Le Chuchoteur

C'est ce qu'on appelle une claque littéraire! Je n'ai quasiment pas lâché ce livre pour en connaître l'issue: je l'ai dévoré! le synopsis, la couverture du livre aussi, qui ne peut pas laisser indifférent m'avaient amené à le lire, avec je l'avoue une petite appréhension vu le thème.

Mais voilà, le lecteur est embarqué dés la première page, malgré la noirceur qui en ressort. L'écriture la fluidité contribuent largement à cet effet quasi immédiat: Nous sommes plongés comme dans un film, nous sommes, dans cette enquête aux côtés de Mila, le criminologue Gavilla et toute l'équipe pour retrouver ce tueur en série. Révulsion, angoisse, mais curiosité nous imprègnent. Les rebondissements, les fausses pistes, un cocktail bien équilibré qui en font un bon thriller ; On comprend après une quête haletante ce titre tellement accrocheur : le chuchoteur! Un coup de coeur!

571 pages, en 3 jours. Moi, Loubard, pour être pris d'une telle folie c'est que ce que je viens de lire est du lourd, du très lourd. Vous avez plutôt intérêt à avoir le palpitant bien en place si vous voulez vous attaquez à cette putain de merveille.

Tous les ingrédients sont réunis pour nous tenir en haleine : une équipe d'experts en criminologie, mais pas du genre TF1. Dans le genre tourmentés, qui ont tous un secret à cacher et qu'on va découvrir au fil des pages. le tueur ? L'auteur s'acharne à nous mettre sur des fausses pistes, avec autant de rebondissements que de quinte flush dans les manches d'un joueur de poker.

Le tueur ? C'est un psychopathe, et encore on ne sait pas vraiment ce qu'il est. Pas possible de le ficher au catalogue des "déjà vus". Ce roman est tout simplement grandiose, si vous ne l'avez pas lu et que vous voulez vraiment en prendre plein la gueule c'est le livre qu'il vous faut.


Le genre typique de bouquin qui vous a tellement retourné que quand on veut le vendre en librairie on a la bave aux lèvres pour expliquer au client pourquoi il est si bien.

**s'essuie la bave aux commissures des lèvres**

Vous savez quoi ? lisez-le et venez en parler dans les commentaires, j'veux savoir à quel point il a remué votre petit bidon, habitué ou non, à autant de ... pfiou.
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Préparatifs de départ de vacances… au programme : une semaine en bord de mer, sans télé, sans ordi, sans réseaux sociaux… Et du temps pour lire ! Oui, mais quels livres emporter ? Cruel dilemme rapidement résolu grâce à Babelio et ses challenges de lecteurs, en l'occurrence Mauvais Genres ( merci Krystelb ! ), et me voici à glisser dans mon sac à bouquins la quadrilogie Mila Vasquez de Donato Carrisi.
À commencer par le chuchoteur…

Au cours d'une promenade avec leur chien, deux jeunes garçons découvrent par inadvertance dans une clairière une fosse fraîchement creusée avec ce qu'ils devinent être un membre humain semi enfoui. Aussitôt appelée sur les lieux, la police locale découvre à son tour une deuxième fosse et fait alors appel à une unité d'investigation spécialisée. Parmi ses membres se trouvent le criminologue Goran Gavila et son équipe ; ils enquêtent en effet ensemble depuis près de vingt jours déjà sur une terrible affaire de disparition : cinq petites filles en une semaine…
Que découvrent-ils ? Au sein de la clairière est disposé un cercle de petites fosses. Toutes identiques : cinquante centimètres sur vingt, cinquante de profondeur, elles contiennent chacune un petit bras gauche et sont au nombre de cinq ; après analyse, il s'avère qu'elles concernent cinq petites filles. Debby. Annecke. Sabine. Melissa. Caroline. Lorsqu'un sixième petit bras est découvert, il apparaît urgent de renforcer les effectifs et il est fait appel à Mila Vasquez, une spécialiste en affaires d'enlèvements. Une véritable course contre la montre s'engage…
« Quand on tue des enfants,
Dieu se tait,
le diable murmure... »

Pour entamer des vacances de rêves, était-ce le bon choix…
Mais oui ! Assurément.
Du rythme, du suspense, ce thriller tient son lecteur en haleine jusqu'à la dernière page.
Alors, je l'accorde volontiers, le style pêche un peu par endroits, l'intrigue évolue à toute vitesse mais n'évite pas les invraisemblances, et la psychologie des personnages est tout aussi improbable.
Seulement voilà, ça fonctionne ; avec moi en tout cas;)
Bon, la personnalité et le parcours de l'auteur, Donato Carrisi, ont joué en faveur de mon enthousiasme : ce juriste de formation, spécialisé en criminologie et sciences du comportement, ponctue son livre de considérations techniques qui participent à lui asseoir un certain réalisme, une légitimité quasi authentique aux enquêteurs.

