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Le cycle de Mars tome 1 sur 11
EAN : 9782226032201
Albin Michel (17/03/1988)
3.77/5   46 notes
Résumé :
Projeté mystérieusement sur la planète Mars, John Carter découvre un monde merveilleux mais aussi terrifiant. Fait prisonnier par les terribles hommes verts de Thark, il tombe amoureux d'une belle captive, Dejah Thoris, la princesse d'Hélium. Et ensemble, ils s'évadent, mais... au-delà des murs rôdent des créatures monstrueuses et des dangers inconnus !

L'univers flamboyant de Edgar Rice Burroughs, l'inoubliable créateur de Tarzan.
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Classique du space opera, La princesse de Mars, première des aventures de John Carter, est d'une lecture agréable, voire amusante, le ton n'étant pas dépourvu d'humour. Quand on a dit ça, on a dit à peu près l'essentiel: c'est typiquement un roman de détente, centré sur l'aventure et le caractère intrépide de son héros (qui révèle tout de même un coeur d'artichaut). John Carter ne craint rien ni personne et, s'il n'était pas arrivé sur Mars (de son vrai nom Barsoom), on se demande ce qu'il serait advenu de tous ces Barsoomiens, verts ou rouges, dont les différents peuples passent leur temps à s'entretuer.

Inutile de chercher un quelconque discours scientifique ; ce qui touche à la science relève du flou le plus total, jusqu'à la façon dont John Carter est propulsé sur Barsoom. Mais on s'en fout, après tout. Ce qui compte, c'est que le héros va sauver la princesse (toute nue, mais tout le monde se balade à poil sur Barsoom, c'est une règle), cette pauvre petite chose fragile toujours en détresse, ainsi que la planète. C'est très américain, on retrouve l'esprit de la frontière : il n'y a qu'un gentleman de Virginie (ah ben oui, John Carter, c'est un Sudiste) pour civiliser les peuplades aux moeurs étranges du cosmos. Notons bien, d'ailleurs, que tout Barsoomien ne ressemblant pas à un humain, même s'il est sympathique (ce qui est rare), est considéré comme hideux, tandis que les Barsoomiens rouges, de physique très semblable aux humains, sont beaux. C'est la même chose pour les animaux : l'adorable Woola est considéré comme très moche parce que différent des animaux terrestres domestiques. Ce qui n'empêche pas John Carter de s'attacher aux uns et aux autres (je l'ai dit, il est de nature sentimentale) : simplement, il a des amis laids et des amis au physique agréable.

Nonobstant cette mentalité à l'américaine, on pourra remarquer que cette Barsoom inventée en 1912, avec ses guerres incessantes et ses ressources naturelles qui s'épuisent, rappelle étrangement une planète de notre connaissance... Comme quoi, même un intrépide gentleman de Virginie peut appuyer là où ça fait mal. Mais avec panache et légèreté, ça va de soi.
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Début du cycle de Mars. Place au nouvel héros : John Carter, un homme seul, un chevalier solitaire, un héros des temps modernes. Premier opus : « la Princesse de Mars », 1917.

Mais, j'ai la vague impression que vous ne vous rendez pas encore compte de qui est John Carter et ce que représente cette planète, Mars, qui brille dans le ciel de l'Arizona. Essayez de vous mettre un peu à sa place et vous comprendrez peut-être. Imaginez, vous êtes John Carter, vous chevauchez un cheval dans le désert de l'Arizona, pourchassé par une bande de sauvages, des indiens de je-ne-sais-plus-quelle-tribu, mais de vrais guerriers à la poursuite de votre scalp. Vous atteignez difficilement le canyon, la gorge asséchée, une flèche dans le bras gauche, vous vous hissez tant bien que mal au fond d'une cavité naturelle, et là…

Là… vous vous retrouvez subitement nu dans un territoire rouge de poussière. Vous voyez des géants verts, des petits rouges, des méchants noirs. Comme un claquement de doigts, vous avez atterri sur Mars. Vous m'avez suivi, jusque là ? Une histoire totalement invraisemblable, mais c'est cela la littérature de l'imaginaire, la science-fiction et le space-opéra. John Carter, lui, en héros moderne de 1917, cela ne lui pose aucun problème. Après quelques pas d'adaptation pour s'habituer au changement d'apesanteur, il est là, déjà prêt à sortir son épée, la plus fine lame de l'Ouest et maintenant de Mars, combat tous les méchants qu'ils soient noirs, rouges, verts ou jaunes (non, pas de jaunes, y'a pas de jaunes sur Mars - du moins dans ce premier opus. Plus tard, je compris que comme sur la Terre, il y a aussi des jaunes sur Mars ;).

