je suis " tombé par hasard" sur ce livre à la bibliothèque municipale qui faisait la promotion ce ce nouvel achat. J'ai eu un moment de doute, de retrait avant de l'emprunter, un peu effrayé par la dure vie des aveugles et que ma sensibilité accuse mal le choc. le livre est très bien structuré avec des récits courts poignants et ses leçons de persévérance.
Volonté impressionnante, découvertes des différents moyens mis a disposition, et des lois (Chirac 1975) stipulant de que un employé sur 20 doit être un handicapé.
Découverte de ce que l'absence de vue permet de faire valoir , ( audition ,odorat, toucher, relations, attention, empathie et compassion )
La vue est une richesse,la plus grande, mais comme toutes richesse, elle limite la perception d'un autre monde et j'admire ces gens qui ont su vivre autrement.
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« Le professionnel sait ce qui est mieux pour la personne aveugle. » Ayant toujours senti que je savais très bien ce qui était le mieux pour moi je n'ai jamais tenu compte de cette philosophie. Heureusement, aujourd'hui, cette théorie est de moins en moins répandue car les associations d'aveugles se sont levées pour parler à haute voix et dire «Rien pour nous sans nous», ce que les éducateurs et les parents commencent à entendre et à retenir.
À cet égard, le témoignage d'Êric, architecte d'intérieur, est particulièrement édifiant: ses doigts connaissent chaque matériau; Eric sent la chaleur et la lumière qu'ils dégagent; il ressent l'énergie des pièces ou encore l'atmosphère qu'elles renvoient. Les aveugles ne voient pas... mais ils voient aussi ce que nous ne voyons pas !