J'enchaîne !

Mila est experte dans l'art de retrouver les enfants disparus. Quand cinq fillettes sont enlevées et qu'on retrouve six bras dans une fosse, l'équipe d'enquêteurs fait appelle à elle pour retrouver la dernière qui peut être encore vivante.
Un bon page-turner !! Quelques répétitions agaçantes mais qui n'enlèvent rien au suspense bien prenant qui fait lire ce livre en quelques heures.

J'ai démarré sans aucune attente, car ce roman est sorti il y a plus de dix ans à l'heure à laquelle je l'ai lu. Je ne lis pas spécialement beaucoup de thrillers/polars, mais j'aime me laisser prendre dans les réflexions qui nous poussent à essayer de chercher nous-même le "coupable" des atrocités présentées dans l'histoire.

On nous introduit les personnages de manière un peu froide si bien que j'ai eu du mal à m'y attacher.

Si j'ai été surprise par une ou deux révélations dans l'histoire, j'ai en revanche vu des choses arriver assez rapidement.

Cependant il y avait un bon rythme, je n'ai pas trouvé que des passages étaient inintéressants et on peut facilement se faire mener en bateau une ou deux fois. Même quand on pense que c'est quasiment plié, non, bam ! On nous retourne le truc de manière surprenante.


Certains points m'ont un peu déçue, comme par exemple l'arrivée de personnages "miracles", ou encore des révélations un peu "trop grosses" pour moi. Des petits éléments sont parsemés à la fin et j'imagine qu'ils serviront l'histoire qui évolue dans la vie de l'enquêtrice principale.

Malgré quelques petites choses qui m'ont gênée, j'ai passé un bon moment !

Un très bon policier, haletant, intriguant, surprenant, aux personnages bien dessinés. On peut tout de même lui reprocher un excès de violence ou de sang qui n'ajoute pas toujours à l'intrigue et une fin qui laisse un peu perplexe. J'ai passé un bon moment et j'ai eu du mal à trouver le sommeil!

On m'a conseillé ce livre, mais je n'en suis pas tout à fait convaincue. A force de vouloir multiplier les surprises et les suspenses, l'auteur fournit une histoire peu probable et beaucoup trop compliquée. de plus, je n'ai pas aimé les passages de type "manuel de criminologie" où il est obligé d'expliquer certaines méthodes de travail de la police, non connus par le grand public. de temps en temps, cette explication passe par le personnage de Mila qui arrive de l'extérieur par rapport à l'équipe qui enquête sur les tueurs en série. Ceci est un peu artificiel. Je vais quand même voir la suite de aventures de Mila.

J'avais déjà lu du Donato Carrisi avec plaisir sans jamais avoir ouvert le Chuchoteur. Mes amis insistaient pour que je ne passe pas à côté, "incontournable best-seller" disaient-ils, aussi quand j'ai pu l'avoir entre les mains, je n'ai pas boudé mon plaisir bien que je sorte de cette lecture mitigée.

le style est alerte, vivant, cadrant à merveille avec le sujet où rien n'est laissé au hasard. Pas question de s'ennuyer en tournant les pages, avide de poursuivre l'enquête au côté de Mila Vasquez, parachutée au sein d'une équipe soudée pour ses compétences particulières. Ses nouveaux collègues l'accueillent avec plus ou moins de bienveillance, ajoutant ainsi un cran de difficulté pour arriver à bout de cet imbroglio sordide de disparitions de fillettes.

J'ai lu la première moitié du roman sans déplaisir... mais sans surprise, découvrant un thriller construit de façon presque académique, lâchant ses découvertes macabres et ses suspects au fil de l'histoire, bien ficelée, avec un classicisme peu surprenant. Les enquêteurs ont tous leur face sombre, leurs petits secrets. Contrairement à l'image des super héros, ce sont des hommes et des femmes avec leurs faiblesses, leurs blessures et leurs travers. Aucun ennui, mais aucun coup de théâtre.