John Carter n'est pas un super-héros, juste un homme. Un homme pas tout à fait comme les autres. Non, il est juste le meilleur combattant de la planète. Rien ne lui fait peur, il suit, voir subit, des aventures extraordinaires, des rencontres surprenantes, il dégaine son sabre sur tout ce qu'il bouge, et il tombe amoureux de la première princesse qu'il rencontre. Je vous l'ai dit, John Carter n'est qu'un homme sur une planète inconnue, qu'un fougueux cow-boy perdu au milieu des aliens. Là-bas, sur Mars, tout est combat, tout est alliance, tout est traitrise. La guerre perpétuelle, l'appât du gain et des ressources minières, l'esclavage des plus faibles et la maitrise des plus forts. Mars, c'est comme la Terre, mais plus loin.
Lien : http://leranchsansnom.free.f..
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De la pure fanatasy plaisante et amusante à lire en suivant les aventures du héros "increvable" John Carter qui part de l'Arizona pour se retrouver sur la planète Mars de façon imaginaire. Mars y est décrite comme à l'époque des années 1900 par Camille Flammarion et Percival Lowell où les canaux strient la surface. Canaux dans le roman servant de grands axes de communications. de l'action, des batailles sanglantes, des êtres et animaux fantastiques, une extra terrestre magnifiquement bien roulée et une histoire d'amour timide et prude, bien qu'ayant engendrée un petit être crois de 2 genres vivants, permettant de lire une suite.
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Nous sommes redevables à Edgar Rice Burroughs d'être l'auteur de Tarzan, l'un des mythes les plus forts de notre imaginaire : ce descendant de Mowgli, défenseur de la nature et écologiste avant l'heure, continue à se balancer de liane en liane dans notre esprit, et n'est pas près de se poser, tant le besoin de sérénité écologique nous est indispensable. Mais ce géant (Burroughs, pas Tarzan, quoique…) est aussi l'auteur de plusieurs séries romanesques, parues à l'origine dans des « pulp magazines », qui font de lui l'un des précurseurs d'un genre nouveau, à mi-chemin entre la science-fiction et le fantastique, qui dix ans plus tard posera les bases de la fantasy.
« le cycle de Mars », appelé aussi « Cycle de John Carter », du nom de son héros, est la première et la plus célèbre des séries qu'Edgar Rica Burroughs a écrites dans ce domaine. Il est composé de onze volumes d'intérêt décroissant, les trois premiers étant les meilleurs (ils sont spécialement dédiés aux aventures de John Carter). Les huit autres, bien que d'une lecture aisée, retiennent moins l'attention. : « Une princesse de Mars » (1912), « Les Dieux de Mars » (1913), « le Seigneur de la guerre de Mars » (1914), « Thuvia, vierge de Mars » (1916), « Les Pions humains du jeu d'échecs de Mars » (1922), « le Conspirateur de Mars » (1927), « le Guerrier de Mars » (1930), « Les Epées de Mars » (1935), « Les Hommes synthétiques de Mars » (1939), « Liana de Gathol » (1941), « John Carter de Mars » (1941).
John Carter est un Américain lambda comme vous et moi (à supposer que vous et moi soyons américains et lambda, il y a peu de chances, mais imaginons). Chercheur d'or en Arizona, bloqué dans une caverne il se trouve propulsé dans une planète inconnue. Il est fait prisonnier par des créatures de plus de quatre mètres, ayant deux bras, deux jambes et deux autres membres servant accessoirement de bras et de jambes, ce qui peut être très utile à l'occasion. Les géants font une autre prisonnière d'une autre race, celle-là parfaitement humanoïde. Elle s'appelle Dejah Toris, elle est princesse d'Hélium, une autre cité-état de la planète. Et c'est Déjah qui va apprendre à John Carter où il a mis les pieds : La planète s'appelle Barsoom (Mars pour les Terriens) elle est habitée par plusieurs races diverses : les Martiens Verts qui sont les géants cruels et brutaux mais intelligents qui l'ont « accueilli » et les Martiens rouges, parfaitement humanoïdes si ce n'est la couleur cuivrée que revêt leur épiderme. Il y a également d'autres races (d'autres couleurs) mais soit elles sont en voie d'extinction, soit elles sont déjà légendaires. John Carter et Déjah Toris, tombent amoureux l'un de l'autre. Ils vivent ensemble, vivent plein d'aventures incroyables, et sont sur le point d'avoir un enfant, lorsque par un caprice du destin John Carter est propulsé dans l'autre sens, sur Terre, à son point de départ. Etonnant, non ?
C'est ça le truc : une fois qu'on est embarqué là-dedans, il ne faut s'étonner de rien, prendre tout comme ça vient et se laisser guider. Et savez-vous que ça marche ? Vous sortez de là en vous exclamant : Comment ? Il quitte Dejah ? Déjà ? Vivement le second tome !
En Amérique, Burroughs est un monument national. Bon, sa littérature n'est pas des plus relevée, n'est pas Hemingway, Steinbeck ou Faulkner qui veut. Mais le lecteur français y gagnerait à goûter ces aventures fantastiques, où il ne faut pas se poser de questions, où tout ce qu'on risque c'est d'y prendre goût, et plaisir.


