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3,76

sur 495 notes
Ce livre fait une belle description des artistes du XVe siècle mais malgrès toutes les critiques élogieuses, je dois dire que je n'ai pas réussi à "renter" dans ce livre qui pour moi tournais un peu en rond. Je n'ai même pas été en mesure de le terminer, et me suis arrêtée au 2 tiers.
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Magnifique livre, plein de surprise et d'émotions qui nous emmène dans la Toscane des Medicis.
C'est un livre plein de rebondissements auxquels on ne s'attend pas.

Lippi est un petit garcon plein de talent que Cosmes l'ancien prend sous son aile. Au fur et a mesure, il va devenir comme un père pour lui.

On vit l'émeute de 1433 qui va chasser les Medicis de Florence. 
Le doute du jeune homme, les commandes qui se font rares sans ses protecteurs. 
Le retour de Cosmes et la création de l'académie. Pierre de Medicis idolâtre de plus en plus Lippi, ce qui ne l'empêche pas d'entamer une lente descente aux enfers... L'argent et la célébrité nuisent depuis tout temps...

La perte de son Maitre a penser et surtout la periode de deuil qui va suivre vont remettre Lippi dans le droit chemin.
Sa rencontre avec sa femme d'abord en tant que modèle. La dénonciation de leur amour, de la grossesse de Lucrezia et la vie en exil jusqu'à ce que Cosmes réussisse a convaincre le Pape de les grâcier au nom de l'amour... 
En 1461 Lippi est le peintre le plus côté de Toscane. Dans son atelier qui ne desemplis pas se cotoient femmes,enfants, clients et amis peintres comme Diamante et Botticelli
Vient la mort de son ami et mécène Cosmes, puis la consécration finale quand on lui confie toute la peinture de la cathédrale de spolete. Ce sera l'oeuvre de sa vie! Vie qu'il perdra dailleurs dans cette cité. 


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Ce livre n'est pas récent, mais j'ai découvert Sophie Chauveau et comme j'aime l'univers de la peinture, j'ai eu envie de m'y plonger…Je n'ai pas été déçue, on entre de plain pied dans la période de la Renaissance, avec le peintre Filippo Lippi. Enfant perdu, fait moine par nécessité, peintre génial, né et enterré à Spolete , il a passé une grande partie de sa vie à Florence où il a mené une vie de débauche, assidu de bordels et de beuveries. Ami de Cosmes Médicis, grand amoureux de l'art qui l'a recueilli et protégé toute sa vie durant , il invente une nouvelle manière de peindre.Belle épopée au coeur du15e siècle, ce roman historique de près de 500 pages se dévore avec plaisir.
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1414. Cosme de Medicis repère dans la rue un gamin d'une dizaine d'années qui dessine à même le sol avec un morceau de charbon. Cosme de Médicis le prend sous sa protection et le confie au couvent des Carmes. Il rencontrera Guido (fra Angelico), Masaccio, Donatello, ... Sa vie décousue en fait un personnage attachant.

J'ai aimé l'histoire de Lippi ! En revanche, le style... laisse vraiment à désirer...

(cela ne m'a pas empécher d'acheter "Le rêve de Botticelli" de la même auteur... à suivre !)
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N°535 – Juillet 2011.
LA PASSION LIPPISophie Chauveau – Folio.

Nous sommes le 2 février 1414 et Cosme de Médicis règne sur Florence, la ville des fleurs, cette cité de Toscane au doux nom de femme qui rayonne déjà sur l'Europe entière. Ce prince puissant aime s'habiller simplement mais aime aussi s'entourer d'artistes. En ce jour, sa route va croiser celle d'un enfant qui dans une ruelle de la ville sculpte la poussière. C'est Filippo Lippi , un inconnu, un orphelin qui, il le vérifie tout de suite, excelle dans la peinture, sans jamais l'avoir apprise. Cosme le confie donc à celui qu'on appellera plus tard Fra Angélico, pour un apprentissage qui va durer six ans et pendant lesquels l'enfant sera confié aux bons soins des Carmes. Il n'aura donc plus à mendier ! Dans ce couvent, il se révèle pieux, son maître fait de lui un bon peintre, mais le séminariste se révèle aussi assidu au bordel ! C'est que son ordre n'est pas strict et il est le protégé de Cosme ! Il aime la peinture au point qu'il vole les couleurs... mais c'est pour décorer le lupanar où il a ses habitudes. Il est pauvre et peintre mais ressemble à un ange, c'est sans doute ce qui fait de lui le favori des prostituées chez qui il se réfugie volontiers, mais cela ne l'empêche pas de prononcer ses voeux. Il sera donc Fra Filippo Lippi, mais en apparence seulement.

