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EAN : 9782290017975
251 pages
J'ai lu (04/01/1999)
3.58/5   18 notes
Résumé :
Ellery Queen va passer Noël et le nouvel an chez son éditeur. Parmi les invités, son ami John Sebastian, dont on célébrera les vingt-qautre ans le 6 janvier.
A cette occasion , John entrera en possession de la fortune familiale, jusqu'à présent gérée par son tuteur, le maître des lieux. Et, puisqu'un bonheur n'arrive jamais seule, il annonce également son mariage avec Rusty, sa fiancée.

Au total ils sont douze, qui s'apprêtent à fêter tous ces ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Ce polar d'Ellery Queen n'est certes pas une publication récente, puisqu'il est sorti en 1958, mais il correspond à un polar dont le nom d'auteur commence par la lettre Q, parfait pour réussir mon challenge Babelio ABC Critiques 2011 ! Par chance, on le trouve encore, un peu jauni par le temps, sur les sites internet procurant des livres d'occasion (dont un commençant par la lettre P).
La trame est classique et nous rappelle les bons vieux polars d'Agatha Christie : un huis clos, un nombre fini de personnes rassemblées, des crimes mystérieux, ciel mais alors… l'assassin est parmi nous ! Et… ouf, le détective récurrent est également invité à la fête ! Nul doute qu'il nous servira dans le tout dernier chapitre ses explications plus ou moins astucieuses, devant un parterre de survivants médusés et le coupable parmi eux qui s'étranglera de rage (ou se suicidera, ou cherchera à prendre la fuite…)
Ellery Queen est à la fois le pseudo de l'écrivain, en réalité deux cousins écrivant leur romans à quatre mains sans se faire taper sur les doigts – nous savons qu'ils utilisaient à l'époque une vieille machine Remington, aussi lourde et encombrante que dangereuse, pas facile d'éviter les accidents en tapant là-dessus des textes à quatre mains – et le nom du personnage écrivain détective intervenant dans les romans et identifié dans le texte sous l'appellation « notre héros » (c'est dire). Pour éviter les confusions, à partir d'ici, j'appellerai Queen l'auteur et Ellery l'écrivain, enfin, son personnage… je veux dire le personnage qui est également un écrivain (notre héros quoi !)

On est presque dans une parodie du genre. Ellery est invité par son ami d'enfance à passer les fêtes de fin d'années dans la grande demeure familiale totalement isolée par les mauvaises conditions climatiques et les routes peu sûres. Les invités sont riches, bavards et célèbres à souhait, les domestiques serviles et sans opinion, les rancoeurs refoulées ne demandent qu'à s'exprimer au moindre incident de parcours, par exemple un cadavre dans la bibliothèque (je n'invente rien… et Queen non plus, avouons-le !) La neige se met à tomber opportunément pendant la nuit pour effacer toute trace et bien indiquer que personne n'est sorti pendant et après le meurtre. le huis clos peut alors commencer.

Malgré ces clichés, le charme opère. On trouve encore plusieurs allusions appuyées à l'univers d'Agatha Christie, en plus de celles déjà citées : l'apparition répétée d'objets mystérieux, les messages énigmatiques faisant monter la pression, la feuille de route « alphabétique » de l'assassin (on pense bien sûr à Dix petits nègres, ABC contre Poirot…)

Comme il se doit, Ellery aura « le mot de la fin », mais 25 ans après, nous dit la 4ème de couverture. Ici, l'originalité viendra de… non mais, vous ne pensez tout de même pas que je vais vous faire ici quelques révélations sur la fin ? Sans demander l'avis du public, ce sera donc mon dernier mot.
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Ecrit en 1958, ce roman très complexe renoue avec les puzzles insolvables qui rendirent célèbre le duo de cousins. L'intrigue se situe majoritairement durant la période de Noel 1929 mais comprend également un prologue en 1905 et un épilogue en 1958, année où Ellery Queen finit par résoudre le mystère, trente ans après les faits. Comme dans les premiers romans du duo, le lecteur est « défié » à quelques chapitres de la fin : il possède tous les éléments nécessaires pour résoudre le mystère et désigner le coupable et sa méthode. Gageons qu'aucun lecteur n'y parviendra pas tant le puzzle est opaque et retors.
L'intrigue, elle, propose un traditionnel crime de Noel puisque quelques quidams, rassemblés pour les fêtes de fin d'année dans une maison isolée, reçoivent d'étranges « cadeaux » chaque matin. Ellery Queen fait partie des invités et soupçonne rapidement que le jeu n'est pas aussi innocent qu'il y parait. En effet, rapidement, des menaces apparaissent : des petits mots et des objets semblent de plus en plus annoncer une (ou plusieurs) morts violentes. La situation s'envenime lorsqu'un corps est découvert sans que l'on puisse établir son identité. Qui est l'orchestrateur de ce jeu sinistre ?
Le roman ne se veut certainement pas réaliste, nous sommes dans le pur « jeu cérébral » et, par conséquent, la solution, certes bien pensée, parait complètement invraisemblable, tout comme les réactions de certains protagonistes. le propos n'est pas là évidemment mais Ellery Queen repousse sans doute un peu trop les limites du crédible pour les adeptes des whodunit impeccablement charpentés. Entre machination élaborée et plan délirant la frontière se montre souvent mince bien que les cousins n'aient jamais hésité à aller très loin dans la complexité. En témoigne LE ROI EST MORT, LE MYSTERE EGYPTIEN ou UN BEL ENDROIT PRIVE et son obsession du chiffre 9 que l'on peut rapprocher de la fascination pour le 12 ici présente. L'intrigue rappelle aussi DIX PETITS NEGRES, associé à une bonne dose du NOEL D'HERCULE POIROT. Ce n'est donc pas le plus original ni le plus convaincant des bouquins de Queen. Cependant, le côté huis-clos, cosy mystery en période de Noël reste agréable : il s'agit presque d'une figure imposée pour les auteurs de romans policiers et l'ambiance est ici réussie. On apprécie le climat feutré et, pour un peu, on entendrait tomber les flocons ou crépiter les buches dans la cheminée. Ne manque qu'un grog et une playlist plein de clochettes et de merry christmas.
En dépit du côté irréaliste du roman (difficile d'imaginer un criminel élaborer un plan d'une telle complexité et « oublier » de prêter attention aux éléments qui permettront à Ellery de l'identifier), le tout reste une lecture plaisante et divertissante. S'il ne peut rivaliser avec les meilleures réussites de son/ses auteur(s), LE MOT DE LA FIN se déguste agréablement au coin du feu ou sur un transat au soleil.

