AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782350733722
56 pages
Edition Les Presses littéraires (01/05/2010)
3/5   3 notes
Résumé :
Extrait : Comment te parler sans toutes ces anciennes choses/le sang caillé dans la conque, la pierre noire imprononçable/de consonnes et d'os/les poussières mortes ?
Que lire après GenitoriVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ce très beau recueil de textes poétiques bilingues accompagnés de quelques photographies est dédié par Stefanu Cesari à ses parents et, semble-t-il,  plus particulièrement à son père.
Une vingtaine de textes déclinés en corse et en français y dialoguent entre eux et avec cinq photographies de manière distincte et dans une présentation très élaborée.
Poésie mystérieuse et  révélatrice s'inscrivant dans le champ sémantique du sec et de l'humide, de la mort et de la vie, ces textes muent une solitude en dialogue en retrouvant l'eau perdue de la  parole, et ils renouent le fil reliant chacun d'entre nous à des mondes disparus, à des êtres qui se sont tus. Des mots qui portent la vie comme un héritage.
Un recueil à l'image de la magnifique photo en couverture : un simple verre de pyrex qui soudain fait sens , comme  illuminé  par l'ombre environnante.
Un bel objet-livre à regarder, à lire et à relire...
Lien : http://l-or-des-livres-blog-..
Commenter  J’apprécie          10

Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Avec ce que tu m’as laissé …


Avec ce que tu m’as laissé, j’ai construit un langage.
pourra-t-on dire qu’il m’appartient ?
si j’y pense, je ne sais plus quel visage tu avais, ni quelle voix — une présence dans le verbe, sans doute : la certitude qu’un jour, tu as été là.
je peux t’inventer aux épaules d’autres hommes. à quoi bon ?
j’ai appris depuis qu’on assèche facilement les marais.
qu’une ville peut naître sur des yeux fatigués — silencieuse.
je ne comprends rien — c’est sûr.
pourquoi ne renais-tu pas, toi, sur mes yeux ?
pour confidence : je ne te rêve jamais, mais je connais un peu tes saisons. humides.
je peux dire que je perds toujours ta trace.
je le dis. et c’est tout ce qui reste.
Commenter  J’apprécie          10

autres livres classés : poésieVoir plus
Les plus populaires : Littérature française Voir plus


Lecteurs (3) Voir plus



Quiz Voir plus

Testez vos connaissances en poésie ! (niveau difficile)

Dans quelle ville Verlaine tira-t-il sur Rimbaud, le blessant légèrement au poignet ?

Paris
Marseille
Bruxelles
Londres

10 questions
1226 lecteurs ont répondu
Thèmes : poésie , poèmes , poètesCréer un quiz sur ce livre

{* *}