Pourtant, soumission, abnégation, abstinence, pauvreté et charité sont exactement le contraire de ce qu'il est et de ce qu'il veut devenir demain. Il mentira donc toute sa vie et comme apparemment Dieu a agrée ses voeux, il sera un homme avant d'être un serviteur de Jésus. Il est sensible à la beauté des femmes et professe volontiers que si Dieu a créé le plaisir c'est qu'il a été voulu par Lui et donc qu'il est divin. Il se vautre dans le stupre et fait désormais fructifier son talent un peu dans les chapelles... mais surtout en décorant les lupanars ! C'est certes incompatible avec son état, et cela indispose son protecteur, mais il peint si bien !

Celui qui, en bon élève, avait copié ses maîtres veut maintenant leur voler leur talent et leur style. Ses condisciples Masaccio et Masolino l'ont beaucoup influencé, en peinture seulement. Il aime tellement les prostituées qu'il prête leurs traits et leur beauté à la vierge Marie, un comble !

Le destin de Lippi épouse celui de Cosme son protecteur mais son âpreté au gain fait de lui un habile négociateur de ses oeuvres puisqu'il a fini par découvrir son propre style et qu'il est désormais regardé comme « grand peintre ». Son talent artistique, son parti-pris de faire payer ses clients pour sa prestation intellectuelle, sa promotion dans la hiérarchie ecclésiastique, suscitent pas mal d'inimitiés mais une banale histoire de contrat non rempli lui vaut la prison et le supplice de l'estrapade qui peut compromettre son avenir en lui brisant les mains. Heureusement il s'en sort mais c'est pour mieux retomber dans ses vices ! Florence est, comme Venise, une république qui fonctionne grâce à la délation. Dans la Sérénissime, c'est la « Boca del leone » qui recueille les dénonciations. Ici c'est la « Tambulazione » qui veille et fait de lui un exilé. Lui qui fréquentait volontiers les prostituées vient de tomber éperdument amoureux d'une nonne vierge, Lucrezia Buti, qu'il prend comme modèle de Madone... qu'il va engrosser et dont il veut garder l'enfant. C'est un peu le remake de l'Annonciation. Il n'y aura que le pape, sur intervention de Cosme, son éternel protecteur, pour les relever de leurs voeux, faire d'eux des laïcs à condition qu'ils se marient et élèvent chrétiennement leur enfant. Après quelques périodes de sécheresse, les commandes affluent, ce qui lui permet d'élever dignement sa famille et de l'agrandir, sans oublier cependant de retomber dans ses vieux démons du vice, de la débauche. Il aura pour élève Botticelli.
Il vit de son art, c'est un artiste reconnu et non plus un simple artisan, protégé des Médicis, Cosme et maintenant son fils Pierre. Heureusement pour lui, Filippino, son fils aîné a des dispositions pour la peinture. A la mort de son père, c'est lui qui terminera les fresques de la cathédrale de Spolète.


Tel est donc le fabuleux parcours de Lippi, tout à la fois voyou, ivrogne, libertin, jouisseur et peintre génial (1406-1469) que l'auteur, en quatre saisons, évoque magistralement pour son lecteur. Elle le plonge dans l'ambiance de ce siècle d'exception, dit de « la première renaissance » où cohabitent la ferveur religieuse et la débauche, la beauté et la trahison. C'est passionnant !