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Me voilà partie sur Mars en compagnie de John Carter. 1ere rencontre avec des martiens verts ! Eh oui, début du mythe...
Les aventures se succèdent toutes plus rocambolesques les unes que les autres mais restent teintées des contraintes sociétales de l'époque de l'écriture de ce livre.
Bref, j'ai trouvé que cette histoire avait vieillie mais plutot mal. Je suis malgré tout contente d'avoir découvert ce pilier du début de la SF, mais je ne lirai pas la suite.
Bon vent M. Carter !
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Je crois bien que c'est ce système abominable, en pratique depuis des millénaires sinon bien davantage encore, qui est la cause essentielle de la disparition de tout sentiment raffiné et de l'instinct humanitaire chez ces tristes créatures. Sitôt nées, elles ne connaissent ni amour maternel ni paternel, ni le sens du mot "foyer" ; on leur apprend seulement que leur existence est tolérée jusqu'à ce qu'ils fassent leurs preuves, en montrant par leurs aptitudes physiques et leur férocité qu'ils sont aptes à vivre. Qu'ils viennent, d'une manière ou d'une autre, à rater cette démonstration, et on les abat aussitôt.
En outre, pas une larme n'est versée, par quiconque, devant les souffrances par lesquelles ils passent nécessairement au cours de leur prime jeunesse. Je ne veux nullement avancer par là que les martiens adultes sont gratuitement ou volontairement cruels envers leurs jeunes. On doit reconnaître que leur propre existence n'est qu'une âpre lutte, impitoyable et lamentable, pour arriver à subsister sur une planète moribonde, dont les ressources naturelles ont tellement diminué que le seul fait d'ajouter une vie supplémentaire exige un véritable sacrifice à la communauté dans lequel le hasard seul la fait tomber.
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D'ailleurs, il est bien évident qu'il faut combattre cette tendance à l'allongement de la vie, du seul fait que les ressources de la planète Mars diminuent sans cesse. Pourtant, cette longévité millénaire est un acquis des progrès remarquables de la thérapeutique et de la chirurgie. La valeur de la vie fait l'objet d'une considération quelque peu relâchée et légère. La vie est regardée comme une chose assez négligeable, ainsi que l'attestent leurs sports extrêmement dangereux ou l'état quasi permanent de guerre entre les diverses communautés.
Bine entendu, d'autres cause de décès parfaitement naturelles existent aussi : elles tendent à diminuer globalement le chiffre de la population. Toutefois, rien ne contribue davantage à cette fin que le fait que les martiens, mâles ou femelles, soient toujours en possession d'armes offensives et destructrices, outre le fait qu'ils s'en servent très volontiers !
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La première des lois de la nature, la plus élémentaire, s'imposait - c'était d’ailleurs la seule solution à un problème d'une urgence telle qu'il fallait se décider en une fraction de seconde ! - : il me fallait m'éloigner de la pointe de lance qui était en train de me charger ! En conséquence, je fis un bond très terrestre et, en même temps surhumain. Mon but était d'atteindre le sommet de cet édifice que j’avais compris être un incubateur ou une couveuse.
Cet effort se trouva couronné d'un succès tel qu'il me stupéfia moi-même ; en outre, il parut étonner les guerriers martiens tout autant. En effet, ce saut m'éleva à au moins dix mètres de hauteur, et je retombai à plus de trente mètres de mes assaillants, de l'autre côté de l'édifice, reprenant enfin contact avec le sol élastique sans aucun mal, et même, disons-le, avec une certaine élégance.
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Il y avait indiscutablement en Tars Tarkas, malgré sa froideur et une cruauté native, toute en surface, un monde souterrain et secret qu'il s’efforçait de réfréner. Peut-être était-ce un vestige de sentiments humains de très anciens ancêtres qui revenait ainsi à la surface, et qui contrebalançait l'horreur de son peuple actuel ?
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Depuis la nuit des temps, à Barsoom, les femmes ont la prérogative de pouvoir changer d'avis à leur fantaisie, sans avoir à en donner la raison, dissimulant leurs goûts en matière de cœur.
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