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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Chanur ou l'épopée galactique des lionnes anthropomorphes dans un univers peuplé de races singulières.
Chanur, histoire captivante, haletante, pleine de découvertes et d'émerveillement, aux personnages mémorables et à l'univers fouillé.
Chanur, nom du clan hani (comprenez "lionnes") auquel appartient Pyanfar Chanur, commandante de l'Orgueil, vaisseau dans lequel une créature non-répertoriée va s'introduire, lançant le départ d'une véritable chasse à l'homme (au sens propre) à travers l'univers et les systèmes stellaires.
Chanur, roman de SF captivant, enrichi d'une indéniable beauté (les images que renvoient les descriptions des hani resteront gravées dans ma mémoire - autant que cette couverture kitchissime), de valeurs profondément humanistes et de réflexions philosophiques.

Je comprends pourquoi @h-mb a choisi ce roman comme livre-quête, même si je n'ai pas le background de fan de SF et que je ne peux pas comparer aux prédécesseurs ou contemporains de l'écriture.

Et malgré toutes ces qualités, je ne suis pas totalement conquis, pour quelques raisons : Tout d'abord, j'ai souvent eu la désagréable impression de ne rien comprendre (aux choses relatives aux technologies notamment) ou, pire, que l'auteure se contredisait ("X est mort" ; ligne suivante : "X était blessé"... ?). Couplez cela à une version pleine de coquilles, et je vous assure que l'histoire devait être d'un haut niveau de qualité pour que je continue à la lire. Autre bémol, la trop grande identification des hanis aux humains. Même si, souvent, l'auteure faite montre d'excellentes trouvailles (toute la trame relative à la lutte de pouvoir des mâles Chanur est géniale), d'autres fois nos lionnes me paraissaient trop humaines (qu'elles boivent dans des cannettes, ou portent des pantalons ne sont qu'une partie des exemples de petites choses qui m'ont fait tiquer).

Mais ce n'est rien à côté du plaisir que m'a procuré cette histoire, avec ses problèmes de compréhension entre les races, ses intrigues cachées, ses zones d'ombres et ses révélations, sa tension et ses phases de pur stress (bip, bip, "vaisseau en approche"...).
Chanur, un roman qui, j'en suis certain, fait partie de ces livres qui gagnent à être relus, car l'auteure ne s'embête pas à faire du didacticiel ou du pas à pas, nous sommes directement plongés dans un univers qui ne nous a pas attendu pour exister, et à nous de faire un effort pour remettre les choses dans l'ordre et parvenir à comprendre son fonctionnement (notamment dans les clans hanis, les relations entre les races ou les technologies en présence).

Je serai ravi de retrouver les personnages de cette histoire dans la suite de leurs aventures, en espérant d'autres contacts avec les races non-humaines et non une suite qui ferait trop intervenir nos semblables...
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J'ai aimé dans ce roman l'esprit Space Opéra, avec ces ambiances portuaires de l'espace, plutôt bien imaginés, bien conçus. Il y a des combats dans l'espace, des navigations interstellaires, des poursuites, des parties de cache cache… Les personnages sont aussi bien campés, l'humain n'est pas au centre de l'intrigue, c'est une Hani, Pyanfar Chanur. Les hanis sont un genre d'êtres félins, avec crinière, griffes rétractiles et structure sociale inspiré de celle des lions, où les mâles sont de gros fainéants parasites et où seule les femelles turbinent. Il y a six autres espèces qui se côtoient dans cet univers. Les échanges entre les races constituent une sorte de “marché commun”, les échanges sont compliqués, cultures différentes, aspirations différentes, langages pas forcément compréhensibles, c'est une structure qui s'avère cantonnée au minimum des échanges commerciaux, mais qui par l'intrusion d'une huitième espèce, va s'avérer bien fragile, et c'est ce point particulier qui est la base du récit et qui confère la réussite du roman. Cette huitième espèce, ce sont les humains, leur rôle dans la trame de l'histoire reste en second plan, l'action reste centré sur le vaisseau de Pyanfar Chanur qui a accueilli malgré elle un humain qui attire bien des convoitises. C'est un bon roman de space opéra, efficace, d'une conception solide, avec de l'action, de l'émotion. Il possède tout de même un défaut énorme, je pense de Carolyn J. Cherryh devrait intenter un procès à celui qui a réalisé cette illustration de couverture catastrophique qui n'a rien à voir avec le roman, et qui a certainement dû nuire au succès de la série.
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Lorsqu'un passager clandestin s'invite à bord de l'Orgueil de Chanur, Pyanfar, la capitaine, est loin de se douter que le vaisseau et son équipage de femmes-lionnes vont devenir la cible de toutes les convoitises.

