Maxime Chattam a bien retenu la leçon de sa lecture des thrillers américains mais aussi on sent bien l'influence d'un Grangé, il suffit d'ailleurs de lire sa sélection (sur son blog : "10 romans policiers qui m'ont le plus marqué") pour s'apercevoir de ses influences majeures dans le genre ou JC Grangé fait bien sur partie du lot dont il dit : « Grangé, il n'y a pas à dire, c'est le patron » ou bien « Jamais avant lui un français n'avait su s'approprier les codes du thriller à l'américaine ».
Et l'on peut dire que
Maxime Chattam est sur les traces de celui qu'il considère comme le boss en matière de thriller. Chez lui il y a aussi du rythme, du suspense, de nombreux rebondissements admirablement disséminés tout le long du récit.
Mais hormis cette influence hexagonale,
Chattam vénère aussi bien sur les maîtres du thriller américain et ça se sent, ça transpire dans son histoire sans jamais paraître une pale copie mais bel et bien un vrai maitre du thriller (tout comme son intérêt pour les serial-killers américains)
On pourra lui reprocher quelques défauts mineurs, mais nous parlons là de son premier roman :
l'âme du mal, un thriller a la lisière du fantastique qui est sacrément efficace, facile d'accès. L'équivalent en ce qui me concerne au cinéma d'une bonne série B sans prétentions mais mené d'un rythme d'enfer et dont on ne peut garder qu'un excellent souvenir !
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