Ce tome 1 de Thongor compile 3 histoires du héros éponyme. Ce genre de fantasy n'est pas dans mes habitudes, mais on m'a offert ce roman alors je me suis dit "Pourquoi pas, il y a un début à tout...".
Et bien ce début aura été un poil décevant. Rien de plus ici qu'une fantasy plate, pleine de clichés du genre... J'avais l'impression de revoir les vieux épisodes de Xéna et Conan le Barbare que je regardais étant jeune. Des gentils extra beaux - plein de muscles, de sueur ultra sexy (!), d'une beauté époustouflante... et des méchants extra laids, histoire qu'on comprenne bien qu'ils sont méchants...
Au niveau de l'intrigue, les actions s'enchaînent sans véritable cohérence. Si un but se dessine dans les premiers chapitres, il reste seulement comme trame de fond tout du long de l'histoire, sans qu'on l'évoque vraiment à nouveau. Toutes les autres actions subsidiaires ne sont là que pour retarder l'échéance finale et faire bien comprendre aux lecteurs à quel point Thongor est fort car il s'en sort toujours, quelles que soient les circonstances.
Et quand le héros n'est pas confronté à une nouvelle abomination du mal, il a faim ! Façon de nous rappeler tous les deux chapitres que dans la philosophie des origines de Thongor, on ne se préoccupe pas de ce qui va advenir à l'avenir, et que du coup, on peut bien se permettre un petit casse-dalle avant d'aller mourir !
Enfin, quelques mots sur le style : bon, allez, je vais être sympa sur ce point-là : le style en soi n'est pas si désagréable à lire, ça se lit rapidement et aisément. Mais là encore, le récit est bourré de raccourcis "tout-fait" et certains passages ne font que répéter l'évidence. Les dialogues sont souvent assez creux, dans un style vieillot... (Bon, finalement, je n'aurai pas réussi à être complétement sympa sur ce point...)
Au final, je n'ai lu qu'une seule des trois histoires. La fin tout aussi convenue que le reste m'a définitivement dissuadé d'aller au-delà.
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Outre une traduction révisée plutôt réussie, il y a toujours une bonne dose d’action dans le plus pur style “burné”. Avis aux amateurs.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Le vieux chaman au dos courbé se trouvait à présent devant Sumia, s'apprêtant d'une main pareille à une serre à arracher l'étoffe qui couvrait les seins de la jeune fille. Pâle, les traits tordus de terreur et de dégoût, elle restait silencieuse. En un instant, ses seins nus miroitèrent à la lueur des torches.