Le voyage commence à Moscou, gare Iaroslav. Après la découverte du train et la variété des équipements suivant les classes, on est vite en route vers l'Oural. Encore quelques pages, et c'est la Sibérie. Là, cela va durer, encore que les étapes précédentes étapes n'étaient pas brèves.
La vie s'organise à l'intérieur du train et les rencontres se multiplient comme celle avec Valéri, un jeune médecin qui s'intéresse à une météorite tombée en 1908 sur la région de la Toungouska.
Vient enfin le fameux lac Baïkal que le train contourne et quelques chiffres qui donnent une idée de la démesure : 636 kilomètres de long et 48 large. le lac est très poissonneux avec esturgeons, brochets, perches et d'autres.
Le livre fait référence à l'époque de la construction de la ligne où le passage du lac se faisait en ferry-boat brise-glace, puis en traîneaux lorsque la glace devenait trop épaisse.
Du Baïkal, on passe en Mongolie avec les fascinants paysages de la steppe, la présence des chevaux et des yourtes, puis le désert de Gobi et enfin Oulan Bator et Pékin puisque les auteurs du livre ont choisi de commenter cette direction plutôt que celle de Vladivostok.
Ce livre est bien plus court que le voyage qu'il décrit, il fait également référence à une bibliographie importante avec
Cendrars,
Kessel, Arseniev et parmi les auteurs plus récents,
Makine, une invitation à suivre le Transsibérien
Au temps du fleuve Amour.