![]() | sonatem 29 mai 2022
Le peu d’obscurité que je dilapide c’est de l’air qui me manque L’absence des dieux ce fragment de quartz la contient toute Nul œil pour fixer le tremblement de la lumière - Je m’entête à fouiller ces décombres les traces des grands hiéroglyphes avant de tomber à mon tour en poussière bien noire en ossements vermoulus pour avoir trop cherché ce qui était perdu. - Ce qui s’élèvera ce qui naîtra est indicible Les traces meurent d’être dites elles déplacent le monde plus loin à peine qu’un silence. - L’immensité est silencieuse son image ne l’est pas j’aime ce qui m’éblouit puis accentue l’obscur en moi. - Sans m'arrêter je passe disant adieu jour après jour aux horizons qui n'en finissent pas de se dérouler Il y a toujours quelque chose plus loin. pp. 39-42 & 84. + Lire la suite |