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sur 495 notes
J'ai découvert Sophie Chauveau et sa trilogie sur les artistes mythiques de la Renaissance italienne par la fin et le tome sur Léonard de Vinci. J'avais beaucoup aimé cette biographie romancée et c'est avec plaisir que j'ai commencé La passion Lippi.
On retrouve les mêmes qualités dans ce tome : l'autrice a l'art de rendre vivant cet artiste, sa passion, ses tourments et son quotidien. On partage son apprentissage en tant que moine, ses doutes et ses amitiés (Fra Angelico entre autres!).
Lippi est admirable, non seulement pour ses oeuvres, mais aussi pour la transformation qu'il a apporté à la peinture : les petits artisans exploités auparavant gagnent grâce à lui un statut d'artistes.
Un petit bémol toutefois: la narration à la troisième personne crée une distance avec les personnages qui ne m'a pas vraiment permis d'avoir une réelle empathie envers eux.
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Comment expliquer mon ennui, véritablement...le style d'écriture en est-il la raison? Quelle débauche de ponctualion exclamative et de phrases courtes, hachées sans raison.
J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans le récit, sans pourtant en juger le fond sur le plan historique. Un roman reste un roman et peut s'autoriser des libertés.
La Florence du 15eme siècle m'est apparue peu réelle, m'a suggérée peu d'images, malgré les artistes fameux présents. L'approche picturale est indigente et ce fut sans doute ma plus grande frustration. Une recherche sur wiki a été plus parlante.
A voir le plaisir des autres lecteurs, je dois être passée à côté du sujet car l'histoire s'est terminée sans moi...
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Attention chef d'oeuvre !
Après avoir lu ce livre, je me suis offert un voyage à Florence pour aller admirer les madones de Lippi en vrai. Lippi, c'est le vrai artiste tel qu'on se l'est imaginé à l'époque de la rennaissance. On traverse sa vie, ses joies,ses amours, ses déboires, sa quête avec une belle accélération... On suit l'artiste, ses tentatives, ses extases, et on comprend pourquoi peindre en rouge est si difficile pour lui. Je ne peux rien vous dire de plus. Je l'ai lu, il y a 10 ans, rien que d'en reparler j'ai envie d'y retourner. Si un temps soit peu, la vie de ceux qui ont tout donné pour l'art vous touche, alors lisez Sophie Chauveau... Elle sait faire revivre l'artiste avec ce qu'il a fait mais surtout ses ressentis intérieurs, ses passions, ses inspirations, ce qui l'habite, son monde intérieur... C'est passionnant .
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Je n'ai pas du tout aimé le style de l'auteur : aucune fluidité et même des phrases sans aucun sens... Beaucoup de redites fatiguantes également.
Heureusement que l'époque et le personnage de Lippi étaient mes motivations premières pour cette lecture. Mais là encore, trop de libertés et d'approximations de la part de l'auteur. Déçue...
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vie romancée d'un grand peintre florentin du XVe siècle.
vie extrêmement agitée qui commence mal mais qui va
sans doute bien se terminer : à lire.
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Avec sa trilogie – qui commence par cette Passion Lippi, se poursuit avec le Rêve Botticelli et s'achève par L'Obsession Vinci –, Sophie Chauveau ne parle pas d'art au sens strict : elle parle de ceux qui le font en racontant leur histoire.
Son style mesuré évoque ici un peintre florentin du Quattrocento, Filippo Lippi, dont la vie, pour l'époque, est quelque peu dissolue, mais n'en est pas moins un peintre d'excellence, qu'il transmettra plus tard à son élève Botticelli, chez qui l'on retrouvera ces mêmes figures féminines au regard vague et mélancolique.
On suit donc cet artiste rebelle à sa condition de religieux, dans une Florence en pleine effervescence artistique.
Et comme il ne s'agit pas là d'un cours magistral, une proximité s'installe au fil de la lecture avec un homme dont les tableaux ornent désormais les plus grands musées du monde. Proximité rassurante qui sonne le glas du savoir austère. L'auteure devient ainsi une passeuse, maintenant, comme tant d'autres, le lien entre les siècles. Car on ne saurait, à moins de se condamner à la stérilité créatrice, faire table rase du passé en matière d'art…
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Le récit que fait Sophie Chauveau de la vie de Fra Filippo Lippi est assez différent de ce que je trouve sur le Net. Cela me trouble.

Il reste cependant qu'il fut un protégé de Cosme de Médicis, qu'il fut recueilli par un couvent de Carmes et devint moine par nécessité. Bien que moine, il fréquenta beaucoup les prostituées parmi lesquelles il choisit ses modèles pour les madones comme c'était l'usage. Jusqu'au moment où devant faire un triptyque dans un couvent de femmes, il demanda à choisir un modèle parmi les nonnes. Mais un lien amoureux naquit entre eux et la demoiselle fut enceinte. Filippo l'enleva, il se cachèrent car Filippo risquait la mort. C'est Cosme de Médicis qui demanda au pape Pie II d'intervenir, celui-ci les releva de leurs voeux. Lippi changea le statut des artistes, il fut le maître de Botticelli, et de son propre fils Filippino.