L'histoire de Chanur débute à la station spatiale de la Jonction, lieu de rendez-vous de toutes les races extraterrestres de l'univers. L'exotisme est le gros point fort du roman. Les héroïnes sont des hanis, femmes-lionnes parcourant l'espace pour des missions commerciales. Une large part de l'histoire est consacrée à la découverte de leur culture, ainsi qu'à, dans une moindre mesure, celles des races qu'elles côtoient.

Mais je l'avoue, les 15-20 premières ont été un peu laborieuses. C. J. Cherryh nous noie rapidement sous des noms tous plus barbares les uns que les autres : hani, kif, mahendo'sat, knnn, stsho, t'ca, chi... Une multitude de races d'aspects et de moeurs variés que j'ai eu un peu de mal à assimiler. Heureusement, toutes n'ont pas la même importance dans le récit et j'ai fini par m'y retrouver assez rapidement.

Une fois ce petit cap passé, j'ai pu apprécier pleinement une histoire pleine d'action, à l'ambiance très pulp. du space opera dépaysant avec un parfum rétro qui m'a beaucoup plu. Les scènes de batailles spatiales entrecoupent régulièrement le récit, et le rythme alternant scènes d'action et suspens, est bien gêré.
J'ai remarqué (après ma lecture, heureusement) que la plupart des critiques spoilent la nature du passager clandestin de l'Orgueil de Chanur. Je me garderais bien de le faire car, pour ma part, ce fut une surprise que je n'avais pas vu venir.

Je le fais rarement, mais j'aimerais également parler de la couverture. Celle-ci nous montre un mâle hani tenant dans ses bras une femelle, dans la pure imagerie du prince sauveur de sa belle, ce qui est en totale contradiction avec le roman. Chez les hanis, ce sont les femmes qui partent à l'aventure, tandis que les hommes se contentent d'administrer les terres et de se défier entre eux... comme chez les lions dont ils sont clairement inspirés. Visiblement, Rowena Morill n'a pas lu le roman (comme la personne chargée de rédiger la quatrième de couverture où il est question de "navigantes mi-femmes mi-louves").