©Hervé GAUTIER – Juillet 2011.http://hervegautier.e-monsite.com































































































Lien : http://hervegautier.e-monsit..
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c'est un très beau roman sur les artistes de Florence du 15 ème siècle. J'ai eu un peu de mal à rentrer dans le récit initialement, puis la deuxième partie se lit facilement. A lire,dépaysement assuré.
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j ai lu ce livre par gout pour la peinture de la renaissance. Mais j ai été déçu le roman hésite entre des fait précis et de la romance pur. On retrouve aussi des blancs dans la vie de ce peintre on le quitte a 27 ans et on le retrouve peu de pages ensuites à l age de cinquante ans.
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Ignorant tout de fra Lippi et même de l'époque je ne peux dire quoi que ce soit sur l'exactitude des description ou les erreurs contenues dans le livre.
Par contre la vie de Lippi semble être réellement un grand roman.
Ce livre m'a ouvert une fenêtre sur une époque, un peintre, génie, rebelle qui peignait grandement avec son coeur et m'a donné une formidable envie d'en lire plus et surtout d'en voir plus.
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Fra Fillipo Lippi aura connu un destin hors du commun. Découvert enfant mendiant dans les rues de Florence par Cosme l'ancien au début du 15ème siècle, il va devenir, par son talent et son originalité, le peintre adoré des florentins et des Médicis.
Guido di Pietro sera son maître officiel et respecté, mais il subira également l'influence du bouillant Masaccio qui est en train de révolutionner la peinture religieuse traditionnelle avec ses incroyables fresques de la Chapelle Brancacci !
Pourtant, Fillipo Lippi, ordonné prêtre, a une vie de débauché. Il fréquente les filles de mauvaise vie, boit plus que de raison et séduit la nonne qui sert de modèle dans le couvent où il réalise un triptyque sur la vierge.
Lucrezia, c'est son nom, tombe rapidement enceinte, obligeant les deux amoureux à fuir et se cacher afin d'éviter la sentence appliquée en pareil cas : la condamnation à mort.
Il faudra toute la diplomatie et l'influence des Médicis pour les sortir de ce mauvais pas et persuader le Pape de les relever de leurs voeux.
Entre ses excès de boisson et ses allers-retours dans les bras des filles de joie, Fillipo Lippi et Lucrezia s'aimeront avec passion et auront deux enfants.
Mais un drame fatal se prépare dans la relation passionnée mais adultère que Fillipo Lippi va entretenir avec la Dame Orsini, à Spolète où il reste de longs mois pour peindre, à cinquante ans passés, l'ensemble de la cathédrale.
Cette oeuvre sera saluée par Botticelli qui verra là l'empreinte d'un grand maître…que le sieur Orsini enverra passer de vie à trépas !
Sophie Chauveau a écrit une oeuvre extrêmement bien documentée qui a peu à voir avec un roman traditionnel. Pour cela, Il aurait fallu sentir le flot des mots nés de sentiments forts cascadant au fil des chapitres et le personnage de Fillipo Lippi s'y prêtait à merveille. Mais n'est pas Irving Stone qui veut…
La plume de Sophie Chauveau semble souvent retenue parfois forcée et pas toujours convaincante. En fait, ce livre est une excellente biographie d'abord destinée aux amateurs d'art italien De La Renaissance dont je fais partie. Et vous ? Si votre réponse est « oui » ou « moi aussi », je vous invite à lire cet ouvrage sans tarder !

Michel Ange, octobre 2004
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La biographie romancée de Fra Lippi peintre italien que personnellement je neconnaissais pas.
Mon avis est assez mitigé...Certes la vie de Lippi, enfant des rues, moine libertin et peintre de génie est intéressante mais elle aurait pû être passionnante sans le style de l'auteure. Sophie CHAUVEAU écrit un peu comme on parle. Les phrases sont courtes, hachées. Cela rend la lecture très rapide mais ne permet pas de vraiment s'attacher aux personnages.
A lire pour l'Art, la Renaissance italienne et Florence.
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