Je n'ai pas aimé autant ce roman que je m'y attendais et n'être pas sûre de ce que dit l'auteur me déçoit aussi. du coup je ne sais pas si je dois lire ses autres biographies de peintres.
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Superbe, ce roman qui raconte la vie de Fra Filippo Lippi, le maître de Botticelli ! Enfant perdu, il erre en mendiant dans les rues de Florence au XVème siècle et ne trouve un abri maternel qu'auprès des prostituées dont il devient le protégé et la mascotte. Recueilli par Cosme de Médicis, il perfectionne son art du dessin auprès de Fra Angelico. Mais les ordres lui pèsent lui qui ne vit que pour s'affranchir des contraintes aussi bien artistiques que religieuses. Ses transgressions lui valent l'exil et c'est encore Cosme qui plaidera sa cause auprès du pape. Enfin apaisé, son génie reconnu, Lippi assure des commandes de plus en plus prestigieuses et lutte pour qu'un statut particulier soit attribué aux artistes, les différenciant des artisans. Ce nouveau rapport entre l'art, l'argent et les commanditaires s'inscrit dans les changements plus larges qu'apporte le siècle finissant.
Par ce roman érudit et passionné, Sophie Chauveau nous fait toucher du doigt les mystères de la création artistique, tout se qui se trame dans le secret des ateliers du XVème siècle : la couleur, les sujets, les techniques... Elle met en évidence ce besoin impérieux de "faire oeuvre" et de progresser afin de donner l'exacte image du rêve que l'artiste sait tenir en lui. C'est passionnant, lumineux et extrêmement émouvant.
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Je connaissais très peu la vie de Filippo Lippi contrairement à d'autres artistes plus connus comme Da Vinci, Botticelli ou Brunelleschi. En découvrant l'ouvrage de Sophie Chauveau, le lecteur fait la connaissance de ce moine libertin à la personnalité explosive et partant un peu dans tous les sens. Il aime l'art comme les femmes et passe d'un sentiment à un autre.
Dans ce livre, toute la renaissance florentine est présente: les Médicis et tous ses membres les plus influents au fil des pages, le contexte politique et religieux, la vie économique de l'époque sans oublier toute la dimension financière valable également pour les artistes.
L'auteur nous dresse un beau portrait, quoique peut-être un peu romancé de ce personnage haut en couleur, en revanche j'aurais aimé que les procédés et les techniques de l'artiste soient davantage mis en avant au détriment de ses relations et conflits avec les autres artistes de son temps comme Masaccio ou son maître Guido. A lire tout de même !
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Magnifique. Tout y est .. le style fluide, la connaissance historique et artistique… la renaissance italienne, Florence, des personnages attachants, une manière de transmettre les connaissances que j'ai adoré. Happée dès les premières pages. Il faut dire que le sujet me passionne j'aime la peinture et je suis amoureuse de l'Italie et de Florence, ville dans laquelle j'ai passé des mois et des mois… Mais aussi par la façon de présenter cette histoire de la naissance de ce grand peintre qu'est Fra Filippo Lippi, la manière dont il a été découvert, les peintres qu'il a côtoyés, son caractère et sa manière de peindre, ses démons et ses passions, ses amours défendues et enfin le contexte historique dans lequel il évolue et plus précisément la description de la famille de Médicis, Cosme en tête.
Coté Renaissance italienne, vous allez faire connaissance avec Masaccio, Donatello, Brunelleschi, Ghilberti, Guido di Pietro, Paolo Uccello, Masolino, Della Robbia, Della Francesca, Pisanello, Botticelli et bien sûr Fra Angelico (Guido) et évoluer dans leurs univers. Vous fréquenterez aussi Michelozzo, architecte du Palais de Cosme de Médicis.
Vous allez vivre avec Filippo Lippi, prince des voleurs et des bordels, ange et démon, ayant la particularité de se volatiliser, s'évaporer et de disparaître. Vous découvrirez comment, pour lui, art et religion se complètent et s'opposent … comment la luxure révèle son génie.
Les vies de Cosme de Médicis et de Lippi sont étroitement mêlées. Cosme est le protecteur, le découvreur, la figure paternelle par moment. Lorsque l'un est emprisonné, l'autre se démène pour le faire sortir de prison et il se rendent la pareille. Tous deux connaissent l'exil, tous deux se couvrent mutuellement.
Je ne vais pas vous en dire davantage pour vous laisser visiter Florence et Fiesole, découvrir Santo Spirito, Santa Maria del Carmine… Découvrir les ors de Fra Angelico, les verts et bleus d'Uccello, le rouge de Masaccio, la première Vierge Marie souriante, la transmission de l'amour de la Beauté.
Ce livre précède juste la période du livre de Jean Diwo « Au temps où la Joconde parlait » que j'avais beaucoup aimé (pas de commentaire car je l'ai lu bien avant la naissance du blog) qui couvre la période 1469-1550 du moment où Laurent, » le Magnifique » va commencer à régner sur Florence. Je vous le conseille aussi si vous aimez la peinture italienne.
Lien : https://www.cathjack.ch/word..
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