Mais passons... Si vous recherchez un space opera exotique avec de l'action et un univers intéressant à découvrir, alors ce roman est fait pour vous.
Lien : http://lenainloki2.canalblog..
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Il n'y a pas si longtemps que je m'intéresse à la science-fiction et surtout à ce qui a été publié il y a quelques dizaines d'années (avec des résultats plus ou moins heureux). Chanur est de ces romans publiés il y a plus de trente ans qui m'a attiré par son univers original de space-opera. J'étais impatience de le commencer (je suis de ces personnes qui achètent plus vite qu'elles ne lisent) et en j'en attendais beaucoup.
Et bien, même si le début était un peu difficile à saisir avec les différentes races peuplant l'espace, j'ai apprécié de voyager en compagnie de ces « extraterrestres », les Hani, peuple à mi-chemin entre l'homme et le lion ( ?). J'ai pris quelques notes pour répertorier les différences races (quelle imagination pour trouver ces noms !), les différentes familles dans chacune des races, des relations familiales ou amicales entre Hanis, Kifs, Mahendo'sats, Shstos…
L'originalité de cette intrigue complexe est la présence de l'homme en tant que nouvelle race spatiale intelligente et de suivre son intégration au milieu des Hani. Un petite note de féminisme pour l'auteur avec cette société matriarcale où Pyanfar, capitaine de L'orgueil, commande avec beaucoup d'autorité et d'agressivité.
Ma lecture fut lente pour bien saisir toutes les scènes de bataille spatiales et autres moments stratégiques mais je n'ai pas bien compris le défi (si quelqu'un pouvait m'expliquer ?) sur la planète Anuurn. Peut-être que la compréhension viendra en lisant les tomes suivants de la série ? C'est sûr que je continuerai celle-ci !
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Ce que Cherryh fait dans cette série est assez extraordinaire. Sous couvert d'un space opéra assez primaire, on trouve :
- une réflexion sur les rôles de genre: l'équipage est féminin, les mâles étant vus comme trop émotionnels, instables et violents pour partir dans l'espace et interagir avec d'autres espèces. Mais ça va changer.
- un premier contact avec un twist. Nous avons le point de vue des Hani, le terrien est l'alien ici (et mâle!). On retrouve les barrières habituelles de communication, de biologie et d'état d'esprit qui viennent s'interposer à la compréhension
- des manigances politiques. Les Hani appartiennent à une communauté politique précaire qui regroupent 4 espèces auxquelles il faut ajouter des espèces respirant le méthane, bien plus bizarres et qui restent un mystère alors même que toutes partagent/se disputent pacifiquement le même espace interstellaire. La rencontre avec un Terrien - et la possibilité de se réserver l'accès au territoire humain - peut faire basculer ce fragile équilibre.
- et pas de mélodrame. Donaldson, dans La véritable histoire, fait le point entre le mélodrame (où les rôles de victime, vilain et sauveteur sont fixes par rapport aux différents personnages) et le drame où ces rôles passent d'un personnage à l'autre. Dans ce premier tome, nous avons Tully le terrien et les Hani comme victimes, les Kif comme vilains et les Mahe comme sauveteurs (encore que Or-aux-dents soit un peu suspect). Cette distribution variera dans les tomes suivants. Personne n'est noir ou blanc, les frontières sont floues.
Une superbe réussite!
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Salut les Babelionautes
J'avais découvert C. J. Cherryh avec Forteresse des étoiles que je possède dans son édition relié chez OPTA club du livre d'anticipation, d'ailleurs il faudrait que je le relise, mais pour l'instant c'est de Chanur qu'il est question.
Ce roman de Science fiction, que l'on doit a Carolyn Janice Cherryh (son vrai nom ne comporte pas de h a la fin c'est son éditeur qui l'a rajouté), est un Space-Opéra écrit en 1981 et traduit puis publié pour la première fois en 1983 chez J'ai lu.
Alors de quoi sa parle? Nous sommes sur un Astroport quelques part dans L Univers ou Sept races navigantes se partagent la galaxie et commercent entre elles, le clan Hani des Chanur est l'une d'elles et procède au chargement d'une cargaison.
Quand un passager clandestin se faufile a bord qui se révèle venir d'une huitième race inconnue, tout le monde se met à sa poursuite; au grand dam de sa capitaine qui ne sait que faire d'un mâle à bord. c'est le début des ennuis qui commence.
Curieux Peuple que les Hanis, des Humanoïdes qui ressemblent à des métamorphes de Lions qui ont la même structure de société que les clans de lions terriens ou c'est les femelles qui font le boulot pendant que les males se la coule douce.
Les quatre tomes qui suivent complètes le cycle de Chanur:
L'Épopée de Chanur, La Vengeance de Chanur, le Retour de Chanur, L'Héritage de Chanur
Michel Deutsh, malheureusement décédé, a été le traducteur des plus grands noms de la Science-fiction comme Philip K. Dick, Robert Silverberg, Brian Aldiss, Philip José Farmer, en passant par Isaac Asimov, A. E. van Vogt, Lois McMaster Bujold, la liste est longue et pour ceux que ça intéressent voila le lien ou je les ai trouvé https://www.noosfere.org/livres/auteur.asp?NumAuteur=851
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