Le roman, à l’image de nos vies, s’apparente à une traversée. Sommes-nous équipés pour ce voyage ? Quelle sera la distance à parcourir ? Est-ce une rivière ou un océan de mots qui nous attendent ?
Nombreuses sont les questions. Et l’auteur qui s’embarque, au petit bonheur la chance, dans cette aventure sera, tôt ou tard, rattraper par ces questionnements. Prendre du recul s’avère nécessaire. Une fois les premiers chapitres rédigés, il faut se positionner et évaluer l’ampleur de la tâche à venir.
Vous avancez régulièrement. Un pied dans le réel, un pied dans l’imaginaire, vous suivez les étapes balisées par le plan, tout en restant ouvert aux surprises. Vous prenez en compte vos intuitions, vos rêveries vagabondes.
Notes de bas de page :
Une question ? Une remarque ? Un doute ? Une idée ? Insérez-les, au fil du manuscrit, en notes de bas de page. Un moyen simple et efficace de repérer les passages à remanier, ou à étoffer ultérieurement.
Ne figez pas votre personnage en lui faisant ressentir uniquement une gamme d’émotions prédéfinies. Soyez curieux, posez-vous des questions : avez-vous des facilités pour être dans sa tête ? Savez-vous identifier sa manière de penser ? Connaissez-vous le langage du corps, son inscription dans l’espace. Le personnage principal de roman est toujours un être complexe, s’il n’a pas suffisamment d’étoffe, il fera peut-être un bon personnage secondaire.