Lien : http://hellrick.over-blog.co..
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Ellery Queen, le brillant détective , a évolué en épaisseur et en complexité depuis sa première enquête contée das le mystère du chapeau de soie.
Ce vingt-septième opus, vingt-neuf ans après...résout une affaire vieille de vingt ans!
Certaines enquêtes mettent longtemps à se décanter et a trouver une résolution.
La première parution en français de The finishing stroke, parut en 1958 sous le numéro 1 de la collection le Cachet aux Éditions de Trévise.
Heureusement rééditée chez Stock puis chez J'ai Lu, ce Mot de la fin ne déçoit pas l' amateur de polar néo-classique.
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Sous le nom d'Ellery Queen se cachent deux cousins, Frédéric Dannay et Manfred B. Lee, créateurs de l'Ellery Queen's Mystery Magazine, et qui ont écrit des romans policiers dans les années 1930 à 1980.
Pas bien récent donc, voyons voir si cela tient la route...

Le héros principal des histoires est Ellery Queen, écrivain-détective, parfois secondé par son père, inspecteur de police. Il s'agit ici de sa deuxième affaire, qui lui donnera du fil à retordre, puisqu'il ne trouvera la solution que 25 ans plus tard...

Ellery Queen est invité à passer la période de Noël chez son éditeur, tuteur de son ami John Sebastian. de mystérieux paquets adressés à John sont déposés dans la maison, assortis de messages de plus en plus menaçants.

Ajoutons un cadavre inconnu retrouvé dans une pièce. le tout dans une ambiance classique de "l'assassin est l'un des nôtres" car il n'y a que douze personnes dans le manoir (comme d'habitude le personnel est considéré comme innocent, règle non écrite bien connue et respectée encore une fois) et personne n'a pu pénétrer, la maison étant surveillée, et la neige étant intacte, bref vous voyez le genre.

Très habile roman, car le lecteur dès le début a plus de cartes en mains que les personnages; le suspense est bien mené, pas de temps morts, de l'humour, des disputes amoureuses, un bon style d'écriture, en fait une lecture agréable une fois acceptée la forme classique voire même un peu désuète du procédé, que l'on retrouve d'ailleurs chez Agatha Christie. Les messages sont bâtis non sur une comptine mais sur l'alphabet
Lien : http://en-lisant-en-voyagean..
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Un roman dont j'attendais beaucoup et qui m'a déçue. L'esprit de Noël n'est pas aussi présent qu'espèré et l'intrigue un peu confuse. Dommage car le point de départ est excellent et l'idée de cadeaux mystérieux et menaçants très prometteuse. Au final un peu une montagne qui accouche d'une souris.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Ensuite tous s'en furent dans le living-room et s'y installèrent confortablement, envahis par la douce torpeur consécutive à un bon repas et engourdis par le feu de bois qui brûlait dans la cheminée. Aussi la découverte, quand elle se produisit, fit l'effet de la foudre tombant sur un pique-nique.
Cet honneur revint à John Sebastian. Craig l'avait envoyé dans la bibliothèque pour y prendre une première édition de Poe qu'il désirait montrer à Dan Freeman. John resta dix secondes dans la pièce et en sortit vivement avec des gestes désordonnées.
- Arthur... il y a un homme mort, là...
L'extraordinaire nouvelle créa un vide. Puis Craig dit, d'une voix blanche :
- Quoi, John ? Qu'as-tu dit ?
- Un homme mort. Quelqu'un que je n'ai jamais vu.
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