Je pense que
La Lampe merveilleuse de Paolo Lunare est le premier roman de l'auteur traduit en français.
Cristo Chiapparino est libraire, il a déjà publié plusieurs livres et s'est fait une place parmi les écrivains de son pays.
Petit roman d'à peine 120 pages, il se lit d'une traite, d'autant que la maison d'Editions le Soupirail a fait un bon choix dans la police de caractère et le papier. Je les remercie d'ailleurs, ainsi que Babelio, pour l'envoi de ce livre dans le cadre d'une Masse Critique.
Pour leur 15 ans de mariage, Paolo souhaite offrir à Petra un cadeau différent, quelque chose qui peut rebooster leur couple sans enfant, qui a tendance à s'adoucir dans un quotidien sans surprise ni imprévu. Depuis toujours, Petra rêve d'un intérieur qui serait éclairé par la lumière du soleil. Mais aucune ampoule n'est capable de la produire. Aussi, quand Paolo met la main sur une vieille lampe qu'il peut rafistoler, il ne désire plus qu'une chose : offrir le soleil à Petra. Durant trois ans, il passera les soirées dans son garage à tenter d'inventer une telle lumière pour sa lampe. Pour sa Petra. Une lumière solaire !
Oh oui, il parviendra à quelque chose d'incroyable, d'inexplicable. Mais, est-ce là le cadeau qu'il veut offrir ?
Un sujet original qui nous entraîne dans une autre dimension. le merveilleux et la singularité côtoient le quotidien du couple Paolo-Petra. Bien que la lecture ait été fort plaisante, j'aurai aimé plus de profondeur dans les personnages ; ils sont attachants mais tout m'est paru assez superficiel, comme si j'avais lu en fait une nouvelle, avec des petits effets de surprise. J'aurai plus apprécié si l'entièreté du livre avait été plus étoffé, surtout qu'il reprend des notions importantes comme le couple, le mensonge, la mort, mais aussi la création artistique, tout comme ces maîtres verriers à la recherche de couleurs qui laisseraient passer une lumière divine. Il y avait là matière à enrichir le roman.