Par contre, la deuxième partie du livre est beaucoup plus jubilatoire avec l'analyse de la situation, la perspicacité des déductions révélant la véritable nature de l'auteur, spécialisé en sciences du comportement et juriste en criminologie, auteur d'une thèse sur un tueur en série italien. le phénomène des "chuchoteurs", bien que glaçant et nauséabond, est intrigant et interrogateur, montrant que la noirceur de l'âme humaine détraquée est insondable !

On peut être facilement noyé par le déferlement de faits qui ont l'air de partir dans tous les sens sans être maîtrisés par une quelconque méthodologie. Ce supposé bazar est ce qui m'a le plus passionnée, ainsi que l'approche de la personnalité miroir de Mila. de ce fait, je n'attendrai pas aussi longtemps pour la retrouver dans "L'écorchée" et "Le jeu du chuchoteur" (la suite).

Ce livre est un presque coup de coeur. L'enquête générale est jonchée de petites enquêtes. J'ai adoré cet aspect du livre. Il renforce le côté prenant et addictif de l'enquête principale. Elle permet de rythmer le livre.

En plus, ces petites enquêtes permettent d'en savoir plus, sur les membres de l'équipe policière, grâce à leur réaction face au crime. Et, l'auteur entretient le mystère sur l'histoire des personnages, car il ne donne pratiquement aucune information sur eux. du coup, le suspense est omniprésent. C'était super !

L'auteur est criminologue, il nous prodigue ses enseignements via le personnage de Goran. Cette partie-là est très intéressante. C'est un personnage que j'ai beaucoup apprécié, car il est super bien construit. Il ressemble un peu à un vieux sage qui prodigue ces conseils. Mila, elle est un mystère complet. Mais, je n'ai rien ressenti envers ce personnage à part de la curiosité. J'ai plus accroché avec ce personnage sur la fin du roman, mais je me tairais pour ne pas vous spoiler.

Cependant, si le livre était constitué que de ces 450 premières pages, ça aurait été le coup de coeur. Mais les 100 dernières pages pour le dénouement m'ont paru un peu trop rapides, voire même bâclées. Les explications données par l'auteur ne sont pas assez pour moi. Je ne sais pas encore si je lirais la suite.

Petite note : La traduction m'a un peu perturbé à certains moments. Je ne serais mettre le doigt dessus.

Pendant un petit moment, j'ai cru que le traducteur avait traduit les noms des personnages, mais non. Je trouve dommage que pour un livre écrit par un Italien, il n'y ait aucun nom italien, justement. Je sais que je chipote un peu.

En résumé : C'est un livre addictif, prenant, mais la fin m'a laissée sur ma faim.
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Un excellent thriller à l'américaine avec une intrigue particulièrement complexe, un criminel retord, qui joue avec ses victimes (cinq fillettes, mais elles sont loin d'être les seules victimes), avec les enquêteurs, et bien sûr avec le lecteur. Ses plans sont alambiqués et machiavéliques. C'est macabre, mais pas gore : les meurtres sont horribles mais il n'y a pratiquement pas de scènes d'actions violentes décrites, seulement les cadavres, les scènes de crime et les hypothèses des enquêteurs. J'ai trouvé pas mal de points communs avec la série américaine Esprits criminels. Malgré tout certaines choses m'ont gênée au point de mettre à ce roman un nombre d'étoiles tout juste supérieur à la moyenne. D'abord, je n'aime pas quand un auteur perd le lecteur en laissant planer un doute sur le personnage qui parle ou raconte et que cela n'apporte strictement rien à l'intrigue. Ici c'est assez souvent le cas au début (par contre plus loin dans le roman c'est tout à fait justifié pour le texte en italique), l'intrigue étant complexe, pourquoi en rajouter inutilement au risque de perdre le lecteur ! Je n'ai pas trouvé toujours bien intégrés dans le récit les passages d'ordre « documentaire » sur la psychologie des tueurs en série, les techniques policières, ou autres informations de ce genre. le côté totalement hors sol du roman (pas de pays, pas de ville même imaginaire, des enquêteurs ayant des prénoms et noms de toutes sortes de pays) ne m'a pas inspiré non plus, cela contribue à un manque d'ancrage des personnages, les rendant parfois presque caricaturaux. L'intrigue se tient parfaitement mais était-il nécessaire que le milliardaire coupé de la vraie vie soit à ce point là une caricature ? Pour le reste c'est excellent, avec une abondance de rebondissements et une multitude de pistes que les enquêteurs sont bien obligés de suivre pour comprendre le tueur et apprendre des choses sur lui. En plus c'est un premier roman, et malgré quelques défauts, il est rare qu'un premier roman soit d'un tel niveau, avec une construction et une trame si bien maîtrisées.