter a été fortement inspiré par Dickson Carr, ce qui m'étonne beaucoup.
J'adore Paul Halter.
Ses romans sont tous bons et certains sont même excellents comme "La quatrième porte" , "les meurtres de la salamandre" ou "La chambre du fou".

Rappelons que Carr était un contemporain d'Agatha Christie.
Il n'y a pourtant aucune comparaison possible.

Je suis vraiment désolé, mais je n'ai pas aimé "le marié perd la tête" et , en fait, je n'ai jamais aimé aucun roman de Dickson Carr.
Suis-je normal???^^
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Le marié perd la tête, effectivement et au sens littéral du terme en plus, car cadavre décapité du duc de Saligny est retrouvé dans une salle de jeu parisienne. Saligny avait reçu des menaces de mort, certes, mais il était sous protection.
En effet, le duc doit épouser Louise Laurent, mais Louise est la femme d'Alexandre Laurent, un pauvre bougre devenu totalement fou. Laurent a été interné car atteint de fulgurante démence. Et si son mariage avec Louise a été annulé, pas certain que le mari lui soit d'accord. Aussi celui-ci s'échappe de l'asile où il est retenu. Et par là même devient le premier suspect. Mais visiblement Alexandre Laurent a changé de tête et d'apparence

Inspecteur Henri Bencolin se trouve devant un problème apparemment insoluble. Mais qui a pu tuer Raoul de Saligny dans un salon de bridge étroitement surveillés par des inspecteurs qui cachés parmi les invités non vus entrer et sortir personne ? Il y avait là le docteur Grafenstein, un psychiatre suisse, et pour seconder notre inspecteur, il y a aussi Jeff Marle et mais aussi un officier de police. Et personne n'a rien vu. Bencolin ne laissera de côté aucun indice et essaiera surtout de comprendre la psychologie complexe des différents personnages pour dénouer cette affaire

On se laisse facilement entraîner dans cette drôle d'histoire. La première à mettre en scène l'inspecteur Bencolin. Une nouvelle enquête en chambre close bien menée. Carr situe son action en France principalement à Paris et à Versailles. En est dans les années 30, les années folles et à Paris une folle liberté semble régnée. Et si ici l'intrigue a pour ressort principal l'amour déçu et le déséquilibre psychologique d'un homme, il semblerait que Carr condamne aussi la folie qui régie la vie parisienne et surtout l'usage que certain de ses contemporains font de certaines drogues. Ah ces français décadents !

Lien : https://collectifpolar.com/
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Vidéo de John Dickson Carr
Chronique animée par Fabien Delorme, consacrée aux grands noms de la littérature policière, dans le cadre de l'émission La Vie des Livres (Radio Plus - Douvrin). Pour sa sixième chronique, le 19 octobre 2016, Fabien aborde l??uvre de John Dickson Carr. Fabien Delorme est aussi conteur. N'hésitez pas à vous rendre sur son site : http://www.fabiendelorme.fr/ La page Facebook de l'émission La Vie des Livres : https://www.facebook.com/laviedeslivres62/
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